Par Matthieu Ricard
Lors d'une conférence publique à l'Université de Montréal, Matthieu Ricard, ancien chercheur et biologiste, fils du philosophe Jean-François Revel, et moine bouddhiste vivant au Tibet, explique pourquoi la méditation est importante pour le bien-être et l'équilibre de l'être humain, comment méditer et quels résultats ont apporté des investigations avec l'IRM et électro-encéphalogramme, comparant des moines bouddhistes méditants chevronnés avec des méditants débutants. Matthieu Ricard a conservé la tournure d'esprit du scientifique occidental et utilise des termes qui nous sont familiers, dans un discours qui touche le coeur.
Lors d'une conférence publique à l'Université de Montréal, Matthieu Ricard, ancien chercheur et biologiste, fils du philosophe Jean-François Revel, et moine bouddhiste vivant au Tibet, explique pourquoi la méditation est importante pour le bien-être et l'équilibre de l'être humain, comment méditer et quels résultats ont apporté des investigations avec l'IRM et électro-encéphalogramme, comparant des moines bouddhistes méditants chevronnés avec des méditants débutants. Matthieu Ricard a conservé la tournure d'esprit du scientifique occidental et utilise des termes qui nous sont familiers, dans un discours qui touche le coeur.
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Document info de 20 heures sur france 2 sur les bienfaits de la méditation
Comment cultiver l’amour altruiste ?
Imaginons un jeune enfant qui s’approche de nous et nous regarde joyeux, confiant et plein d’innocence. Nous le contemplant avec tendresse et le prenons dans nos bras, tandis que nous ressentons un amour et une bienveillance inconditionnels. Laissons-nous imprégner entièrement par cet amour qui ne veut rien d’autre que le bien de cet enfant. Demeurons quelques instants dans la pleine conscience de cet amour, sans autre forme de pensée. Nous pouvons aussi choisir n’importe quelle autre personne envers qui nous éprouvons une grande tendresse et une profonde reconnaissance. Souhaitons de tout cœur que cette personne trouve le bonheur et les causes du bonheur, puis étendons cette pensée à tous ceux qui nous sont proches, puis à ceux que nous connaissons moins, puis progressivement à tous les êtres.
Enfin, souhaitons-le à nos ennemis personnels et aux ennemis de toute l’humanité. Dans ce dernier cas, cela ne signifie pas que nous souhaitons qu’ils réussissent dans leurs projets funestes. Nous formons simplement le vœu qu’ils abandonnent leur haine, leur avidité, leur cruauté ou leur indifférence, et que la bienveillance et le souci du bonheur d’autrui voient le jour dans leur esprit. Plus la maladie est grave, plus le malade a besoin de soins, d’attention et de bienveillance. Embrassons ainsi la totalité des êtres dans un sentiment d’amour illimité.
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