mercredi 21 septembre 2011

Sur le mental

Nous disons que le mental est le menteur, a t'il une existence particulière, fixe, indestructible ? Heureusement que non, le mental est fait de connections neuronales qu'il faut désactiver et à la place les activer aux neurones de la nouveauté et de la liberté.

Ne pas confondre "mental" et intellect. Avec l'intellect nous pouvons transformer ce mental, en utlisant, la lucidité, la méditation analytique, l'observation et surtout peu à peu se désidentifier des pensées répéti...tives et restrictives, faites de croyances anciennes. mieux vaut aimer ce mental et l'éduquer, que plutôt se braquer et se mettre en colère, car au lieu de le diminuer, ça l'augmente.


Certains l'appelent l'égo, d'autres l'enfant capricieux... je dirais que le mental est ce qui est figé en soi "mentalement" d'où découle certains comportements, qui vit dans l'ancien et le passé, qui ment aussi aux autres. L'image du mental serait toujours le même disque qui tourne dans telle situation et qui freine l'ouverture à soi et à l'autre.

ici le mental est le moi-frein, "il sait bien que la renonciation commence par la temporisation. Attaquer le moi frein, le réduire au silence, c'est passer outre à toutes ses excellentes raisons. Pour cela, il n'est qu'une méthode, qu'une technique, celle du fait accompli. Pour faire taire un argumenteur quelconque, pour se délivrer d'un solliciteur, il n'est qu'un moyen: lui montrer clairement qi'il n'a aucun chance de succès, qu'il perd par conséquent son temps." André Muller

"l'effort initial n'est rien d'autre, mais n'en est pas moins une notion qui mérite la plus grande attention. Le "moi-frein" est en effet puissamment armé pour se faire entendre. Son arme, c'est l'excellente raison de ne rien faire, c'est l'irréfutable excuse tendant à justifier le maintien du status quo." André Muller







vendredi 9 septembre 2011

« MALADIE » : L’enfant persistant et le piège de l’arbre généalogique

Par Marianne Costa

Le site Plano Creativo m’a demandé de réfléchir sur les cinq mots les plus recherchés par les internautes. Parmi ces mots figure celui de « maladie ».


Dans le Tarot, la maladie est souvent représentée par l’arcane XII, le Pendu : accroché par un pied la tête en bas, les bras croisés derrière le dos, il incarne à la fois l’impuissance, l’arrêt, mais aussi la possibilité d’une réflexion approfondie et d’une rencontre avec soi-même.

Mais d’où vient la maladie ? Et qu’est-elle en réalité ?

Pour les traditions chamaniques, la maladie est toujours quelque chose qu’on nous a infligé (comme une malédiction), imposé (comme on jetterait des ordures), ou encore un incident de parcours (un malheur rencontré en route). Elle est en tout cas un élément extérieur à notre être essentiel, et ne fait fondamentalement pas partie de nous. Pourtant, nous avons tous l’expérience de nous être sentis identifiés à notre maladie (physique ou psychique), surtout lorsqu’elle nous met dans un inconfort ou une douleur extrême, au point parfois de menacer notre vie. La peur et la douleur sont très convaincantes, et il faut toutes les ressources de notre concentration, de notre sagesse et de notre capacité d’amour pour en arriver à considérer la maladie comme un maître qui nous renvoie à une nécessaire mutation.


Alors qui est malade ? Qu’est-ce que la maladie ? Une première piste nous est fournie par cette apparente boutade d’Alejandro Jodorowsky : « J’ai l’intention de vivre jusqu’à 120 ans si mon ego ne me tue pas avant ». Ce serait donc l’ego qui nous rend malade, qui nous tue, qui constitue le lieu d’ancrage de la maladie…

Mais qu’est-ce que l’ego dans la perspective de l’arbre généalogique ?

On peut aussi l’appeler « l’enfant persistant ». Cette formulation peut sembler surprenante dans un monde où le culte de l’enfant intérieur est monnaie courante. Mais il ne faut pas confondre l’enfant sain (c’est à dire la capacité d’un système nerveux en pleine croissance à apprendre, s’étonner, s’émerveiller, jouer, procéder par essai et erreur), qui représente en nous un réservoir créatif, et l’enfant malade (accablé par les interdictions et les ordres venus de l’arbre généalogique, blessé, et choisissant des solutions répétitives pour ne pas déplaire au clan avide de tradition) qui est la matrice de notre ego toxique.

