mardi 22 juillet 2014

Comment guérir grâce au principe universel de la guérison?

Par le Dr Frederick Bailes

Le corps de l'homme est le corps de Dieu


"Toutes choses furent faites par Lui, et sans Lui rien ne lui fait de ce qui est fait." 


Dieu fait une chose en devenant cette chose. 


C'est le seul procédé par lequel Dieu est jamais créé quoi que ce soit. Ainsi, le corps de l'homme est-il le corps de Dieu. L'Esprit ne saurait être limité en aucune façon et l'homme est l'Esprit incarné. Toute limitation sur laquelle peine l'homme est purement et simplement une croyance erronée en la réalité d'une chose qui, en vérité, est irréelle. La libération arrive lorsque l'homme le comprend et ose revendiquer son émancipation totale de la domination de cette croyance erronée en  la maladie. 


L'Esprit ne désire aucune limitation pour lui-même. IL ne peut donc désirer aucune limitation pour l'individu. Lorsqu'on comprend que l'on ne demande pas de grande faveur à Dieu en cherchant la délivrance de la maladie, mais que l'on revendique purement et simplement ce qui faut toujours la volonté de Dieu pour l'homme, on aura plus de confiance en sa propre capacité à secouer l'esclavage de la peur qui paralyse un si grand nombre d'entre nous. C'est la peur qui est la maladie, la manifestation physique n'étant que la réflexion de cette peur.


Tout malade est souffrant parce qu'il oppose un défi aux desseins de l'Esprit. Tout malade s'est écarté de la volonté de Dieu à cet égard. Lorsqu'on comprend cela et que l'on décide de revenir à la volonté de Dieu, chaque loi dans l'univers commence à coopérer avec l'individu pour son rétablissement. 

Notre santé relève de notre propre responsabilité. 

Personne d'autre ne peut nous la donner ni nous l'enlever. Il nous faut changer en esprit. Mais au moment où ce changement a été accompli, où nous avons renversé notre attitude antérieure contre le flot de la santé universelle, nous sommes portés en avant sans effort par les courants universels de la santé.

Comme nous l'avons répété maintes fois, l'effort opérant la guérison ne nous appartient pas. A nous de faire notre choix et d'avancer avec le fleuve. Alors, l'absence de résistance à la Loi universelle qui en découle signifie qu'une fois de plus nous sommes "en harmonie avec l'Infini" et nous comprenons que Jésus affirmait la pure vérité en déclarant : "Le Père en moi, c'est Lui qui fait les oeuvres."


La santé est chose simple


La santé est une chose simple, mais nous l'avons rendue compliqué et difficile. Avoir une bonne santé c'est reconnaître que le corps de l'homme est une Présence vivante, tout comme l'est l'univers ; qu'il n'est pas nécessaire de faire des efforts et de lutter pour jouir de cette bonne santé, et que la perfection spirituelle est déjà présente attendant que nous la reconnaissions.

Il n'y a pas longtemps une dame me disait : "Depuis que je suis une petite fille, je dois employer des laxatifs. Maintenant, à soixante-dix ans, je crois qu'il est trop tard pour rectifier la situation. Pensez-vous qu'il serait possible de créer la perfection à présent ?" Ma réponse fut : "La perfection est là maintenant, et a toujours été là, mais vos parents vous enseignèrent qu'elle n'y était pas, et pendant les années qui se succédèrent vous avez continué à vous dire à vous-même qu'elle n'y était pas. Vous pouvez faire de l'expérience d'une libération complète des laxatifs pour le reste de votre vie, si vous voulez permettre que dette croyance erronée en l'imperfection soit guérie."

Il n'y a plus de laxatifs dans cette maison aujourd'hui et depuis plusieurs mois, nul besoin d'eux ne s'est manifesté. Un miracle ? Non ! C'est le fonctionnement d'une machine qui était toujours destinée à fonctionner normalement, mais qui, pendant soixante-dix ans, en avait été empêchée par une croyance déformée. 

La maladie est le plus grand miracle de la vie, car elle est la négation de la loi universelle. La santé est la chose la plus normale dans l'existence. Tout individu peut l'avoir qui cessera de se dire qu'il ne peut l'obtenir, et qui s'approchera d'elle du point de vue de la Loi universelle.

Comment Jésus guérissait ?


Jésus prenait les gens au niveau où il les trouvait. En certains cas il énonçait sa parole et ils étaient guéris, en d'autres cas il touchait les malades. Dans un cas au moins, il usa de moyens matériels : lorsqu'il oignit d'argile les yeux de l'homme aveugle. Il savait que l'argile ne possédait en elle-même aucune vertu capable de guérir, mais il reconnut que cet homme avait besoin de la béquille d'un support matériel et n'hésita pas à s'en servir. mais plus profondément, Jésus savait aussi que la guérison était accomplie par l'activité d'un Principe guérisseur identique à celui qui guérissait lorsqu'il énonçait sa parole.

Ceux qui venaient à lui différaient grandement en leur niveau mental d'acceptation. Quelques-uns furent guéris à distance, dans des contrées avoisinant le lieu où il se trouvait, d'autres se tenaient éloignés et l'imploraient, d'autres encore se pressaient autour de lui. Une pauvre femme sentit qu'elle serait guérie si elle pouvait seulement toucher le bord de son vêtement. Admettons que les gens diffèrent en leur perception spirituelle et varient en leur capacité de recevoir la guérison, et en même temps rappelons-nous que nous avons affaire à une Loi parfaite, susceptible d'opérer d'une façon parfaite là où le niveau d'acceptation est élevé.




Votre esprit peut vous guérir
Le principe universel de la guérison

Edition Dangles









Paroles qui font écho aux mots d'Amma ci-dessous.


Amma lors d'un darshan

Il est possible de devenir le seigneur de l'univers entier. Vous avez le potentiel en vous, mais vous devez faire des efforts. Actuellement vous êtes déjà le seigneur de l'univers, mais vous êtes entrain de rêver que vous êtes un mendiant. Quand vous arrêterez de rêver, vous réaliserez la vérité et vous vous réveillerez à la Conscience de Dieu. 
Amma


A lire aussi 
La puissance de l'optimisme
La guérison, la foi et la science
Larry Dossey, les sources de la guérison


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire