Quand le coeur se ferme suite à une déception sentimentale, la vie devient morne et triste, la fadeur s'installe et la route se rétrécie et l'âme s'ennuie oubliant sa nature d'aimer sans attachement. En étant dans la peur d'aimer par peur de souffrir, la personne s'englue dans le matérialisme ambiant et la méfiance apparait. Des personnes deviennent suspicieuses et vieillissent avec la haine de l'autre. Alors tu ne vas pas te laisser faire avec cette morosité et tu te permet de nouveau la Joie et la Vie, car toutes tes cellules vibrent au son de l'Infini OM.
Les voies de l'Intuition et de l'Imagination - Connaissance de Soi et Spiritualité -
mercredi 14 décembre 2011
mercredi 7 décembre 2011
la mémoire dans la création littéraire
Dans le travail de l'écrivain, une bonne part vient de l'inconscient; c'est dans ces profondeurs que le dernier mot est écrit bien avant que le premier n'apparaisse sur la feuille. Les détails de notre histoire, nous ne les inventons pas, nous nous les rappelons.
John Irving, La fin d'une liaison, auteur du Monde selon Garp, son quatrième roman.
dimanche 23 octobre 2011
Sur le Tarot de Marseille
"Je veux ici rendre hommage au Tarot, ce formidable outil à penser et à développer l’intuition qui m’a permis d’intégrer toutes les connaissances tirées de la lecture et de l’expérience, qu’elles soient spirituelles, psychologiques, philosophiques ou artistiques. Le Tarot est une structure fascinante, un temple intérieur à l’architecture si bien équilibrée qu’il peut servir de tuteur à une foule de développements théoriques."
Alexandro Jodorowsky
Métagénéalogie, Jodorowsky et la corrida
Même si j'apprécie beaucoup l'Oeuvre de Alexandro Jodorowsky, il est possible et bien heureusement de ne pas être en accord sur tout.
J'écrirais un autre article pour mieux présenté ce Livre qui est un trésor de Travail et d'Analyse.
Je suis entrain de lire Métagénéalogie sur la transmission familiale des ancêtres, les répétitions, les pièges et les trésors de l'arbre généalogique, un aboutissement d'un travail de 40 années d'analyses et d'expériences, les exercices que les auteurs proposent utilisent autant l'imagination que l'intuition pour y répondre. Je reconnais bien là Alejandro Jodorowsky comme Artiste Génial, d'ailleurs il met à l'honneur les artistes et la création. Mes études auprès de lui date de 1997 pendant 1 an et demi, Tarot et Psychogénéalogie, le plus important c'est passé dans le silence. Le Tarot que je pratiquais depuis les années 1986. J'étais aussi super fan de Jodo comme scénariste de bande dessinée dans les années 80. J'écrirais à son sujet dans un livre en cours. Et je félicite Marianne Costa pour son travail de synthèse et de pédagogie sans qui ce livre n'existerait pas.
Cependant ce que je lus quelques jours plus tard, à la page 486 m'est totalement incompréhensible, comment peut il comparer la corrida au processus de la guérison chamanique et la décrire comme un art, à moins qu'il se soit mal exprimé et dans ce cas là, j'aimerais bien que Alejandro Jodorowsky me réponde dans les commentaires, pourquoi pas ? pour tout le monde !!! ou alors s'il préfère en privé. Merci d'avance de lui faire passer le message.
Voilà le passage :
"La personne en transe cesse de s'observer, se dissout en elle-même. Et en se fondant en elle-même, elle se fond aussi dans la réalité extérieure : l'espace entier est son corps, sans possibilité d'erreur. Les amateurs de corrida captent parfaitement le moment où le torero "entre dans le lieu" (entra en el sitio) formant une unité avec le taureau dans laquelle il n'y a plus deux adversaires mais deux corps complémentaires qui dansent, unissant la vie et la mort. L'animal et l'homme, avec des mouvements qui semblent dictés par leur public, habitent une dimension distincte de ce que qu'on appelle "le réel", dans laquelle il n'y a plus la place pour une erreur fatale, où tout est juste, parfait et beau. C'est ainsi que procèdent les chamans et guérisseurs populaires : pour eux la thérapie n'est pas une science mais un art. Ils se dissolvent dans le patient et entrent avec lui "dans le lieu".
La corrida à notre époque, si nous voulons un monde meilleur, n'a plus lieu d'être. Je ne veux pas juger les générations passées qui suis je pour juger, cela fais partie de l'évolution de l'espèce humaine que d'aller vers plus de compassion et de conscience.
Victor Hugo écrivait "Torturer un taureau pour le plaisir, pour l'amusement c'est beaucoup plus que de torturer un animal, c'est torturer une conscience !".
"Deux corps complémentaires qui dansent, unissant la vie et la mort... où tout est juste, parfait et beau." de quelle beauté parle t'il ? s'est il posé la question du point de vue de l'animal ? est ce que le taureau est content d'être là ? est ce que le taureau se sent unifié au torréro ? et finalement l'arcane La Force pourrait représenté notre relation avec l'animal, pourquoi tuerais je l'animal ? l'arcane le Monde nous présente aussi un Taureau comme symbole de notre corps, pourquoi serais je cruelle avec mon corps ? Le taureau souffre dans l'arène, il ne comprends pas. le spectacle est un exutoire à la violence instinctive intérieure, une souffrance aussi refoulée, où les spectateurs se chatie eux mêmes à travers l'animal en s'identifiant faussement au torero, et une fois le spectacle finie, s'en retourne à leur vie quotidienne, plutôt routinière. Il me semble que les femmes peuvent en souffrir, ainsi que les enfants. Les images ne sont pas belles, il n'y aucune beauté à voir un animal qui souffre dans l'arène avec des gens hystériques ou insensibles autour, confondant les prouesses du torrero avec la beauté, le fameux holé.
D'ailleurs l'Unesco définie la tauromachie comme "La tauromachie est l'art scélérat et vénal de torturer et de mettre à mort des animaux selon des règles, dans la légalité et en public. Elle traumatise les enfants et les adultes sensibles. Elle aggrave l'état des psychopathes attirés par ce genre de spectacles. Elle dénature la relation entre l'homme et l'animal. Ce type de spectacles sont contre la morale, la science et la culture".
Et je finis avec Hubert Reeves "Tuer pour le plaisir est un acte inhumain, indigne et dégradant. En convaincre les hommes est un objectif de toute première importance.C'est l'espoir de voir disparaitre la cruauté, les guerres fraticides et les génocides."
Ici une enquête de One Voice sur la Corrida, Les toreros ne sont pas des héros.
Un extrait de l'enquête qui nous montre bien que le taureau est diminué physiquement avant d'entrer dans l'arène. "La plus courante, souvent exigée des toreros est l’afeitado des cornes. Les cornes sont limées : l’extrémité est sciée et la matière innervée est repoussée vers l’arrière ce qui est extrêmement douloureux (comme une dent dont on blesserait le nerf). La corne est ensuite reconstituée en résine de synthèse. Le taureau ainsi « arrangé » ne sait plus ajuster sa position en fonction de la longueur de ses cornes et demeure plus sensible donc moins enclin à les utiliser…"
La suite :
http://www.one-voice.fr/loisirs-et-compagnie-sans-violence/les-toreros-ne-sont-pas-des-heros/
En savoir plus, présentation du livre, Métagénéalogie par Alejandro Jodorowsky
dimanche 16 octobre 2011
Les enseignements de Dona Magdalena
C'est avec grand plaisir que je relaie sur le blog Intuitionkalunga, sur la conscience et ses capacités naturelles, l'excellence de l'enseignement de Dona Magdalena, pour tous les guérisseurs, apprentis guerisseurs, chercheurs, poète, artiste et autres personnes qui se reconnaitront. Je remercie infinement Alejandro Jodorowky de s'être fait réceptacle et messager de son enseignement. Je remercie Dona Magdalena, cette sainte guérisseuse. Je remercie Plan Créateur pour la traduction en français. Qu'il plaise à Dieu, qu'il plaise à l'Infini de nous réjouir.