La totalité des problèmes qui nous habitent, des conflits qui nous animent et des souffrances qui nous torturent peuvent être attribués à cet « enfant persistant » en nous, que les traditions spirituelles désignent comme l’ego ou le mental. Cette personnalité acquise, et donc illusoire, nous accompagne jusqu’à la mort, et il nous revient de la dompter, c’est à dire de lui enseigner à s’incliner avec amour et révérence devant notre être essentiel, libre, créatif et totalement aimant. Lorsque l’ego devient serviteur de l’être essentiel, l’enfant persistant cède la place à l’enfant sain et créatif. C’est alors que nous accomplissons notre « mission de vie », c’est à dire que nous exprimons la Conscience universelle de la manière unique qui est notre signature. En devenant menuisier, en peignant, en triomphant dans la haute finance, en élevant des enfants ou en posant des ongles en acrylique. Toute activité est sacrée quand elle émane de la personnalité authentique.


La dynamique de base que l’on observe dans l’arbre généalogique est précisément ce combat entre ces forces créatives, inédites, issues de notre Conscience essentielle, et la tendance foncièrement humaine à répéter le connu, à s’agréger au clan, et petit à petit, à ne plus vivre que par imitation. C’est en ce sens que « l’ego nous tue », en répétant les maladies de l’arbre généalogique, en appliquant de faux remèdes, en cherchant sans cesse dans un passé chimérique l’approbation des adultes qui nous ont élevés.

Les situations du passé se reproduisent à l’infini, sous des formes différentes, et notre tentation fondamentale (celle de l’enfant persistant) est d’espérer que la situation change sans avoir à changer nous-même. Par exemple : si je suis une femme qui a eu un père absent, je tombe amoureuse d’un homme absent et me conduis comme une petite fille délaissée, en espérant que cet homme va changer. Si je suis un garçon qui a eu une mère « sainte », méritante, sexuellement frustrée et castratrice, je risque de scinder ma vie amoureuse en deux, entre une épouse révérée et une maîtresse hypersexuelle, et de vivre dans une constante culpabilité, surmené et anxieux, incapable de réunir ces deux images de la femme. Des milliers de situations enfantines se reproduisent ainsi au cours de notre vie, engendrant des conflits, des tragédies, des cas de conscience, et nous donnant à chaque fois le sombre plaisir de revivre le même scénario.


Au bout d’un moment, n’en pouvant plus, nous demandons de l’aide : nous nous sentons « malade », nous souffrons psychiquement ou physiquement, et nous comprenons, dans un éclair de lucidité, que cette vie n’est pas la nôtre.

Mais là encore le problème est loin d’être résolu… Car en venant voir un thérapeute ou un guide spirituel, la plupart des gens demandent à être traités et aidés, mais ne veulent surtout pas guérir, c’est à dire qu’ils refusent d’entreprendre une mutation. Car muter, c’est perdre l’identité acquise, ce « moi » auquel nous nous accrochons jusqu’à la fin comme un bébé au sein de sa mère. La peur de la mort nous maintient dans la maladie. C’est ce que Freud appelait « le bénéfice de la maladie ». Reconnaître ce bénéfice conduit à la libération, et donc à la mutation.

Mais en quoi consiste la mutation? En une conscience implacable de nos projections, c’est à dire des ruses et des manifestations de cet enfant persistant, qui ne disparaîtra jamais mais dont l’influence en nous peut devenir moins impérieuse. Nous sommes tellement identifiés à nos désirs irréalisés, à nos sentiments négatifs, à nos pensées étroites et à nos limites matérielles que nous finissons par les prendre pour notre être essentiel. C’est le dernier piège de l’arbre, le plus puissant : la persistance tyrannique de l’enfant irréalisé qui se fait passer pour un adulte tour à tour offensé, énergique, rigide, compétent, colérique, paralysé par la culpabilité, séducteur, etc.

Lors d’un séjour à Hauteville, l’ashram d’Arnaud Desjardins, on m’a rapporté cette merveilleuse citation de Daniel Morin qui fut longtemps un collaborateur très proche d’Arnaud : « lorsqu’on se lève le matin, le disciple est fatigué mais le mental est en pleine forme ». Nous connaissons tous cet état d’indiscipline, de paresse essentielle qui nous empêche de faire ce que nous savons devoir faire. C’est un état où nous oublions volontairement que nous allons mourir, et nous nous comportons comme si nous avions toute la vie devant nous. On peut la paraphraser sur le plan psychologique : « l’adulte conscient est fatigué mais l’enfant persistant est en pleine forme ». Tel est l’état d’esprit qu’il faut traquer à chaque fois que nous nous laissons manipuler par les croyances, les sentiments négatifs, les frustrations et les peurs. L’enfant persistant trépigne, exige, refuse la réalité telle qu’elle est, il voudrait une baguette magique pour changer tout sauf lui-même.

Le rêve doré de l’enfant persistant serait de revenir en arrière et que, magiquement, les circonstances de son enfance aient changé. Il voudrait un papa et une maman parfaits, mais sans avoir à se prendre en charge. Evidemment cela n’arrivera pas. Alors, au lieu de nous réveiller, nous projetons tour à tour l’espérance de cette perfection parentale sur le reste du monde (amants, amis, maîtres, thérapeutes) puis nous explosons de colère, de désespoir ou de dégoût parce que l’autre nous a « trahi », « insulté », « déçu ». En réalité l’autre est tel qu’il est et fait ce qu’il peut. C’est à nous de grandir. Et pour ce faire, pour sortir du piège de l’arbre, la seule solution est de voir l’enfant persistant en nous.

Ce n’est pas un spectacle très ragoûtant : soudain on voit « cette colère m’appartient » ou encore « j’ai été agressif, manipulé par la violence de mon arbre » ou encore « j’ai une attirance irrésistible pour cette personne car elle peut me faire souffrir aussi bien que mon père le faisait », etc… Il est bien plus confortable, dans un premier temps, de vouloir des solutions toutes faites ou de désigner des coupables à nos difficultés. Et pourtant, on y prend goût. Un jour on en vient à remercier ceux qui font l’effort de nous renvoyer à nous-mêmes, un jour on apprend à se poser au calme, en face de toute manifestation compulsive, et à se regarder en face en se disant « c’est intéressant, voilà mon arbre qui se révèle à moi ».



Dans un tel état, l’arbre peut enfin être guéri, c’est à dire que l’on s’établit fermement dans la position de l’adulte conscient et que l’on devient le « fruit savoureux » qui nourrira le monde. Alors, même si l’ego nous joue un dernier tour et nous rend physiquement malade, nous vivrons cette maladie comme une aventure de plus : un voyage dont l’issue peut être la guérison physique, éphémère, ou une mort paisible, comme celle dont Arnaud Desjardins vient de nous faire l’inestimable cadeau en s’éteignant le 10 août dernier.


Marianne Costa

Le piège du mental



Le processus de répétition des souffrances passées peut amener la personne au suicide, se sentant délaissée, abandonnée de tous comme pendant son enfance, entouré de parents froids et peu compréhensifs, c'est le mental qui est attiré par le même type de personnes connues dans le passé pour pouvoir continuer à exister, d'où peu de personnes changent vraiment dans cette vie, car le mental est très rusé pour perpétrer son conditionnement de souffrance.

Voir et grandir, voir le mental à l'oeuvre, choisir la Joie à la souffrance, choisir l'Etre à l'enfant persistant et souffrant, l'éduquer et l'amener à l'Être et à la liberté. Une fois vu le processus, s'ouvrir aux rencontres à des personnes disponibles et surtout se connaitre dans son véritable Etre, un être joyeux et libre. ;-) Quand nous sommes pris par le conditionnement à touours rejoué le même scénario, nous ne tenons pas compte des personnes différentes que nous croisons sur notre route, ou alors se disant "oh ce n'est pas pour moi", "je ne le vaux pas", etc... Se donner le droit à l'Amour, se donner le droit à aimer, se donner le droit à être aimé. Comme le bon pain, se laisser pétrir par l'Etre joyeux et sans fin, accepter la transformation dans l'humilité et dans la simplicité avec le sourire intérieur quand finissent les pleurs.

