Cet après-midi-là, avant de m’enseigner une nouvelle position de mains pour les rendre magiques, Dona Magdalena m’a dit : « Ce que je vais t’enseigner peut te paraitre très simple, mais comme toutes les choses sacrées, c’est comme l’encre d’un poulpe… L’animal lance son encre et l’océan change : elle l’a inséminé. La tache mystérieuse, au fil des ans, des siècles, se développe jusqu’à comprendre toute l’eau. Maintenant et pour toujours l’océan est teinté de poulpe… Comprends-tu ? Le poulpe n’a plus de raison d’être, il a accompli sa mission, et disparaît… L’autre fois tu as essayé de me photographier, je te l’ai interdit. Je sais aujourd’hui que tu enregistres ma voix dans cet appareil… Je ne veux que rien de personnel ne reste de moi dans ce monde. Ma personne est sans intérêt. Ce que je t’enseigne, qui est pour tous, c’est cela qui est intéressant. Oublie mon visage, note ce que je vais ensuite te dire et brûle ces bandes, que ma voix aussi soit effacée. Je ne suis pas une personne, je suis l’encre du poulpe. »
Maintenant joins tes deux mains à la hauteur de ta poitrine, comme si tu priais. Mais ne pense pas que tu pries ni que tu salues ni que tu remercies. Concentres-toi dans le Dieu-Déesse de tes entrailles, et sens que tes mains sont ensemble. Imagine maintenant que tu as du miel dans les oreilles et écoute :
Il faut travailler avec le concept de Dieu-Déesse, si on ne le fait pas, on ne progresse pas. Quand l’être est un temple, c’est parce que Dieu-Déesse l’habite, quand l’être est une maison, elle est consacrée à Dieu-Déesse, quand le corps est nettoyé, il l’est pour recevoir Dieu-Déesse. Il faut qu’à tes mains viennent les organismes angéliques et Dieu-Déesse. C’est cela l’eau qui arrive à la perfection, Dieu-Déesse est l’eau bénite, Dieu-Déesse boit de cette eau bénite, parce que cette eau est Dieu-Déesse lui/elle-même, par conséquent, il/elle peut boire de lui/elle-même, c’est ce que tu lui donnes, qui correspond à la nature divine. C’est une eau de laquelle tu n’as pas à avoir honte, tu ne dois pas avoir honte de la divinité. C’est une offrande, et l’offrande doit être digne de la divinité. Quand tu donneras une fleur, n’apporte pas une fleur quelconque, mais apporte la meilleure fleur que tu trouveras, donne le meilleur de toi. Ceci est digne de la divinité intérieure, il importe peu que tu aies la foi ou que tu ne croies pas, l’important c’est d’être concentré, de penser que ce que tu donnes est digne d’un Dieu. Pour que l’eau soit digne de Dieu-Déesse, il faut que quelqu’un la produise. Le sang que tu as dans tes mains est le sang du Christ.
Comme notre vie, notre société, ce n’est pas parfait, ce qui devrait être uni est séparé, la désunion règne dans notre vie ; nous avons senti la désunion du père et de la mère, même s’ils ont vécu ensemble ils n’ont pas été unis, il y a eu de la désunion entre les frères, de la désunion entre le sexe et le corps, entre le corps et l’âme. Nous avons vécu la désunion, la désunion sentimentale, la désunion de lieu, les désunions qui arrivent de l’extérieur, qui nous construisent et qui nous séparent intérieurement. C’est pourquoi on ne peut pas bien rassembler les deux mains, parce qu’il y a une désunion intérieure entre la gauche et la droite.
Cette position de mains est très simple, c’est le premier temple qui unit le corps, le cœur, le sexe et l’esprit, et on unit ensuite la quintessence. On met la paume avec l’autre paume, l’index avec l’autre index, et de-même avec les autres doigts, le semblable avec le semblable, puis les paumes. Serres-les. Sens que tu saisis l’obscurité, l’obscurité, encore plus, plus profond, noir, noir, encre, rien, et dans le centre l’union, on arrive à Dieu-Déesse, à l’adoration.
C’est un geste d’adoration, mais on ne peut pas arriver à l’adoration si l’union complète de la droite et de la gauche ne se fait pas, les deux mains tombent en union totale, c’est l’union de tout ce qui est séparé en nous, notre femelle et notre mâle, notre esprit est uni avec le cœur, avec le sexe, avec le corps. C’est la franchise parfaite, la vie intérieure et en même temps, la promesse de l’adoration. Quand on parle d’adoration on perçoit cette union, et il faut bien l’étreindre car c’est une chose précieuse. Uniquement en étant uni en soi-même on peut recevoir l’autre, si on n’est pas uni en soi-même on ne peut pas être uni à l’autre.
C’est l’union du corps et de l’esprit, parce que nous n’avons pas un corps et un esprit, mais une union des deux. C’est l’union de ce monde et de l’autre monde, parce qu’il y a un autre monde, un monde invisible qui est tout ce qu’on ne voit pas mais qui existe. C’est l’union du monde avant la vie et après la vie, on vit dans les deux mondes en même temps. On unit ce qui est connu et ce qui n’est pas connu (parce que Dieu-Déesse ne peut pas être connu/e), s’unissent l’humain et le divin, c’est l’union complète de tout ce qu’on est et de ce qui n’est pas connu. On s’unit, on crée l’unité en elle.
Il y a une action qui s’enrichit, parce que l’esprit, le sexe, l’émotionnel et le corps sont enrichis, tout est enrichi. Avec l’acceptation vient la richesse, avec la richesse vient la joie, le cœur bat entre les mains et on ne peut pas tuer cette union, on peut seulement détruire ce qui est séparé, ce qui est uni est indestructible. Les manifestations séparées peuvent être détruites parce qu’elles sont faibles, mais quand on a l’unité en nous on ne peut pas être détruit, tu as une défense complète, qui n’est pas une défense mais une unité parfaite.
Serre bien les paumes entre-elles pour exprimer le désir d’union, de contemplation intérieure. Mais, qu’est-ce que cela signifie et pourquoi parle-t-on d’adoration ? Parce qu’on commence à comprendre que l’union qu’il y a n’est pas supérieure, qui il y a un état supérieur ; quand il y a une union on comprend qu’il y a un niveau supérieur, par conséquent on adore et on accepte ce niveau supérieur de l’être, qui est le niveau de la collaboration, de la contemplation intérieure, de l’union parfaite. En lui tu as toutes les possibilités, rien en toi n’est combatif, c’est une collaboration complète : ton esprit, ton émotionnel, ton sexe, ton corps, vont collaborer pour ta santé, ils ne vont pas l’abîmer ; ton émotionnel ne va pas abîmer ta santé ni ta vie économique ; ta recherche économique ne va pas abîmer ta vie émotionnelle ; ton esprit ne va pas endommager ton corps ; ton corps va apprendre les ordres de ton esprit ; le monde invisible ne va pas tracasser le monde visible et vice versa, l’esprit ne va pas tracasser la matière, la matière ne va pas tracasser l’esprit. C’est une acceptation parfaite et dès qu’on arrive à l’unité, cette unité est acceptée par la divinité.
Il faut faire l’unité et à ce moment-là, c’est l’unité avec la divinité. On peut l’adorer, et quand le secret de cette position est révélé tu peux te diriger vers le dieu intérieur de l’autre, parce que tu peux voir l’autre dans son unité, tu peux voir l’unité de l’autre. C’est ce qu’enseigne l’unité, et à partir de ce moment-là, jamais tu ne te vas te diriger vers l’autre en pensant seulement à sa tête, ou à son caractère ou à son émotionnel ou en pensant seulement à son corps, par sa sexualité, à ce moment-là tu peux adorer l’autre dans sa totalité et dans sa divinité.
Cette position de mains est importante, cruciale, faut bien fermer les mains avec ferveur. Incline maintenant tes mains ensemble vers l’avant, vers les autres. Parce que tu vas vers l’humanité avant tout, et tu vas vers l’élaboration de l’unité.
Par cette position, tu fais avec toi même un contrat d’unité, il n’y aura plus aucun aspect de toi que tu vas dédaigner, tu ne te mets pas à penser à autre chose que ce qui réclame ton attention, l’intellect, je le pense, l’émotionnel, je le pense, mon corps je le prends en considération, ma réalisation je la prends en compte. Travaille sans conflit avec toi même dans la réalisation de ton unité et la réalisation de ton unité est l’adoration de l’unité, la reconnaissance de l’unité du monde et des autres êtres sociaux. Tu cesses de combattre contre toi-même à tout niveau, tu cesses d’être en conflit contre toi-même, ton esprit ne se retourne pas contre ton corps, ton corps ne se retourne pas contre ton esprit, tu acceptes ton corps, tu acceptes ton esprit. Tu ne veux pas être un autre, l’autre n’est pas la solution, la solution c’est ton unité. Tu te recrées dans ton unité, parce que quand tu n’as pas l’unité tu es fragmenté, tu es mutilé.
L’un et l’autre sont dans une position de collaboration, tout collabore, une main collabore avec l’autre, un doigt avec l’autre ; on entre là dans cette phrase de l’évangile : « Aides-toi toi-même et Dieu t’aidera ». Il y a une adoration de l’unité de l’autre, c’est-à-dire, tu reconnais la valeur de l’autre, il y a une révélation, cela te révèle ta valeur, tu vas te reconnaître et tu vas reconnaître l’autre, toi dans ton unité, lui dans son unité, il s’agit d’égalité à égalité dans les relations, de relations dans la perfection. C’est l’adoration de l’autre, parce que si c’est bien fait, on éprouve un grand plaisir avec l’autre, en ce moment tu n’as rien demander à l’autre, ni rien àdétruire, c’est la relation humaine dans sa plus haute perfection. La perfection des deux dimensions, pourquoi il y a le haut et le bas, l’arrière et l’avant, la gauche et la droite, le centre et la surface, la lumière et l’ombre.
Source :
http://plancreateur.wordpress.com/2011/07/13/pensee-magique-13-%e2%80%a2-les-enseignements-de-dona-magdalena-3/
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