Note des traducteurs : Depuis le 20 Juin 2011, Alejandro Jodorowsky offre aux lecteurs de Plano Creativo la transcription des enregistrements qu’il a réalisés auprès de Doña Magdalena, la guérisseuse mexicaine.
Afin de partager ces magnifiques enseignements avec le plus grand nombre, nous avons entrepris leur traduction en français. Comme Alejandro Jodorowsky le dit dans son introduction à ces enseignements :
» J’ai enregistré tout ce qu’elle m’a dit. J’ai transcrit ses enseignements, tels qu’elle les a dits, sans rien changer, sans améliorer le style, sans éliminer les naturelles répétitions de mots qu’on utilise à l’oral… » « J’ai gardé les bandes enregistrées pendant de nombreuses années, non pas parce que je voulais garder le secret, mais parce qu’il me paraissait sacrilège de changer sa manière de parler pour la transformer en un discours bien écrit, littéraire, chose que j’ai osé faire dans Mu, le Maître et les Magiciennes, et que j’ai beaucoup regretté. Les mots sont ici bruts, sans aucun changement. »
Nous sommes conscients qu’en traduisant ces textes de l’espagnol au français, nous dénaturons les paroles de Doña Magdalena, qu’une partie de leur sens est perdu. Nous nous efforcerons donc de traduire au mieux ces transcriptions et ne pouvons, afin que vous puissiez apprécier et sentir vraiment la puissance de ces enseignements, que vous inviter à les lire dans leur version originale sur Plano Creativo : El pensamiento magico 11 – ensenanzas de la curandera Dona Magdalena -
http://planocreativo.wordpress.com/2011/06/20/el-pensamiento-magico-11-ensenanzas-de-la-curandera-dona-magdalena/
http://planocreativo.wordpress.com/2011/06/20/el-pensamiento-magico-11-ensenanzas-de-la-curandera-dona-magdalena/
Source :
http://plancreateur.wordpress.com/2011/07/10/les-enseignements-de-dona-magdalena-%e2%80%a2-note-des-traducteurs/
Enseignement 1
Alejandro Jodorowsky :
En 1960 le groupe surréaliste m’invita à me promener avec son maître André Breton sur les plages de Nice. Dix artistes réverents, et moi parmi eux, suivaient le grand poète qui marchait pieds nus sur la côte pleine de cailloux, en les observant avec une attention extrême. De temps à autre, en lançant une exclamation de satisfaction, il ramassait une de ces pierres et il nous la montrait. Ses disciples l’examinaient en s’extasiant, ils la conservaient ensuite dans un sac de cuir noir. Breton avait décrété que les seules sculptures qui méritaient d’être exhibées dans des musées étaient ces humbles pierres. Cette promenade étrange m’a révélé l’importance des pierres. Elles étaient nos ancêtres. Dans le minéral est enfermée la conscience. Et qu’est la conscience sinon le rêve de la matière ? Pierre et rêve : deux facettes de l’énergie magique qui imprègne tout ce qui existe…
Ce court texte sert de prologue à une révélation qui je me décide à faire à propos de l’énergie magique qui imprègne ce qui existe. La guérisseuse Doña Magdalena, que j’ai eu l’occasion de connaître au Mexique, m’a confié beaucoup de ses enseignements en rapport aux massages initiatiques. Lors d’une de nos rencontres, j’ai dissimulé un petit enregistreur. Doña Magdalena m’avait promis de me révéler le pouvoir magique de mes mains… J’ai enregistré tout ce qu’elle m’a dit. J’ai transcrit ses enseignements, tels qu’elle les a dits, sans rien changer, sans améliorer le style, sans éliminer les naturelles répétitions de mots qu’on utilise à l’oral… Je ne sais pas comment ce texte sera perçu. Je conseille que quand Doña Magdalena parlera des doigts, toi qui lis ceci, étires-les, en essayant de sentir par leur biais ce que la sainte femme indique.
» Laisse reposer les mains de manière sensible. Étire les pouces et fais un cercle ; c’est le cercle vital qui va vers l’extérieur. Il se fait comme si on taillait une boule avec les pouces et toute la force sort par ces derniers. Et tu montes vers le haut et retournes vers toi, et tu as tout l’espace dans tes pouces. Vers l’avant. Plus étendus… plus forts…
Ceci te donne la force. Maintenant avec les petits doigts, fortifie, appuie…
Maintenant affirmons notre or et notre corps, notre lieu. Mon lieu est petit mais il est ici. Et je me mets là. Voici les petits doigts en pleine possession de la matière, en pleine énergie.
Nous allons maintenant jouer avec l’intellect. Nous relions l’index avec la terre et montrons chaque personne ; c’est interdit mais nous le faisons. Je m’ouvre et sens que j’ouvre mon intellect vers le monde, que je monte vers le ciel de l’intellect.
J’utilise maintenant l’imagination. Je reviens, et je commence à produire le vent, l’air, chaque fois plus fort. Souffler. Je déclenche le grand orage. Plus loin, plus loin, à des milliers de kilomètres.
Nous allons maintenant faire la force du cœur avec le doigt du milieu. Ce doigt a été identifié comme le doigt sexuel, sale, qui insulte, etc., mais pour nous c’est le doigt fort du cœur. On fait la même chose, on ouvre le plus possible, une projection qui est plus longue qu’avec l’index. Et maintenant, met un peu de vent, et ici une flamme, et nous allons rendre un feu chaque fois plus grand jusqu’à incendier la galaxie et tout incendier. Lentement nous agrandissons le petit feu. Ensuite baisse l’index et continue avec l’autre dans les flammes, pour provoquer l’incendie. C’est le feu épurateur de l’amour, on purifie tout ce qui est pollué, la terre, les autres. Incendier l’univers, faire croître les étoiles. Et maintenant calmer le feu.
Je ne sais pas si tu te rends compte que nous construisons des mains de puissance. C’est ainsi que construisons la main : je donne la puissance à ces doigts. Ce sont des mains de magicien, de pouvoir.
Nous allons maintenant au doigt du sexe, qui est un doigt générateur, doux, dans la tradition le sexe est utilisé par le doigt le plus lisse. C’est l’eau, mais l’eau génératrice, l’eau de l’océan, l’eau des rivières. C’est l’énergie sexuelle du cosmos, la kundalini, le prana, tout cela, mais c’est quelque chose de doux, non agressif. Et cela va produire et produire et de toi va jaillir cette eau bleue de l’Étoile du Tarot. C’est l’eau que tu distribues, l’eau génératrice, l’eau bénite, et tu la mets dans toute la matière, dans toutes les émotions, dans toutes les pensées. Qui purifie, qui nettoie, qui s’accumule, qui pousse. Sens la puissance de la reproduction, de la créativité, de l’aliment spirituel.