Dans certains cas, les hommes qui sont dominés par leur mère, et qui refoulent leur colère, vont projeter leur refoulement et leur négativité sur les femmes qui partageront leur vie, capricieux, s'emportant facilement, psycho-rigide. Faisant à l'autre ce que leur mère leur fait, suspicieux, soupçonnant de je ne sais quoi, paranoiaque, ne sachant pas reconnaitre l'amour car n'aimant pas, anxieux, dur et fermé. c'est leur petit enfant persistant, leur mental sombre repoussant l'amour et préférant la mascarade amoureuse qui ne dure pas car ne voulant pas être aimé, ne voulant pas aimer de peur d'être surveillé et dominé comme sa mère le fait.

mercredi 7 septembre 2011

Ateliers - Intuition Pratique - Nov 2011 - Paris 93 -

Intuition, la clé de la Vie
Retrouvez le nouveau programme pour 2013

Cliquez sur le lien suivant pour les découvrir et apprendre la précognition, la clairvoyance, Le langage de l'âme et pleins d'autres choses encore.






Atelier Pratique de l'Intuition


Pratique de l'intuition et de la précognition

L’intuition est une capacité naturelle nous permettant de recevoir des informations utiles pour notre vie. La précognition est un phénomène naturelle que chacun peut développer en suivant des méthodes concrètes que nous développerons lors des ateliers « Pratique de l’Intuition ».

L’intuition est une intelligence non soumise à nos connaissances empiriques et logiques, elle est une autre forme d’intelligence, digne de confiance qu’il est souhaitable de connaître pour utiliser notre plein potentiel. L’intuition fait le lien avec notre sagesse intérieure universelle en laquelle est possible de puiser et de recevoir des guidances et des informations utiles pour notre cheminement dans nos vies de tous les jours.

Comment recevoir des réponses de l'intuition et accéder aux facultés naturelles de clairvoyance et de précognition et aussi récolter des informations utiles pour créer votre futur et réaliser vos objectifs ? L'intuition permet de se relier à la sagesse intérieure, le guide intérieure et le futur est multiple, il y a plusieurs futurs potentiels et la voyance montre le plus probable. Libre à chacun de modifier sa vie en tant que Créateur. Comme il est dit souvent, la véritable voyance est de responsabiliser le consultant en tant que Créateur pour sa Vie.

A l'aide de nombreux exercices, vous utiliserez votre intuition pour répondre à vos questions en réalisant des lectures intuitives pour vous et pour les autres et puis interpréterez votre symbolisme intuitif en structurant vos impressions en un tout cohérent et interprétable.

Vous apprendrez à capter des informations venant du passé, du présent et du futur.

L'intuition ici est définie comme le processus fondamental pour la voyance, la clairvoyance, la précognition et le remote viewing, faisant partie des capacités intuitives naturelles de l'Esprit et biensur comme la capacité à se relier à son être intérieur et à sa créativité, et à recevoir des intuitions de la Sagesse en Soi.


Novembre 2011
Séminaire
Samedi 5 et Dimanche 6 Novembre
de 9h30 à 17h30

Complet

Au Raincy, à 15 minutes en rer E de la gare de Magenta, gare du Nord à Paris.
Groupe de 4 maxi,
Prix 150 euros

Enseigné par Cathy Hanke, voyante, artiste et auteur.

Cours particuliers sur demande.

Renseignements et Inscriptions
06 06 45 77 44



Si vous êtes en province, et réunissez un petit groupe autour de vous, je peux me déplacer pour donner cette formation.

"I loved seeing the blog in French which I speak badly but read well." Laura Day, experte en intuition


"About Intuition Kalunga Merci beaucoup! Je parle un mauvais francais mais je suis tres content d'avoir une amie qui peux avoir une presence Francia pour l'intuition." Laura Day, auteur du best seller Guide pratique de l'Intuition éd Soleil 


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