dimanche 9 décembre 2012

Et si la physique quantique expliquait les expériences de mort imminente ?


Des scientifiques estiment que les expériences de mort imminente surviennent lorsque l'âme, formée par des substances quantiques, s'échappe du système nerveux pour entrer dans l'univers.


Les expériences de mort imminente passionnent les scientifiques comme le reste de la population. Il y a encore trois semaines, l'histoire d'Eben Alexander, ce grand neurochirurgien qui racontait son expérience de vie après la mort dans le livre Proof of Heaven ("Preuve du paradis") faisait la Une de nombreux journaux. Mais une question demeure : comment et quand est-ce qu'arrive ces expériences de mort imminente ? Selon deux scientifiques éminents, le Dr Stuart Hameroff et le physicien Roger Penrose, une expérience de mort imminente arrive lorsque les substances quantiques qui forment l'âme quittent le système nerveux pour se rendre dans l'univers. Cette théorie se rapproche donc de l'hypothèse de l'esprit quantique, qui suggère notamment que des phénomènes quantiques, comme l'intrication et la superposition d'états, sont impliquées dans le fonctionnement du cerveau, et surtout dans l'émergence de la conscience. L'essence de nos âmes seraient donc contenus dans une structure appelée microtubules.
Selon les deux experts, la conscience serait donc une sorte de programme pour un ordinateur quantique contenu dans le cerveau et qui persisterait dans l'univers après la mort d'une personne, expliquant donc les perceptions, les impressions des hommes et femmes qui vivent des expériences de mort imminente. Les âmes des êtres humains seraient plus que la simple interaction des neurones dans le cerveau : elles seraient issus de la fabrication même de l'univers et existeraient depuis le commencement des temps.
Dr Stuart Hameroff,
Stuart Hameroff expliquait ainsi dans un documentaire : "Disons que le cœur cesse de battre, le sang s'arrête de circuler, les microtubules perdent leur état quantique. L'information quantique dans les microtubules n'est toutefois pas détruite, elle ne peut pas être détruite, elle est juste redistribuée et se dissipe dans l'univers. Si le patient est 'ressuscité', qu'il revient à la vie, l'information quantique peut revenir dans les microtubules et le patient d'expliquer qu'il a eu une expérience de mort imminente. Mais si le patient n'est pas réanimé et meurt, il se peut alors que l'information quantique s'échappe du corps, peut-être indéfiniment, en tant qu'âme.
Si de nombreux scientifiques critiquent cette théorie, le Dr Hameroff estime que les recherches menées en physique quantique, qui montrent notamment que les effets quantiques jouent un rôle dans de nombreux processus biologiques comme l'odorat, la navigation des oiseaux ou la photosynthèse, commencent à valider sa théorie.
Source : http://www.atlantico.fr/atlantico-light/et-physique-quantique-expliquait-experiences-mort-imminente-530885.html#SJ0UM3ZvZRxwIGgW.99 


Dans la vidéo suivante, le professeur Stuart Hameroff présente son explication sur le lien entre la physique quantique et l'âme, dans le cadre des conférences de TedX, où des spécialistes dans leur domaine sont invités à parler pendant 10/15 minutes sur des sujets novateurs participant à l'évolution de nos sociétés. 
Avec les sous-titrages en anglais.

Dr. Hameroff's research for 35 years has involved consciousness - how the pinkish gray meat between our ears produces the richness of experiential awareness. A clinical anesthesiologist, Hameroff has studied how anesthetic gas molecules selectively erase consciousness via delicate quantum effects on protein dynamics. Following a longstanding interest in the computational capacity of microtubules inside neurons, Hameroff teamed with the eminent British physicist Sir Roger Penrose to develop a controversial quantum theory of consciousness called orchestrated objective reduction (Orch OR) which connects brain processes to fundamental spacetime geometry. Recently Hameroff has explored the theoretical implications of Orch OR for consciousness to exist independent of the body, distributed in deeper, lower, faster scales in non-local, holographic spacetime, raising possible scientific approaches to the soul and spirituality.

@TEDxBrussels 2010






(pour les lecteurs du blog par mails)

Pour écouter d'autres conférences traduite en français de TEDx, cliquez  ici.

Et pour TEDx Paris, cliquez ici. 



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samedi 8 décembre 2012

De l'Intuition en Philosophie


Un article du Dictionnaire Ferdinand Buisson 1887 

Etymologiquement, le mot intuition signifie vue, non pas une vue sommaire et superficielle, mais la vue qui saisit en face et pleinement un objet, la vue immédiate, sûre, facile, distincte, et s'exerçant pour ainsi dire d'un seul coup d'oeil. — Nous allons essayer d'abord de fixer le sens et la portée de ce mot en philosophie, puis d'en indiquer les applications à la pédagogie,

1. DE L'INTUITION EN PHILOSOPHIE. — Emprunté à la langue des théologiens, où il désignait une forme exceptionnelle de la connaissance de Dieu par contemplation et en quelque sorte par vision soudaine, ce mot, comme beaucoup d'autres, a passé dans la langue philosophique avec un sens plus général, mais d'abord assez mal déterminé.