Regarde maintenant ce pouce si puissant de vie, auquel s’unit ce petit doigt si carré. Fais ainsi et vois que tu peux faire un angle droit. Parce que ces doigts sont si forts et sont bien appuyés ; et tu ajoutes ensuite entre ces deux doigts, le doigt de la matière, qui est petit, et le doigt de la conscience, le pouce. Tu ajoutes l’ouragan que tu as fait, et tu ajoutes ce feu, et ajoutes cette eau douce et on unit ainsi les trois principes, avec cette base qui soutient tout. Forme et conscience. Et tu déplaces tes mains, en essayant de comprendre tout cela en même temps. Et tes mains le sentent ainsi.
Et commence à sentir que le dos de ta main est relié directement avec le passé et que tout le passé est là pour propulser ta main vers l’avant. Sur le dos de ta main est le passé positif de toute l’humanité. Il pousse ta main vers l’action, il te propose un chemin, mais un chemin très pur. Tu vas sentir tes doigts et le dos de ta main avec tout le passé des êtres qui ont vécu, qui ont disparu mais qui sont ici. Tous ces êtres bénéfiques pour ton action dans le monde. Et mets ta main au service de Bouddha, du Christ, de la Vierge Marie, des prophètes qui sont derrière toi, dans le passé, qui t’aident. Ils t’aident tous, et tu vas bouger ta main en obéissant à l’élan vers la réalisation. Le passé te pousse vers la réalisation depuis le dos de la main et depuis les doigts si différents. Tu as de l’aide dans le passé, le passé est à toi, tout le passé est ton passé. Et ton passé te pousse. Tout t’es arrivé.
Et maintenant tu te concentres sur la paume de ta main, et sens qu’avec la paume de ta main tu te relies au futur. Et que le futur te tire, que tous les êtres qui vont naître te tirent. Derrière toi il y a des millions de bouddhas qui ont disparu qui regardent ton dos, dans la même position. Et face à toi il y a des millions de bouddhas qui t’appellent et qui te tirent par les mains vers la perfection. Regardé par le passé et attiré par le futur. Et tes mains sont complètement dans le présent. Et où que tu ailles, tu emmènes le présent. Tu portes la substance, la conscience. Et cette conscience que tu portes est aimée par tous les êtres bénéfiques du passé et par tous les êtres bénéfiques du futur. Tous sont dans tes mains, guident tes mains. «
—
Alejandro écrit : Je n’imagine pas quelle réaction peuvent avoir ceux qui liront ce qu’a dit Doña Magdalena. Si les lecteurs trouvent que c’est utile, je confesse que durant quelques jours, j’ai continuer à enregistrer ces enseignements. Je peux, si on me le demande, transcrire d’autres sessions.
Source :
http://plancreateur.wordpress.com/2011/07/11/pensee-magique-11-%e2%80%a2-les-enseignements-de-dona-magdalena/
vendredi 14 octobre 2011
Enseignement 2
Alejandro Jodorowsky :
En voyant l’intérêt qu’a éveillé hier la transcription de ce que j’ai enregistré en écoutant cette sainte guérisseuse, Doña Magdalena, qui, comme je le raconte dans mon livre « Mu, le Maître et les Magiciennes », m’a transmis un peu de son immense connaissance du massage, je continuerai à le faire. J’ai gardé les bandes enregistrées pendant de nombreuses années, non pas parce que je voulais garder le secret, mais parce qu’il me paraissait sacrilège de changer sa manière de parler pour la transformer en un discours bien écrit, littéraire, chose que j’ai osé faire dans Mu, le Maître et les Magiciennes, et que j’ai beaucoup regretté. Les mots sont ici bruts, sans aucun changement, tels qu’elle les a prononcés en même temps que qu’elle me faisait réaliser certaines positions avec les mains, en entremêlant mes doigts. Doña Magdalena m’a insinué qu’elle me transmettait ces connaissances parce que j’allais être connu dans le monde entier, et c’est pourquoi elle me transformait en messager d’un savoir qui devait être communiqué à tous les êtres humains. N’hésitez pas à laisser vos commentaires, en me donnant vos impressions. Si ce que vous lirez est utile, je continuerai à retranscrire.
Ainsi m’a parlé et m’a enseigné Doña Magdalena :
« La main s’appuie sur le petit doigt pour écrire, il correspond à la matière corporelle. L’annulaire correspond à l’eau, à la créativité, au sexe. Le majeur correspond au feu, à la vie émotionnelle ……. et l’index à l’intellect, à la tête. Nous avons ….. le corps, le sexe, la poitrine, la tête.
Une fois qu’on a bien appris à communiquer avec ces quatre parties, quand tout fonctionne parfaitement, tu peux communiquer avec chacun de tes doigts, grâce au pouce qui est la conscience, pas l’intellect. Il est comme une nouvelle dimension de la pensée. Normalement ces quatre parties sont séparées par notre éducation, le corps va d’un côté, le sexe d’un autre, la tête d’un autre, l’émotion d’un autre. Quand on arrive au cinquième état, on unit cela, c’est l’union de cela, à partir de là, on commence à connaître. Dans ces doigts sont unies la vie et la mort.
Invoque le Dieu de tes entrailles, enfant cheri.
Alors, ta main gauche va signifier l’univers, ce qui est reçu, la partie réceptive, qui prend la matière. Et avec ce cinquième état on entre dans l’univers. Confiance totale.
Invoque le Dieu de tes entrailles, enfant cheri.
La main droite complète, signifie le dieu actif, l’activité complète, qui entre dans l’univers pour le faire vivre. Celle-ci est la main droite, le monde des dieux, le monde des êtres véritablement vivants.
Invoque le Dieu de tes entrailles, enfant cheri.
Maintenant, quand la tête communique avec la terre, positif et négatif, la partie positive et négative de l’eau, du sexe… la partie positive et négative du cœur… la partie positive et négative de l’intellect… notre conscient positif et négatif, l’univers et la divinité, on arrive à l’extase. C’est la perfection, tout est uni, l’unité totale se fait.
Invoque le Dieu de tes entrailles, enfant cheri.
Tout ceci que je te fais écouter est fait pour que tu l’enseignes à d’autres personnes, pour former des personnes qui pourront ensuite appliquer ceci. Mon but est de t’apprendre lentement, calmement et profondément, pour que tu puisses enseigner à d’autres. S’ils font ceci, ils auront un monde dans les mains. Je suis entrée en communication avec le Dieu de mes entrailles, pour qu’il me guide, sinon, je n’aurais rien compris. Il faut se laisser aller et à un moment la compréhension vient.
Invoque le Dieu de tes entrailles, enfant cheri.
Concentres-toi dans tes mains, entre bien dans tes mains, dans le monde des mains. Maintenant, une contient l’autre. Détend l’index, détend l’index, détend l’annulaire, détend le petit doigt, détend les pouces. Enlève la poussière de tes mains, enlève-la, enlève tout, vide la tête, vide ta poitrine, ton sexe, vide ton corps. Avec cette main, tu prends le fluide de ta poitrine, tout ce qui est douloureux, inutile, gris, et tu le brûles dans la flamme, laisse entrer la clarté de la flamme en toi. Tout ce qui est obscur, dans les faits réalisés et non réalisés, tu le brûle dans la flamme et tu te purifies. Et tu purifies toute la vibration de ton corps et laisse entrer la lumière de la flamme en toi, absorbe la flamme vers la tête, purifie le corps, absorbe vers ta poitrine, vers ton sexe, vers tout ton corps.
Invoque le Dieu de tes entrailles, enfant cheri.
Commence avec les mains à faire des mouvements circulaires, d’offrande. Avec tes mains, tu prends et tu offres. Là tu deviens puissant. Prends et prends tout, l’énergie, prends et ensuite offre : donner, donner. Va vers haut quand tu le fais, chaque fois plus clair, chaque fois plus vers la lumière, chaque fois plus en contact avec les forces célestes. Lève les mains et des atteins la hauteur, il y a de la transparence et de la pureté. Et ensuite descend vers l’obscur avec tes mains, et va toucher la terre, les forces occultes, les forces qui sont dans le sol. Tu saisis le sol avec tes mains et tu prends ton endroit avec tes mains dans le sol, si tu ne prends pas ton endroit dans le sol, tu ne peux pas t’élever vers le haut. Tu touches alors le sol, et ensuite détaches tes mains, toujours en union avec le sol, sans jamais perdre, au fur et à mesure que tu t’élèves, la relation avec le sol. Toujours en sentant la relation avec lui dessous, quand tu élèves les mains. Et tu es puissant parce que tu peux communiquer avec le bas et monter davantage, toujours plus haut. Plus tu es en contact avec le bas et plus tu t’élèves, continues en contact avec le sol, et retournes vers le sol, bien conscient. Essaye de le sentir, bien en contact. Et tu retournes à ta source, parce que tu touches les autres. C’est très beau. Tu vas jouer comme un musicien, tu vas jouer avec les hauteurs, et au fur et à mesure que tu mets les mains, improvise et sens, tu sens le contact. C’est cela sortir de soi. Les mains vers haut sont en contact avec le ciel. Nous ne faisons jamais le contact avec le ciel et tu as le ciel dans tes mains et tu descends et le contact est encore là.
Et ceci qui paraît une position complètement terrestre, est une union avec le ciel supérieur, tu peux dire « Notre Père » , et tu peux dire « Notre Mère » et tu peux demander à la Déesse-Dieu, à la puissance supérieure avec tes mains. « Du plus profond de moi, je t’appelle, même par terre je suis en communication avec toi, et je m’élève vers toi ». N’abandonne jamais la communication avec le haut. N’abandonnes pas la communication avec le haut, on peut toujours communiquer, sans cesse. Alors, prends de la hauteur, prends la force de Dieu, tire vers toi, ce qu’on ne t’a pas donné, prends-le, prends de la terre si on ne t’en a pas donné, prends pour toi tout ce dont tu as besoin, et maintenant, reçois et au fur et à mesure que tu baisses les mains, reçois de plus en plus, toujours du haut vers tes mains. Et tu reçois aussi la terre.
Invoque le Dieu de tes entrailles, enfant cheri.
Maintenant va vers le futur qui est en toi, attrape le futur avec la paume de tes mains, le futur est là, il est infini. Et tu vas vers toi et tu es toujours uni à l’infini. L’infini signifie la conscience de l’univers. Tu arrives au-delà de ta mort . Et tes mains sont sur la poitrine, et tu es complètement uni avec le futur de l’humanité, plus loin que la mort. Elles sont là où elles sont, tes mains sont unies avec l’action du futur. Et tu prends le futur et le donnes au présent. Tout ce que tu seras, tu l’es. Si tu seras la conscience cosmique, tu es la conscience cosmique, si tu seras Dieu, tu es Dieu, si tu seras l’infini si tu seras le cosmos, là tu es déjà le cosmos, tu es l’infini, tu es l’univers, les galaxies. Et tout cela tu peux le donner.
Maintenant tu t’unis avec le passé. Sens la force de tout ce qui a existé, tout ce qui a été vivant. Il n’y a pas de limites. Il y a la naissance et l’univers. Nous sommes tous unis et on peut prendre. Prends de la terre, prends du ciel, et de ta tête, de ta poitrine, de ton sexe. Et donne. Donne tout.
Tu connais maintenant tes mains. Chaque fois que tu déplaces tes mains relies tes mains à ton imagination, dans l’énergie, sens les couleurs, la lumière comme la queue d’une comète. Imagine, déplace les mains avec les couleurs et les lumières, travaille. Si tu ne sens pas la couleur faire de grandes lignes noires ou grises, laisse venir la couleur. Elle doit sortir par la pointe des doigts, jaillir, les doigts vers le haut, laisse sortir la lumière. Retourne les paumes de tes mains vers le sol et laisse tomber l’eau bénie de tes doigts, l’eau de couleur, nutritive, comme un nectar qui s’écoule de tes doigts. Et donne à tes mains la délicatesse d’un être transparent. Fais des mouvements d’une délicatesse extrême avec tes doigts, tout ce que ton âme peut concevoir de sensible. Ce sont tes mains qui font bouger tes bras. Offre, ces mains sensibles, parfumées, transparentes, douces, fais une offrande de tes mains. Il imagine qu’il y a une divinité, et que le seul cadeau que tu peux lui donner sont tes mains. Imagine un être que tu aimes, que tu adores, et que tu n’as rien à offrir sauf tes mains. C’est ton offrande. Voici tes mains. Elles sont sensibles mais ont une force incommensurable, parce qu’elles peuvent offrir un cadeau sensible et fort en même temps, une douceur et une passion, une lumière, une transparence et une solidité. Imagine que tes mains sont les plus belles de la création, accepte la beauté en toi, tes mains sont belles et pures et fortes et équilibrées.
Et dans la paume de tes mains, sens la communication avec la terre, avec le ciel, avec le futur, avec le passé. Pense que tes mains sont le centre de l’univers, tout tourne autour de la beauté tes mains, des anges, des myriades d’anges, êtres de lumière, la divinité Mère-Père.
Avec ces mains tu peux contrôler toute la terre, parce que la terre t’aime. Veille sur la terre avec tes mains. Tes mains sont soutenues par toute la force de la terre, elle te soutient, donc elle t’aime. Avec ces mains nourris le feu, pour qu’il ne s’éteigne pas, parce que le feu t’aime, et il devient ton ami. Et laisse sortir maintenant de tes mains des flammes, parce que le feu t’aime. Et sur le dos de ta main, sens la puissance des sources, parce que les sources t’aiment et tu peux contrôler l’eau. Et maintenant met tes mains dans l’air, dans l’espace, tu peux pénétrer dans tous les mystères, dans tout ce qui est immatériel. Tu peux traverser l’univers avec tes mains, dans la direction que tu veux. Tout est amical envers tes mains, tes mains sont les fiancées de l’univers.
Invoque le Dieu de tes entrailles, enfant cheri.
Sens bien la différence maintenant entre la main gauche et la main droite. Et maintenant, tu prends la main droite et la main gauche et fais un lien, c’est la paix entre ta droite et ta gauche, tu les mets ensemble, et tu les caresses. Vous vous touchez et vous vous reconnaissez, vous connaissez l’amitié et la collaboration, et les mains travaillent ensemble, elles sont comprises, elles collaborent. Quand une est activité, l’autre reçoit, il n’y a pas doute dans la collaboration de tes mains, elles se connaissent et s’acceptent, sans avoir besoin se mettre d’accord, un mouvement se répercute dans l’autre, en complète pénétration. Comme Dieu et l’univers, comme l’aimé et l’amant, comme la fille et la mère, comme le fils et le père, elles sont sœurs. C’est toi-même, qui collabore avec toi-même, c’est l’amitié.
Source :
http://plancreateur.wordpress.com/2011/07/12/pensee-magique-12-%e2%80%a2-les-enseignements-de-dona-magdalena-2/
Enseignement 3
Cet après-midi-là, avant de m’enseigner une nouvelle position de mains pour les rendre magiques, Dona Magdalena m’a dit : « Ce que je vais t’enseigner peut te paraitre très simple, mais comme toutes les choses sacrées, c’est comme l’encre d’un poulpe… L’animal lance son encre et l’océan change : elle l’a inséminé. La tache mystérieuse, au fil des ans, des siècles, se développe jusqu’à comprendre toute l’eau. Maintenant et pour toujours l’océan est teinté de poulpe… Comprends-tu ? Le poulpe n’a plus de raison d’être, il a accompli sa mission, et disparaît… L’autre fois tu as essayé de me photographier, je te l’ai interdit. Je sais aujourd’hui que tu enregistres ma voix dans cet appareil… Je ne veux que rien de personnel ne reste de moi dans ce monde. Ma personne est sans intérêt. Ce que je t’enseigne, qui est pour tous, c’est cela qui est intéressant. Oublie mon visage, note ce que je vais ensuite te dire et brûle ces bandes, que ma voix aussi soit effacée. Je ne suis pas une personne, je suis l’encre du poulpe. »
Maintenant joins tes deux mains à la hauteur de ta poitrine, comme si tu priais. Mais ne pense pas que tu pries ni que tu salues ni que tu remercies. Concentres-toi dans le Dieu-Déesse de tes entrailles, et sens que tes mains sont ensemble. Imagine maintenant que tu as du miel dans les oreilles et écoute :
Il faut travailler avec le concept de Dieu-Déesse, si on ne le fait pas, on ne progresse pas. Quand l’être est un temple, c’est parce que Dieu-Déesse l’habite, quand l’être est une maison, elle est consacrée à Dieu-Déesse, quand le corps est nettoyé, il l’est pour recevoir Dieu-Déesse. Il faut qu’à tes mains viennent les organismes angéliques et Dieu-Déesse. C’est cela l’eau qui arrive à la perfection, Dieu-Déesse est l’eau bénite, Dieu-Déesse boit de cette eau bénite, parce que cette eau est Dieu-Déesse lui/elle-même, par conséquent, il/elle peut boire de lui/elle-même, c’est ce que tu lui donnes, qui correspond à la nature divine. C’est une eau de laquelle tu n’as pas à avoir honte, tu ne dois pas avoir honte de la divinité. C’est une offrande, et l’offrande doit être digne de la divinité. Quand tu donneras une fleur, n’apporte pas une fleur quelconque, mais apporte la meilleure fleur que tu trouveras, donne le meilleur de toi. Ceci est digne de la divinité intérieure, il importe peu que tu aies la foi ou que tu ne croies pas, l’important c’est d’être concentré, de penser que ce que tu donnes est digne d’un Dieu. Pour que l’eau soit digne de Dieu-Déesse, il faut que quelqu’un la produise. Le sang que tu as dans tes mains est le sang du Christ.
Comme notre vie, notre société, ce n’est pas parfait, ce qui devrait être uni est séparé, la désunion règne dans notre vie ; nous avons senti la désunion du père et de la mère, même s’ils ont vécu ensemble ils n’ont pas été unis, il y a eu de la désunion entre les frères, de la désunion entre le sexe et le corps, entre le corps et l’âme. Nous avons vécu la désunion, la désunion sentimentale, la désunion de lieu, les désunions qui arrivent de l’extérieur, qui nous construisent et qui nous séparent intérieurement. C’est pourquoi on ne peut pas bien rassembler les deux mains, parce qu’il y a une désunion intérieure entre la gauche et la droite.
Cette position de mains est très simple, c’est le premier temple qui unit le corps, le cœur, le sexe et l’esprit, et on unit ensuite la quintessence. On met la paume avec l’autre paume, l’index avec l’autre index, et de-même avec les autres doigts, le semblable avec le semblable, puis les paumes. Serres-les. Sens que tu saisis l’obscurité, l’obscurité, encore plus, plus profond, noir, noir, encre, rien, et dans le centre l’union, on arrive à Dieu-Déesse, à l’adoration.
C’est un geste d’adoration, mais on ne peut pas arriver à l’adoration si l’union complète de la droite et de la gauche ne se fait pas, les deux mains tombent en union totale, c’est l’union de tout ce qui est séparé en nous, notre femelle et notre mâle, notre esprit est uni avec le cœur, avec le sexe, avec le corps. C’est la franchise parfaite, la vie intérieure et en même temps, la promesse de l’adoration. Quand on parle d’adoration on perçoit cette union, et il faut bien l’étreindre car c’est une chose précieuse. Uniquement en étant uni en soi-même on peut recevoir l’autre, si on n’est pas uni en soi-même on ne peut pas être uni à l’autre.
C’est l’union du corps et de l’esprit, parce que nous n’avons pas un corps et un esprit, mais une union des deux. C’est l’union de ce monde et de l’autre monde, parce qu’il y a un autre monde, un monde invisible qui est tout ce qu’on ne voit pas mais qui existe. C’est l’union du monde avant la vie et après la vie, on vit dans les deux mondes en même temps. On unit ce qui est connu et ce qui n’est pas connu (parce que Dieu-Déesse ne peut pas être connu/e), s’unissent l’humain et le divin, c’est l’union complète de tout ce qu’on est et de ce qui n’est pas connu. On s’unit, on crée l’unité en elle.
Il y a une action qui s’enrichit, parce que l’esprit, le sexe, l’émotionnel et le corps sont enrichis, tout est enrichi. Avec l’acceptation vient la richesse, avec la richesse vient la joie, le cœur bat entre les mains et on ne peut pas tuer cette union, on peut seulement détruire ce qui est séparé, ce qui est uni est indestructible. Les manifestations séparées peuvent être détruites parce qu’elles sont faibles, mais quand on a l’unité en nous on ne peut pas être détruit, tu as une défense complète, qui n’est pas une défense mais une unité parfaite.
Serre bien les paumes entre-elles pour exprimer le désir d’union, de contemplation intérieure. Mais, qu’est-ce que cela signifie et pourquoi parle-t-on d’adoration ? Parce qu’on commence à comprendre que l’union qu’il y a n’est pas supérieure, qui il y a un état supérieur ; quand il y a une union on comprend qu’il y a un niveau supérieur, par conséquent on adore et on accepte ce niveau supérieur de l’être, qui est le niveau de la collaboration, de la contemplation intérieure, de l’union parfaite. En lui tu as toutes les possibilités, rien en toi n’est combatif, c’est une collaboration complète : ton esprit, ton émotionnel, ton sexe, ton corps, vont collaborer pour ta santé, ils ne vont pas l’abîmer ; ton émotionnel ne va pas abîmer ta santé ni ta vie économique ; ta recherche économique ne va pas abîmer ta vie émotionnelle ; ton esprit ne va pas endommager ton corps ; ton corps va apprendre les ordres de ton esprit ; le monde invisible ne va pas tracasser le monde visible et vice versa, l’esprit ne va pas tracasser la matière, la matière ne va pas tracasser l’esprit. C’est une acceptation parfaite et dès qu’on arrive à l’unité, cette unité est acceptée par la divinité.