Il se trouve dans Descartes, quoique rarement et avec une signification encore presque théologique : « La connaissance intuitive, dit-il dans une de ses lettres, est une illustration de l'esprit par laquelle il voit, en la lumière de Dieu, les choses qu'il lui plaît de lui découvrir par une impression directe de la clarté divine sur notre entendement, qui en cela n'est pas considéré comme agent, mais seulement comme recevant les rayons de la divinité ». Depuis Locke, l'usage du mot devient plus fréquent, et sa signification est celle d'une connaissance spontanée, produit de l'évidence immédiate. Le mot, qui est, du reste, de formation très correcte, entre dans la bonne langue philosophique du dix-septième et du dix-huitième siècle, comme le prouvent ces deux exemples cités par Littré :

« Tout homme est intuitivement convaincu de la vérité de cette proposition :deux est plus qu'un » (Boulainvilliers). « Locke appelle avec quelque raison connaissance intuitive celle qui se forme du premier et du plus simple regard de l'esprit » (Le Père Buffier).

Mais, alors même qu'il est admis et compris, ce terme relativement nouveau garde longtemps la valeur d'une comparaison plutôt que d'une définition : l'intuition est, dans l'ordre des actes de l'esprit, analogue à ce qu'est la vue dans le domaine des sens, une aperception de la réalité aussi facile à l'esprit que l'est pour l'oeil la vue des formes sensibles.

Grâce à cette signification un peu vague et métaphorique, le terme d'intuition a pu être employé par les divers systèmes philosophiques avec des acceptions techniques assez différentes. Cependant il est à remarquer qu'il a tenu assez peu de place jusqu'à nos jours dans la langue psychologique. La raison en est peut-être que le phénomène qu'il désigne est si simple, si élémentaire, si primitif : il a été communément accepté par les diverses doctrines, mais elles l'ont laissé pour ainsi dire dans l'ombre comme un point de départ de peu d'intérêt pour la discussion philosophique.

C'est seulement avec Cousin que ce terme prend une véritable importance dans la langue de la philosophie officielle, en même temps qu'il reçoit un sens plus fixe et plus précis (Voir les leçons de Cousin à la Sorbonne en 1817). Et c'est ce sens qui a prévalu. On entend en général par intuition un acte de l'intelligence humaine, le plus naturel, le plus spontané de tous, celui par lequel l'esprit saisit une réalité, constate un phénomène, voit en quelque sorte d'un coup d'oeil une chose qui existe en lui ou hors de lui. Il l'aperçoit, non parce qu'il s'y applique, mais parce qu'il ne peut pas ne pas l'apercevoir ; cette vue ne lui coûte ni effort ni réflexion, elle n'entraîne aucune hésitation, elle ne prend pour ainsi dire aucun temps appréciable, tant elle se fait aisément et naturellement.

Le cas où l'intuition est le plus facile à constater, où elle nous est pour ainsi dire le plus familière, c'est le phénomène même de la perception sensible. Voir une couleur, entendre un son, toucher un corps, sentir une odeur, une saveur, en un mot subir par l'un des sens l'impression d'un objet matériel quelconque, tel est le phénomène intuitif par excellence. Aussi quelques philosophes voudraient-ils borner l'intuition à ce seul genre d'application : ils font de l'intuition le synonyme de la perception par les sens. C'est en particulier la signification restreinte qu'avait à la fin du dix-huitième siècle dans la philosophie allemande le mot Anschauung, signification que Kant lui-même a adoptée (tout en la modifiant profondément par la fameuse distinction, que nous n'avons pas à expliquer ici, des intuitions pures et des intuitions empiriques).

Dans la langue courante de la philosophie et, par suite, de la pédagogie allemandes, intuition (Anschauung) se prend généralement dans ce sens exclusif, et l'enseignement intuitif ne signifie guère autre chose, pour la plupart des maîtres, que l'enseignement par les sens et essentiellement l'enseignement par l'aspect.

Mais cette forme sensible de l'intuition est-elle la seule? C'est ce que nous n'admettons pas, d'accord en ce point avec la plupart des maîtres de la pensée moderne. Nous avons déjà vu ce qu'était l'intuition pour Descartes : « Par intuition, dit-il, j'entends non le témoignage variable des sens, ni le jugement trompeur de l'imagination, mais la conception d'un esprit attentif, si distincte et si claire qu'il ne lui reste aucun doute sur ce qu'il comprend » (Règles pour la direction de l'esprit, règle 3, traduction Cousin). Si le mol est rare dans Descartes, l'idée, au contraire, est à la base même de toute sa doctrine. L'intuition directe du vrai, se manifestant par des idées claires et distinctes, est le fait primitif irréfutable et inéluctable devant lequel s'arrête le doute cartésien. La fameuse vérité qui sert de point de départ à la reconstitution de toutes les connaissances : « Je pense, donc je suis », n'est pas un produit du raisonnement, c'est une vérité d'intuition qui apparaît certaine et lumineuse, longtemps avant que le philosophe ait trouvé le moyen de constater la réalité d'aucun phénomène sensible.

Sans aller aussi loin que Descartes, sans contester comme lui le caractère intuitif et par conséquent certain du témoignage des sens, la plupart des philosophes français, même appartenant à d'autres écoles, ont gardé du cartésianisme cette doctrine qu'il y a dans l'homme des notions qui ne tombent sous aucun des cinq sens, mais qui n'en sont pas moins si claires, si distinctes, si éclatantes d'évidence, si promptement et si sûrement acquises par une sorte de premier mouvement de la pensée, qu'on ne peut mieux les nommer que de ce nom de connaissances intuitives, c'est à-dire de vérités aperçues par l'esprit comme la lumière l'est par l'oeil.

J'ai conscience de mon état, de mes désirs, de mes sentiments, de mes volontés, je les vois et je les sens en moi-même, pour ainsi dire, plus clairement et plus directement encore que l'oeil ne voit les couleurs ou que l'oreille n'entend les sons. Enfin je juge que le tout est plus grand que la partie, que tout fait a une cause, et j'énoncerais de même tous les axiomes des mathématiques, sans plus d'hésitation que je n'en éprouve à constater le phénomène sensible le plus ordinaire. Ce sont là autant de formes de l'intuition, autant de connaissances intuitives, on devrait presque dire instinctives.

On pourrait étendre davantage encore cette définition et, sans abuser de l'analogie légitime des termes, considérer une autre sorte d'intuition, qu'on appellerait l'intuition morale : c'est la prise de possession à la fois par l'esprit, par le coeur et par la conscience, de ces axiomes de l’ordre moral, de ces vérités indémontrables et indubitables qui sont comme les principes régulateurs de notre conduite. Il y a une intuition du bien et du beau, comme il y a une intuition du vrai, seulement elle est plus délicate encore, plus irréductible à des procédés démonstratifs, plus résistante à l'analyse, plus fugitive et plus inexplicable, parce qu'elle se complique d'éléments étrangers à l'intelligence proprement dite, parce qu'il s'y mêle des émotions, des sentiments, des influences de l'imagination, des mouvements du coeur.

Pour éviter toute confusion et pour rester dans les limites exactes du sujet, nous ne considérerons ici l'intuition que comme opération intellectuelle ; nous ne traiterons de l'intuition morale que pour autant qu'elle consiste dans la perception de ce qu'on pourrait appeler des vérités premières de la raison et de la conscience.

Ainsi, en résumé, nous reconnaissons comme intuitifs les différents actes de l'esprit jugeant spontanément et affirmant indubitablement sur le seul témoignage des sens, de la conscience ou de la raison. Il y a intuition dans l'esprit quand il y a évidence dans l'objet qu'il considère ; et nous tenons pour également légitimes les diverses formes d'intuition, malgré leurs différences, parce que nous tenons pour également valables les divers modes d'évidence directe par lesquels la réalité ou la vérité s'impose à l'esprit.

Suite de l'article - II. DE L'INTUITION EN PEDAGOGIE et source : http://www.inrp.fr/edition-electronique/lodel/dictionnaire-ferdinand-buisson/document.php?id=2943



samedi 1 décembre 2012

Se ressourcer est essentiel

Avec toutes les mauvaises nouvelles qui fusent de partout, se ressourcer est vraiment essentiel. 



Se tourner vers la Beauté, la contempler, s'en imprégner...  s'unir aux cieux et à la terre, être cosmique, apaisé, en paix dans la profondeur de l'être.

La vie intérieure est importante. Combien de personnes l'ignorent, éparpillées à l'extérieur, sentant un malaise certain sans savoir comment le combler. 

De l'intérieur dépend la vision de l'extérieur, l'extérieur influence l'intérieur certes et les deux communiquent. Cependant la Vie intérieure est fondamentale pour se reconnecter à ses profondeurs qui ouvrent sur la liberté, la guérison et l'infini. 


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samedi 24 novembre 2012

"Il faut écouter les gens qui racontent l'au-delà"

Un article du Figaro, une interview de Jean-Jacques Charbonnier et Philippe Presles par Christophe Doré pour le Figaro Magazine, numéro spécial sur la Vie après la Vie.
Publié le 23 nov 2012


INTERVIEW - Médecin anesthésiste-réanimateur, Jean-Jacques Charbonier publie Les 7 bonnes raisons de croire à l'au-delà . Philippe Presles, médecin, auteur de Tout ce qui n'intéressait pas Freud , est un spécialiste de la conscience.


Jean-Jacques Charbonier et Philippe Presles répondent aux questions du Figaro Magazine. Crédits photo : Georges MŽrillon pour le Figaro Magazine/Georges MŽrillo



Le Figaro Magazine - En quoi les expériences de mort imminente (EMI), rapportées par des témoins a priori crédibles, interrogent la science?

Jean-Jacques Charbonier - Ce qui m'interpelle le plus, ce sont les cas de personnes en état de mort clinique capables de percevoir ce qui se passe autour d'elles et même à distance, alors que dans les quinze secondes qui suivent un arrêt cardiaque il n'y a plus d'activité électrique du cerveau décelable au niveau de l'électroencéphalogramme. Il faut se poser une question: la conscience peut-elle survivre à la mort de notre cerveau? Et si oui, d'où viennent ces informations que ramènent ceux qui ont vécu des EMI.

Philippe Presles - Il existe des situations proches de celles des EMI, ce sont les expériences d'hyperconscience. Dans ces moments précis de nos vies, le temps se ralentit, le bruit s'estompe, la perception de soi peut disparaître alors que l'on acquiert une faculté de vision très détaillée de son environnement. On peut aussi entendre une voix. Cela arrive dans des accidents de la route. Mais ces situations d'hyperconscience sont aussi vécues par les soldats au combat, les sportifs de haut niveau ou les concertistes en phase de concentration intense. J'ai pu recueillir des témoignages assez fort et troublants sur ce point.

Les EMI ne seraient-elles qu'une interprétation différente d'informations contenues dans notre cerveau?

J.-J. Charbonier - Je ne crois pas. L'information ne vient pas toujours de notre cerveau. Prenons l'histoire de Pierre Jovanovic. Il est sur une route à Los Angeles et, brusquement, il entend une voix qui lui dit: «Il faut plonger en avant.» Il le fait et une balle traverse le pare-brise et vient se loger dans son siège. Il existe des centaines de témoignages similaires. Et je ne compte pas les gens qui n'osent pas les raconter de peur de passer pour des hurluberlus.

P. Presles - La perception d'une voix se produit aussi en état d'hyperconscience. Cela m'est arrivé alors que je m'électrocutais. J'ai entendu ma voix me disant: «Tes jambes fonctionnent, cours dans la pièce à côté.» Ça m'a sauvé la vie. L'aptitude de faire vivre en soi un autre soi-même est propre à la conscience. Ensuite, certains témoignages ne s'expliquent pas encore, notamment les phénomènes de prémonition.

La science refuserait-elle d'admettre qu'elle se trompe quand elle affirme que notre conscience meurt avec nous?

P. Presles - Il est faux de dire que la science ne s'intéresse pas à ces phénomènes. On a découvert, par exemple, qu'en stimulant une zone du cerveau temporo-pariétal, on peut provoquer des vécus de décorporation (sortie de son propre corps, ndlr), ce qui correspond souvent à la première phase des EMI. Les témoignages d'expériences extraordinaires sont recueillis et étudiés de plus en plus sérieusement.

J.-J. Charbonier - La majorité des scientifiques sont curieux, mais dès qu'un phénomène les dérange, ils l'écartent. La théorie qui consiste à dire que le cerveau est un organe qui fabrique de la conscience n'est pas valable à mes yeux car elle n'intègre pas les expériences de mort provisoire et les phénomènes connexes, la médiumnité, la prémonition, la télépathie, les intuitions... Je propose une théorie, celle d'une conscience analytique reliée à nos cinq sens qui nous permet de nous situer dans le temps et dans l'espace. Mais cette conscience analytique fait un tel bruit qu'elle empêche notre conscience intuitive de nous parler... La conscience analytique s'efface avec la mort de notre cerveau et cela débloque tout.

Mais soyons clair, cette conscience intuitive qui survivrait à la mort et ferait partie d'un tout, ça s'appelle l'âme, et ce tout, l'au-delà. C'est un discours religieux?

J.-J. Charbonier - Je crois qu'il ne faut pas confondre avec le religieux. Je pense qu'il existe des champs de conscience universelle, composés de consciences ayant existé sur cette planète et venant de l'au-delà, et puis nos consciences intuitives que nous sommes rarement capables d'entendre.

P. Presles - N'allons pas trop vite. Si quelqu'un est effectivement mort cliniquement et qu'il «ressuscite», il y a deux hypothèses. La première, que la personne a effectivement ressuscité, et nous sommes dans le spirituel. La seconde, qu'elle n'était pas vraiment morte, que ces cellules ont continués à fonctionner suivant un mode que nous ne sommes pas encore capables de mesurer. A ce stade, il faut rester ouvert mais rigoureux.

Tout cela s'expliquerait-il par une grande méconnaissance du fonctionnement de notre cerveau?

P. Presles - Cette connaissance augmente mais reste faible par rapport à son immensité. Aujourd'hui, on peut dire que la complexité du cerveau humain est comparable à celle de l'Univers et ce que nous savons de l'Univers est formidable mais très limité.

J.-J. Charbonier - Je suis d'accord. Mais je persiste à dire que des témoignages prouvent que l'information n'est pas toujours stockée dans le cerveau. Le cas de Pamela Reynolds est très intéressant. Cette femme se fait opérer d'un anévrisme du cerveau. Les médecins arrêtent sa circulation cérébrale pendant plusieurs minutes et refroidissent son cerveau à 15,5 °C, température à laquelle aucun échange biochimique entre deux neurones n'est possible. Tous les temps opératoires sont rigoureusement notés pendant l'opération. À son réveil, Pamela Reynolds décrit toute son intervention, raconte les conversations, décrit les instruments du chirurgien... Elle n'a pas pu enregistrer ça avec son cerveau puisqu'il ne fonctionnait plus. Nous avons là une preuve scientifique, me semble-t-il.

P. Presles - En pratique, le cerveau de Pamela Reynolds a toujours été vivant et il n'a jamais arrêté de fonctionner. L'hypothèse qu'à cette température le cerveau fonctionne d'une manière différente ne peut pas être écartée. Une expérience japonaise avec une guenon chimpanzé est assez intéressante sur les niveaux de conscience. On lui présente dix chiffres, qu'elle voit quelques dizaines de secondes. On efface les dix chiffres et elle doit les repositionner. Etrangement, elle le fait sans erreur.
Des enfants qu'on soumet au même test n'arrivent à retrouver que quelques chiffres et les adultes sont très vites bloqués. Cela illustre que la conscience est une véritable surcouche de traitement d'informations. Cette surcouche nous permet d'analyser, d'approfondir, de nous projeter dans le passé et dans l'avenir, mais cela nous coupe aussi de beaucoup de perceptions. Dans les situations extrêmes, cette surcouche pourrait être amoindrie, nous ouvrant à nouveau à des perceptions intuitives, comme celles des animaux, par exemple.

La science, un jour, pourra- t-elle prouver l'existence d'un au-delà?

J.-J. Charbonier - Peut-être. A condition qu'on dépasse la science matérialiste qui domine aujourd'hui le débat scientifique.

P. Presles - Je réponds aussi peut-être, mais je n'aime pas opposer le matérialisme à une autre forme de science. J'aime l'approche de Descartes, le réductionnisme. Tant qu'on ne comprend pas un phénomène global, on le divise en sous-phénomènes jusqu'à ce qu'on en cerne un. Et ainsi de suite. Face aux questions que nous avons évoquées, il faut recueillir le maximum d'informations et définir rigoureusement les expériences pour espérer y voir clair un jour.

Source : 

samedi 17 novembre 2012

Soyez Différents

Soyez différents des autres pour être créatif

La différence tout est là, la différence créative. Rien ne sert de faire pareil que tous les autres, c'est se noyer dans la copie, néanmoins s'inspirer des oeuvres et des personnes que vous appréciez fais partie aussi du processus de création par la loi de l'interdépendance du Vivant.

Chacun est une expression unique de la Nature et de la Vie, soyez en confiance en vous mêmes. Les échecs font partis des réussites. La confiance est capitale pour développer ses capacités intuitives.

Testez, notez vos impressions, laissez vous aller à la rêverie, sachez que quelque part en vous, la Connaissance Est, elle vous soufflera ce qu'il est à savoir.

Le processus des questions est important pour stimuler l'intuition, il est utilisé autant chez les artistes que chez les scientifiques et les chercheurs spirituels. 



Peinture C215


A lire aussi : 


Comment se faire des amis ?

Dale Carnegie (1888-1955), dans le chapitre 1 de son livre, Comment se faire des amis, publié en 1936 et best-sellers internationales, ouvrage traduit dans presque toute les langues, présente son premier principe pour le succès dans les relations, de la prise de conscience que "quatre-vingt-dix-neuf fois sur cent, l'être humain se juge innocent, quelle que soit l'énormité de sa faute" comme Crowley, "l'homme aux deux revolvers, l'assassin, le gangster qui ne fumait ni ne buvait". Il prend en exemple John Wanamaker, le président Lincoln, Theodore Roosevelt, Mark Twain entre autres noms qui appliquèrent ce principe après des expériences contraires à celui-ci.




Voici quelques extraits afin de susciter quelques réflexions.

"La critique est vaine parce qu'elle met l'individu sur la défensive et le pousse à se justifier. La critique est dangereuse parce qu'elle blesse l'amour-propre et qu'elle provoque la rancune." 



"Au lieu de condamner les gens, essayons de les comprendre. Essayons de découvrir le mobile de leurs actions. Voilà qui nous rend tolérants, compréhensifs et bons. "Tout savoir, c'est tout pardonner."

Dieu lui même ne veut pas juger l'homme avant la fin de ses jours. De quel droit le ferions nous ?" 



Le Principe 1  est "ne critiquez pas, ne condamnez pas, ne vous plaignez pas." 



Pas facile n'est ce pas ? le plus important c'est surement de remarquer quand nous prenons le mauvais pli de se laisser aller à la colère, à la condamnation, à la critique quand elle blesse l'amour-propre et de changer ce comportement, de se poser des nouvelles questions pour mieux comprendre autrui, même si la réflexion se fait après coup. mieux vaut tard que jamais... pour changer de paradigme.


Ce qui n'empêche pas de dénoncer les dictatures et les abus de pouvoirs à tous niveaux. 


Dale Carnegie sur You tube, ce livre en audio-book en américain, en 8 parties. Pratique pour faire coup double pour ceux qui s'entrainent à l'américain. 

https://www.youtube.com/watch?v=i49Z92_NSxI








A Lire aussi : 




mercredi 7 novembre 2012

Entrée des médiums à la Maison Victor Hugo


Spiritisme et Art d’Hugo à Breton
Maison de Victor Hugo à Paris
18 octobre 2012 – 20 janvier 2013


Cette exposition propose un regard historique sur les productions artistiques du spiritisme, étranges et involontaires, dont les médiums ne pensaient même pas être les auteurs mais les attribuaient à des voix et des mains d’outre-tombe.
En septembre 1853, suscitée par la visite de Delphine de Girardin à Jersey, la pratique des « tables parlantes » devient l’occupation principale de la famille Hugo. Jusqu’en octobre 1855, les tables dictent, dessinent même, exerçant une influence majeure sur la pensée et la création de Victor Hugo. Sous les mains de son fils Charles, le médium de ces séances, elles confirment du sceau de l’au-delà, la vérité d’un fonds d’idées philosophiques préexistant et qui, enrichi, va irriguer l’œuvre et le bouillonnement poétique et littéraire à venir.
En 1933, André Breton publie dans la revue Minotaure, « Le Message automatique » qui constitue une véritable entrée des médiums sur la scène artistique et la reconnaissance de leur rôle dans l’accroissement du domaine de la création vers les zones inconnues ou tout juste défrichée de notre inconscient.


Se donnant ces deux dates pour limites, l’exposition tente de rendre sensible le surgissement d’une nouvelle esthétique et d’un nouvel imaginaire qui vont, entre autres, alimenter le surréalisme ou grossir le flot de l’art brut.  Elle s’appuie sur des œuvres rarement exposées, sinon inédites, mises en relation avec les productions « littéraires » dictées par les tables.
Parmi les médiums se côtoient l’écrivain, le mineur ou l’employée, le modeste prend place à côté du  génie pour lever le voile sur le merveilleux. Cette exposition leur rend hommage à travers les œuvres de Victor et Charles Hugo, Victorien Sardou, Fernand Desmoulin, Hélène Smith, Gustave Le Goarant de Tromelin, Hugo d’Alesi, Augustin Lesage, Marjan Gruzewski, Marthe Béraud, Franek Kluski, Man Ray, Robert Desnos, André Masson, Yves Tanguy, Nadja, Nina Karasek, Madge Gill, Philippe Deloison… et d’anonymes.
 « Si la science ne veut pas de ces faits, l’ignorance les prendra » déclarait Victor Hugo. L’exposition insiste aussi sur le mouvement d’étude suscité par les phénomènes spirites et en particulier sur la métapsychique – grâce à l’aide de l’IMI (Institut métapsychique international) –  qui a tenté de les comprendre, ouvrant une voie de réflexion sur les capacités de l’esprit humain et de l’inconscient.

Source : 
http://www.paris.fr/loisirs/musees-expos/maisons-de-victor-hugo/prochainement/rub_5852_actu_118787_port_24601


Lire aussi cet autre article bien illustré sur cette exposition, sur le blog du Poignard Subtil.
http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/archive/2012/10/13/entree-des-mediums-spiritisme-et-art-de-victor-hugo-a-andre.html


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Art sous influences, expo à voir


Arts sous influences

15 février - 19 mai 2013

A la Maison Rouge du 15 février au 19 mai 2013 
l'ouverture au public du 15 février au 19 mai 2013

La maison rouge présente, de février à mai 2013, Arts sous influences, un ensemble  d’œuvres, de documents, de films sur le thème des rapports entre les arts plastiques et les produits psychotropes. Depuis la nuit des temps ou plutôt l’aube de l’humanité, nos semblables ont croisé sur leurs chemins des substances psychoactives, plantes, champignons, macérations diverses  et ces rencontres ont entrainéstupéfaction, intoxication, dépendance, accès mystique, soulagement, mort, voire illumination.  
Les artistes, toujours à la recherche d’accès à la création, de passages, de déclencheurs, de transgressions, de stimulations, de routes vers des imaginaires transmissibles, ne pouvaient guère éviter d’en tenter les effets.

commissaire de l’exposition : Antoine Perpère


La Maison Rouge  

Fondation antoine de galbert  

10 bd de la bastille – 75012 Paris  
www.lamaisonrouge.org   
info@lamaisonrouge.org   



Entrée des médiums


Une émission France culture, animée par par Aurélie Charon, l'Atelier intérieur.

Numéro 10 - Entrée des Médiums
29 octobre 2012

L'Atelier intérieur s'ouvre aux voix d’ailleurs, les revenantes. C’est l’entrée des mediums ce soir. Et c’est l’entrée des artistes. De ceux qui sans le savoir, sans le vouloir, en cherchant l’invisible, ont fait de l’art. Parce qu’on a tous des périodes spirites -c’est-à-dire des moments de silence, à écouter l’inconnu. Des formes d’envahissements par d’autres corps. À l’écoute d’un message qu’il faudrait décoder. Peut être faire passer. Ce serait juste : écouter un peu plus fort qu’à l’habitude sa pensée. Deux jours avant la nuit d’Halloween, on avance sous influence… du soleil noir. Pour écouter ce que nous dit la « bouche d’ombre »… pour aller au-delà d’une parole toute humaine. De ce qui est « normal ». Appelons un peu d’extraordinaire. Un nouvel imaginaire.  L’image de départ ce soir serait celle-là : on est en 1853. Marine Terrace. Le dispositif est en place : pour une séance de tables. Delphine de Girardin s’inviterait dans le studio comme elle s’est invitée chez Victor Hugo. Les tables parleraient. Les voix s’élèveraient, et l’encre coulerait. Je voulais coller cette image à celle de Gérald Kurdian, performer des temps modernes, qui voit la scène comme une zone hallucinogène, puisque c’est l’endroit rituel de l’apparition et la disparition. Parce que l’art trace le surréaliste : on entre dans la période des sommeils. Le réel aura seulement les limites qu’on lui imposera. Adviendra ce qu’on pense impossible. C’est croire en de nouvelles capacités de l’esprit. On sera en prise à la fluidomanie. Tout commence par un silence. Il permettrait d’entendre : qui bouge derrière nous, qui vit derrière nous, qui respire, en plus de nous. Ce sera, une heure durant : la fin des temps ordinaires. Restons ouvert, à la médiumnité de la vie : et le merveilleux viendra non d’ailleurs mais, soudain, peut-être juste du génie de l’esprit.

Parce que dans deux jours c'est Halloween, et qu'à Paris vient de s'ouvrir l'exposition Spiritisme et art d’Hugo à Breton(jusqu'au 20 janvier à la Maison Victor Hugo). Le chemin ce soir est spirite : ce sera une transmission de pensée entre vous et nous. Le fantasme étant de faire du silence l’heure qui vient, pour faire tout entendre. On ira du rituel de la table à celui de la scène, le studio est un peu plus que normal, préparez vous, au magnétisme et à l’entrée des mediums, on est en direct et ça commence maintenant. Pour l’entrée des mediums, dans la vie et dans l’art ce soir, voilà ceux qui sont là :

Renaud Evrard, psychologue clinicien, spécialiste de la métapsychique : Institut Métapsychique International (IMI). Ses recherches portent sur l’expérience de hantise, l’occultisme.

Karim Charredib, vidéaste, enseignant à Paris I, spécialiste de la figure du zombie, sur laquelle il écrit sa thèse. 

Pour la mediumnité de la scène, Gérald Kurdian, musicien, chanteur pop, performer, avec The magic of spectacular theater, au Théâtre de la Cité Internationale du 9 au 16 novembre, dans le cadre de New Settings avec la Fondation Hermès.

Pour les sons de l'étrange : Nori Ubukata,  et son instrument le Theremin, qui se joue avec les mains, mais sans le toucher.




lundi 5 novembre 2012

Visite de la bibliothèque akachique

Pour accéder aux mémoires akachiques

Par le rêve et la visualisation créatrice

Par Penney Peirce

Avez vous visité la bibliothèque ces derniers temps ?

Si vous rêvez d'une salle de classe, d'une conférence ou que vous surfez sur l'Internet à la recherche d'informations, il peut s'agir d'une visite des zones mentales et causales supérieures pur accéder à de informations personnelles ou planétaires sur un lointain passé ou sur le futur. Si vous rêvez que vous êtes dans une bibliothèque, que vous examinez d'anciens livres dans un grenier, que vous trouver des parchemins cachés dans une grotte ou des secrets que certains croient enterrés sous le sphinx, vous sollicitez la conscience collective et la mémoire de la planète pour étendre votre savoir.

Imaginez un endroit où se trouverait la connaissance de tout ce qui s'est jamais passé sur terre et dans notre système solaire, dans les moindres détails. Cette même "bibliothèque" contient aussi la connaissance du futur. En métaphysique, c'est ce qu'on appelle Akhasa ou Enregistrements akachiques - et beaucoup de clairvoyants pensent qu'ils s'agit d'une véritable bibliothèque.

Essayez cet exercice de méditation pour susciter les images d'une bibliothèque dans votre esprit intérieur, et demandez à la visiter dans vos rêves ainsi que dans la méditation, surtout si vous cherchez à recevoir des directives :

Visite de la bibliothèque akashique

1. Fermez les yeux, soyez centré et calme. Dans l'espace devant vous, imaginez une magnifique bibliothèque sur une colline. Grimpez sur le chemin conduisant aux immenses portes d'entrée, où un gardien vous accueille. Promenez-vous dans les grandes pièces et remarquez les interminables couloirs remplis d'étagères à perte de vue. Les étagères contiennent des livres, des parchemins et des tablettes d'argile gravées. Dans une autre salle, vous voyez des objets anciens et des objets futurs avec des descriptions précises de leur mode d'emploi et la mention de leurs inventeurs.

2. Laissez votre corps décider de quel côté il veut aller et quand il veut tourner dans l'une des allées. Tôt ou tard, un des livres attirera votre attention d'une manière spéciale. Vous verrez alors que c'est "votre" livre, celui qui décrit l'histoire de votre vie. Prenez-le, et emmenez-le avec vous dans une salle de lecture privée.

3. Dans la salle de lecture, ouvrez le lire et voyez son organisation. A-t-il une table des matières, un index ? Allez directement à la section relative à votre vie actuelle et regardez les pages précédentes. Y a-t-il des illustrations ? Une explication sur le but intérieur des évènements passés de votre vie ? Si vous croyez à la réincarnation, remontez au moment de votre naissance puis au temps entre deux vies qui a précédé, puis à la fin de votre existence précédente. Vous pouvez aussi aller de l'avant. Si vous ne comprenez pas bien, appuyez sur un bouton et un guide viendra vous aider. A la fin, allez replacer le livre sur son étagère.

4. Une période de l'histoire vous passionne-t-elle ? Un mystère vous intrigue-t-il ? Recherchez les livres qui décrivent cette histoire ou élucident ce mystère.

5. Revenez à l'état normal de votre conscience et notez ce que vous avez découvert.


Les rêves pour les nuls, Penney Peirce, First Editions, 2001.


Mémo : méditer et porter votre attention sur la respiration, fermer les yeux.






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samedi 27 octobre 2012

Sur la Mort et l'Au-delà dans les Traditions Spirituelles

Les producteurs des «Chemins de la foi» mettent en commun leurs temps d'antenne pour parler de la mort. Cette émission propose d'évoquer les sentiments humains, les pratiques sociales et collectives, mais également les grandes convictions spirituelles ou religieuses, qui sont portées par des textes et des traditions multimillénaires. Comment appréhende-t-on la mort dans notre société ? Où et comment meurt-on aujourd'hui ? Quel accompagnement propose-t-on aux personnes en fin de vie et à leurs proches lorsque la mort survient ? Quelles sont nos représentations de l'au-delà ? Quelle influence exercent-elles sur notre manière de vivre ? Que proposent les religions ? Sophie Davant accueille sur le plateau des théologiens et des témoins appartenant aux traditions bouddhiste, musulmane, juive et chrétienne.


Cliquez ici pour regarder cette émission.


A Voir aussi : 
Sur la Spiritualité et l'Au-delà par le Père François Brune
Conférence de Jean-Jacques Charbonnier sur l'au-delà
Le film Nosso Lar, d'après les médiumnités de Chico Xavier - Exceptionnel -
Témoignages de NDE



lundi 22 octobre 2012

DJOHAR si AHMED - Du fluide éthérique mesmérien à l'expérience actuelle de la transe : dimensions psychédéliques, métapsychiques, surréalistes et thérapeutiques

Djohar Si Ahmed est docteur en Psychologie et Psychanalyste. Dans Comment penser le paranormal ? (Ed. l'Harmattan, 2006), elle trace des points de convergence entre deux champs habituellement hermétiques l'un à l'autre : la psychanalyse et l'étude du paranormal. Elle s'intéresse également aux états altérés de la conscience, faisant ainsi écho à la proposition de Christoph Keller .


Pour écouter la conférence de Djoher Si Ahmed au Centre Georges Pompidou en mars 2011. 

vendredi 12 octobre 2012

Le paradis existe, un neurologue sceptique en revient !


Eden Alexander est un neurochirurgien américain reconnu, professeur de neurologie à l'université d'Harvard et de Virginie, qui ne croyait pas une seule seconde aux balivernes des personnes racontant leur expérience de vie après la mort en sortant du coma.
Mais un jour de novembre 2008, il tombe dans le coma après avoir été frappé par une méningite foudroyante.
Après une semaine passée dans un coma profond où son cerveau ne donnait aucun signe d'activité, l'homme se réveille et raconte sa propre expérience, une « odyssée lumineuse et parfaitement cohérente ».
L'homme en a même fait un livre, Proof of heaven (Preuve du paradis), dans lequel il décrit son voyage au paradis et l'hebdomadaire Newsweek en fait sa Une et un long article.
Le médecin raconte : « au début de mon odyssée, je me suis retrouvé dans un endroit rempli de gros nuages roses et blancs
[…] . Bien au-dessus de ces nuages, des êtres chatoyants se déplaçaient en arc de cercle dans le ciel, laissant de longues trainées derrière eux. Des oiseaux ? Des anges ?[…] Aucun de ces termes ne fait vraiment justice à ces êtres qui étaient différents de tous ce que j'avais pu voir sur terre. Ils étaient plus avancés. Des êtres supérieurs ». Il relate également sa rencontre avec une femme : « elle était jeune, je me souviens d'elle dans les moindres détails. Elle avait des pommettes hautes, et des yeux incroyablement bleus ainsi que des tresses châtains qui encadraient son beau visage ». Il explique qu'ils se déplaçaient tous les deux sur les ailes d'un papillon. « En fait, des millions de papillons nous entouraient[…] . C'était comme une rivière de vie et de couleur se mouvant dans les airs ». Si cela ressemble à une grosse hallucination, le neurochirurgien reste quelqu'un de très crédible et a annoncé vouloir passer le « reste de sa vie à enquêter sur la nature véritable de la conscience, et prouver à ses pairs scientifiques mais aussi au reste du monde que nous sommes bien plus que seulement nos cerveaux ».

Un article de la dépêche, source :