Il faut faire l’unité et à ce moment-là, c’est l’unité avec la divinité. On peut l’adorer, et quand le secret de cette position est révélé tu peux te diriger vers le dieu intérieur de l’autre, parce que tu peux voir l’autre dans son unité, tu peux voir l’unité de l’autre. C’est ce qu’enseigne l’unité, et à partir de ce moment-là, jamais tu ne te vas te diriger vers l’autre en pensant seulement à sa tête, ou à son caractère ou à son émotionnel ou en pensant seulement à son corps, par sa sexualité, à ce moment-là tu peux adorer l’autre dans sa totalité et dans sa divinité.
Cette position de mains est importante, cruciale, faut bien fermer les mains avec ferveur. Incline maintenant tes mains ensemble vers l’avant, vers les autres. Parce que tu vas vers l’humanité avant tout, et tu vas vers l’élaboration de l’unité.
Par cette position, tu fais avec toi même un contrat d’unité, il n’y aura plus aucun aspect de toi que tu vas dédaigner, tu ne te mets pas à penser à autre chose que ce qui réclame ton attention, l’intellect, je le pense, l’émotionnel, je le pense, mon corps je le prends en considération, ma réalisation je la prends en compte. Travaille sans conflit avec toi même dans la réalisation de ton unité et la réalisation de ton unité est l’adoration de l’unité, la reconnaissance de l’unité du monde et des autres êtres sociaux. Tu cesses de combattre contre toi-même à tout niveau, tu cesses d’être en conflit contre toi-même, ton esprit ne se retourne pas contre ton corps, ton corps ne se retourne pas contre ton esprit, tu acceptes ton corps, tu acceptes ton esprit. Tu ne veux pas être un autre, l’autre n’est pas la solution, la solution c’est ton unité. Tu te recrées dans ton unité, parce que quand tu n’as pas l’unité tu es fragmenté, tu es mutilé.
L’un et l’autre sont dans une position de collaboration, tout collabore, une main collabore avec l’autre, un doigt avec l’autre ; on entre là dans cette phrase de l’évangile : « Aides-toi toi-même et Dieu t’aidera ». Il y a une adoration de l’unité de l’autre, c’est-à-dire, tu reconnais la valeur de l’autre, il y a une révélation, cela te révèle ta valeur, tu vas te reconnaître et tu vas reconnaître l’autre, toi dans ton unité, lui dans son unité, il s’agit d’égalité à égalité dans les relations, de relations dans la perfection. C’est l’adoration de l’autre, parce que si c’est bien fait, on éprouve un grand plaisir avec l’autre, en ce moment tu n’as rien demander à l’autre, ni rien àdétruire, c’est la relation humaine dans sa plus haute perfection. La perfection des deux dimensions, pourquoi il y a le haut et le bas, l’arrière et l’avant, la gauche et la droite, le centre et la surface, la lumière et l’ombre.
Source :
http://plancreateur.wordpress.com/2011/07/13/pensee-magique-13-%e2%80%a2-les-enseignements-de-dona-magdalena-3/
Enseignement 4
La sainte guérisseuse m’a dit : « Continuons à transformer tes mains animales en mains magiques, conscientes. Assieds-toi avec le tronc très droit, sur cette chaise. Mets la main gauche, en extension et avec la paume vers le ciel, appuyée sur ton ventre, à quatre centimètres sous le nombril, légèrement repliée, comme si tu soutenais une sphère invisible d’énergie pure. Soulève maintenant le bras et met la main droite, verticale, avec les doigts étirés et la paume vers moi, à la hauteur de ton épaule, comme si voulais dire « Halte, Arrêtez ! ». Imagine maintenant que je suis un tigre fou qui veut t’attaquer, qui te surveille en grognant avec haine et prépare tous ses muscles et ses canines à faire le bond assassin vers toi. Pense maintenant que tu as une paire d’oreilles trois fois plus grandes que leur taille normale et écoute en toute conscience ce que je vais dire :
« Enfant chéri de l’âme, la prise de conscience ne signifie rien s’il n’y a pas une réalisation immédiate. La prise de conscience qui n’est pas suivie d’une action, s’en va. Quel est le résultat de cet état malade ? Faire de grandes prises de conscience et ne rien effectuer. Ainsi, tu te prives d’avancer. Et pourquoi n’avances-tu pas ? Parce que tu es encore dans tes caprices infantiles, tu n’as pas grandi, on ne t’a pas pris en considération. Tu apprends une chose et tu ne la mets pas en exécution. Conception égal exécution ; sans exécution il n’y a pas de perfection.
Le bénéfice qui est fait à quelqu’un est de le conduire à apprendre de lui-même. Je te donne les moyens. Comme si c’était une recette, tu dois donc apprendre à la cuisiner.
La main horizontale sur ton ventre, c’est l’arc en ciel. « Je rassemble en moi-même l’énergie. « Moi-même » est un trésor… La main verticale c’est lancer. Lancer quoi ? Je vais te le dire, enfant chéri de l’âme. La magie s’obtient avec une patience qui est la suppression constante de l’impatience.
« Je rassemble en moi-même l’énergie ». Si tu reçois une agression, cette agression est amour, si quelqu’un veut t’envahir c’est parce qu’il te valorise ; C’est pourquoi tu te laisses envahir, parce qu’il y a une forme d’amour dans l’invasion, d’une certaine manière tu choisis qu’on t’envahisse ; même dans un viol il y a désir ; si dans ta vie on ne t’a jamais aimé et qu’arrive quelqu’un qui t’envahit, qui veut entrer dans ton noyau, d’une certaine manière tu te sens flatté, c’est-à-dire que d’une certaine façon tu as choisi cette invasion. Le tigre fou a choisi d’attaquer Dieu-Déesse qui règne dans tes entrailles. Pourquoi cette cruauté a choisi d’attaquer le sacré que tu portes en toi ? Elle est cruelle, elle ne sait pas ce qu’elle attaque, seulement le tigre sait qu’il a faim et que tu es un bon aliment.
Je vois que dans l’agression que tu as envers tes parents, il y a de l’amour, parce que tu n’as pas été aimé par eux comme tu le voulais. Alors, tu arrêtes le tigre, « Halte ! » Tu arrêtes ta rancœur, ta haine, ta souffrance. Tu rassembles la force du tigre, tu la purifies en amour et tu la retiens en toi. Regarde le tigre, ton ennemi, et souhaite-lui sa réalisation. Parce qu’avec sa réalisation il va entrer en communication avec toi-même. Tu lui souhaites qu’il soit réalisé, donc tu souhaites qu’il t’envahisse. Comment le fais-tu ? Comment le purifies-tu ?
Tu transformes ta main verticale un miroir. « Regarde-toi tigre, regarde ta monstruosité, sois honteux, pacifie-toi, n’aies pas peur de te voir toi-même, cesse de te critiquer, ne te juge pas, livre-toi, confie-toi. » Fais que ta main verticale soit allumée, imagine-là transformée en feu. Couche le tigre. Comprend, enfant chéri de l’âme, que ce tigre c’est toi, et que tu es aussi son dompteur. Couche-le, fais en sorte qu’il t’obéisse, fais qu’il sente sa haine comme un excrément répugnant… Transforme maintenant ta main de feu en une porte d’eau. Dis au tigre fou : « Viens, mon cruel, traverse cette douce porte d’eau, et descend à la source, viens boire ici au Dieu-Déesse. Tu boiras dans ma main ouverte. » Sens que tu absorbes dans ta main verticale tout le tigre fou, qui maintenant, ferme, se confond avec ton âme. Fais descendre lentement cette main verticale vers la main que tu as étendue près de ton nombril. Avec l’index de la main droite appuyé sur le pouce, montre vers la paume de la main gauche comme l’œil d’un cours d’eau affectueuse qui ne cesse pas de jaillir. Je le dis à ma main droite, à mon esprit desséché, « Instruis-toi, bois de l’intuition ! ». Et ainsi commence ton apprentissage, à être maître de toi même. Commence par l’intellect, suivi par le sexe, ensuite par le coeur, et par les nécessités corporelles. C’est le début de la perfection. Dis-toi à toi-même : « Viens me voir et instruis-toi. J’ai de l’eau à te donner. »
Et cette eau est infinie. Cette main horizontale est la source de la vie éternelle, elle est la base de la cathédrale de ton âme. Elle est tout le temps, elle est toujours, elle est quelque chose qui créé, elle est la création continue, elle contient le sang du Christ, c’est l’amour, une source, un trésor. La source est remplie et donne, et donne et plus elle donne, plus elle a. Et pourquoi est-elle remplie ? Parce qu’on la vide, elle est nettoyée, c’est la source la plus propre du monde. Elle est si vide et si propre qu’elle est remplie de la force universelle. « Viens boire de ma force. Inonde ton corps, ton esprit, tout ton être »… Tu tends alors ta main gauche, horizontale, vers moi, vers le monde, vers l’infini et non seulement tu donnes mais aussi tu offres dans une attente sacrée. Et viennent vers toi les oiseaux du ciel, les animaux de la terre, les Anges qui peuplent le cosmos, tous viennent pour boire ici. Tu mets l’aliment : tout ce que tu as à donner. Ne te diminues pas, tu en es capable ! Mets tout ce que tu as à donner, la tendresse que tu as à donner, l’énergie à donner, l’enseignement à donner, la tendresse à donner. Médite sur ce que tu as à donner. Sur ce que tu as dans cette main à donner aux autres, à tous les êtres du monde, à tous les tous les êtres conscients, à tous les vieux dans le monde, à les tous les adolescents, à tous les enfants du monde et aussi à tous les morts et aussi à tous ceux qui naîtront. Bonté, énergie, construction, art… qu’as-tu à donner ? Tu cherches alors ton eau bénite pour que les gens viennent être bénis dans cette eau, c’est l’eau du cœur que tu portes. C’est ainsi que pour arriver à la perfection, tu te mets à étudier. Le tigre pour cesser d’être tigre et se transformer en ange, a besoin d’une discipline sacrée. Maintenant, je te mets à l’instruction. L’instruction c’est boire de l’eau infinie du monde, de mon eau, de mon vin.
Concentre-toi sur ton index uni au pouce pour former un cercle. Tu vas d’abord vers la perfection avec l’intellect, apprends à l’autre et en même temps apprends de toi-même. C’est cela apprendre. Tu as la capacité d’enseigner unie à la capacité de recevoir l’enseignement.
Unis maintenant le majeur de la main droite avec le pouce pour former un cercle. Quand on met la main ainsi, il y a le concept de consolation. Consolation, parce que le tigre fou que nous avons emprisonné, a besoin d’une consolation. Il faut la lui donner. Et la consolation c’est donner la sécurité, le rassurer et le conduire vers la nouvelle voie. « Je te souhaite la réalisation de tes désirs. Si tu veux boire de mon eau, bois de mon eau, mais pas des illusions que tu te fais ». Et alors l’instruction commence. Dans la vie quotidienne il faut parfois faire cela. Reconduire le désir de l’autre. Ou l’agression de l’autre. Et on fait ainsi, « je te souhaite que tu te réalises ». Et cela est une grande commisération et une grande consolation pour l’autre. La notion qui passe dans l’autre, quand il boit dans ta main, l’essentiel, est que la personne soit consolée, savoir qu’elle ne sera pas abandonnée. Si tu te mets dans la loi de dieu-Déesse, qui est de demander pour toi, de ne pas envahir, mais demander pour toi, c’est-à-dire, de progresser dans le monde, tu ne seras pas abandonné, tant que tu boiras de l’eau bénite tu ne seras pas abandonné.C’est ce qu’un enfant demande, que tu ne l’abandonnes pas jusqu’au moment où il veut s’en aller faire sa vie. Il faut dire à l’enfant, « je vais te donner ceci, je vais t’instruire, et pas t’abandonner » parce que c’est terrible un enfant abandonné, parce que c’est terrible que ton ego illusoire abandonne ton âme.
Tout apprentissage doit être compris, senti, et ensuite absorbé. C’est comme conduire une voiture, on commence avec le cerveau, on passe ensuite au cœur, ensuite au sexe, et ensuite c’est quelque chose de mécanique. Chaque mutation magique requiert un temps, tout requiert son temps.
Tous ces gestes des doigts, viennent aussi du geste de compter. Le pouce a été utilisé pour compter, pour énumérer, ce geste vient de la mémoire de la race humaine qui a compté et a énuméré. Il s’est ensuite réalisé.
Unis ton annulaire au pouce et sans peur entre dans tes désirs sexuels et fabrique avec eux tout type choses, papillons, aigles, arbres, des pierres précieuses. Unis ton annulaire avec ton auriculaire et entre dans la satisfaction d’avoir ce corps que tu as, tel qu’il est. Je vais te laisser assis ici de nombreuses heures, seul dans l’obscurité, pour qu’avec une discipline totale, tu mettes ton âme dans chacune de tes cellules et que tu les aimes. Ensuite mets ton âme dans chacun de tes membres, dans chacun de tes viscères. Transforme le tigre fou en une féroce joie de vivre. Ce n’est qu’enivré de joie de vivre que tu pourras étendre tes mains magiques, comprendre le monde entier et le guérir.
Source :
http://plancreateur.wordpress.com/2011/07/27/pensee-magique-14-%e2%80%a2-les-enseignements-de-dona-magdalena-4/
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http://plancreateur.wordpress.com/2011/07/27/pensee-magique-14-%e2%80%a2-les-enseignements-de-dona-magdalena-4/
jeudi 13 octobre 2011
Enseignement 5
Alejandro Jodorowsky : Cette fois la sainte guérisseuse m’a dit : « Tu tournes encore et encore autour de ta queue, comme un chien fou. Et il est temps que tu entres dans ton mystère. Je vais t’enseigner à méditer.
Répète profondément « Je t’appelle, oh mon Dieu-Déesse, je t’appelle, et de l’obscurité, je te porte vers moi. » La force de l’âme est active, absorbe le ciel, c’est ce qu’a fait la Vierge Marie, elle a absorbé le ciel. La tête pousse l’esprit vers le haut, parce qu’elle veut accéder à la spiritualité. C’est la tête, c’est la prière qui va vers le ciel. Je demande à Dieu-Déesse et je monte vers dieu-Déesse, et il me guide vers le ciel. C’est notre inconscient qui le comprend, ce n’est pas la tête, parce que c’est l’inconscient qui peut le comprendre.
Oublie maintenant tout ce que tu as appris. Ferme-toi comme un cadenas. Que toute ta force soit dans ton esprit, tout est pour toi, tout est comprimé, toute la substance de ton intelligence. C’est ton intelligence pure, soutenue par tout ton corps. Élève maintenant ton intelligence vers le haut. Et alors cette intelligence t’éclaircit la tête, elle élimine les mots de ta tête, les idées qui te font tourner en rond, les rêveries. Et ils te font te concentrer dans un seul point, la volonté est là.
Zas ! Tu es fatigué de ta fatigue ! Zas ! Tu te le dis à toi-même. Alors, quand tu auras ta force réunie dans un seul point, la fatigue s’arrêtera. Devant Dieu, il n’y a pas de fatigue, devant le travail personnel, le travail spirituel, pas de fatigue. Ce n’est pas ton intelligence qui doit faire des efforts, c’est tout ton être qui inonde ton intelligence. Pas de fatigue. Esprit clair et subtil.
As-tu compris ? Esprit clair et subtil. Clairement, éclaircir, tu es ici pour éclaircir. Complètement clair, tu as la force de la pensée clarifiée. Personne ne va te convaincre de ses idées, personne, parce que tu es en paix avec ton intellect, et personne ne va venir te perturber avec ses bruits issus du mental, avec son charabia intellectuel. Couper. Force. Rien d’intellectuel ici. C’est la méditation avant le combat. C’est ainsi que l’esprit de l’autre ne t’impressionne pas, parce que tu es dans un temple, tu es avec dieu-Déesse, avec ton intelligence pure. Tout peut se transformer en énergie, mais ton intellect est ici, et dieu-Déesse entre dans ton intellect. Les doutes s’arrêtent, tout est clair. Clair et précis. Tous tes orages émotionnels ne sont pas là, ton esprit n’est pas amarré à tes préoccupations matérielles.
Ni ton esprit ni ton intelligence ne sont amarrés par tes recherches émotionnelles. C’est l’intelligence pure, pur Dieu-Déesse. Dieu-déesse pur est là dans ta tête, et tout le reste est contrôlé. Quand tu es avec dieu-Déesse, tu es avec dieu-Déesse. Quand tu es en relation avec quelqu’un, tu es en relation avec quelqu’un, chaque chose à sa place. Quand tu travailles pour de l’argent, tu travailles pour de l’argent. Mais ici, tu travailles avec Dieu-Déesse, chaque chose est à sa place. Quand tu es en compétition émotionnelle, tu es en compétition émotionnelle, mais pas maintenant, tu travailles avec Dieu-Déesse. Si tu as des préoccupations économiques, des préoccupations de santé, mets chaque chose à sa place. Et quand tu travailles pour dieu-Déesse, pas de préoccupations économiques ou de santé. Pure intelligence divine. En ce moment, ton cerveau est éclairci, tout est dominé, toutes les énergies. On a mis un terme à tes problèmes avec ta fiancée, avec ton papa ou ta maman, à l’heure actuelle tu travailles avec Dieu-Déesse et le problème s’est arrêté. Chaque chose à sa place.
Et dans le bout de tes doigts, il y a une lumière qui dirige ses rayons, plus forts que le soleil, vers tout l’univers. C’est comme le symbole qui apparaît dans l’église, le calice. Dans le bout de tes doigts, tu as les rayons du calice, et tu soutiens entre un doigt et l’autre, une immense et fine hostie que tu ne dois pas casser. Et tes mains repliées ont la force de l’autel, la prière, l’hostie que tu submerges c’est le calice. Intelligence pure. Ne l’oublie pas, parce que c’est clair et précis comme cela.
Avant, l’émotionnel dans ta tête te tracassait avec la compétition, la jalousie, la comparaison, le désir d’appropriation, avec cette ensemble de choses émotionnelles qui se mettent dans la tête.
Maintenant que le cœur est pacifié, nous allons permettre qu’il entre dans l’intellect d’une seule manière. Parce que dans l’intellect, l’émotionnel peut seulement entrer sous forme d’amour. C’est la seule manière possible que l’émotionnel entre dans la tête. Et c’est de cette seule manière que l’émotionnel peut aider l’intellect. Quand on aime avec l’intellect, quand l’amour entre dans l’intellect, on pense mieux. Quand la jalousie entre dans l’intellect, ou la colère, ou la haine, ou la rancœur, on pense mal.
À partir de ce moment, tu t’habitues à penser avec amour. Ensuite si tu penses avec amour, tu cesses de critiquer ; tu peux évaluer, dire que quelqu’un a un niveau intellectuel bas, mais ce n’est pas une critique, c’est une évaluation, et c’est un désir d’aide. Quand tu mets de l’amour dans ta pensée, ta pensée devient utile, la pensée est gentille, elle est pleine d’amour, et elle se réalise. Par conséquent, je pense du bien de toi. Je vois tes faiblesses, mais toi je ne te critique pas, je ne pense pas mal, je pense à toi avec amour. Ce qui n’empêche pas que dans le travail il puisse y avoir une faiblesse, mais parce je pense à toi avec amour, je me permets de te dire de ne pas t’abandonner à la paresse, pour ton bien, c’est une pensée affectueuse.
On a fait un pont, le cœur est un pont, et tout l’intellect s’assume dans la réceptivité émotionnelle. Nous ne faisons pas là un travail intellectuel, nous laissons le cœur parler. Le cœur reçoit tout l’intellect. L’intellect est submergé dans le cœur. Mais il peut le faire, parce qu’il est clair, et parce qu’il a seulement une idée : l’idée divine. Accepter l’intellect dans le cœur, c’est accepter l’idée de Dieu-Déesse dans le cœur. C’est le pas pour accepter la divinité dans le cœur, c’est la clarté et la lumière qui sont absorbés par le cœur. C’est un moment de recueillement incroyable, parce que le cœur soutient l’intellect. Pour faire cela, l’intellect doit se faire humble et plier. Si l’intellect n’est pas humble, cela ne se fait pas. Parce qu’il doit vraiment s’abaisser et être entrelacé avec le cœur.
D’abord l’intellect a appris à aimer. Ici, le cœur apprend à penser. Ensuite le cœur n’est pas un sauvage, il ne galope plus dans la haine, dans la jalousie, dans la compétition, dans la possession. Maintenant le cœur est plein de la pureté divine, il est plein de lumière. Il est dans la contemplation absolue et totale. C’est ce qui est appelé état de grâce.
Quand l’intellect est couronné, c’est l’état d’illumination. Quand on apprend à aimer avec l’intellect, nous nous illuminons. Quand le cœur absorbe complètement ce qui est spirituel, quand le mental absorbe, il entre dans l’état de grâce, parce qu’il est plein de la divinité. L’esprit descend vers le cœur, et le remplit. C’est ce que nous sommes maintenant, nous avons le cœur plein.
Le cœur est dans la base, la vie se répand. La vie se répand, le sexe se répand, le corps se répand, il brille. Ce cœur est en état de grâce, parce qu’il est un cœur plein, c’est la base pour les autres centres. C’est ici que que tu prends ta force vitale, c’est ici que tu prends ta force sexuelle, que tu prends ta force corporelle, de ton cœur plein. Paix.
Maintenant le sexe entre dans ton cœur. Et il fait la merveille. Quelle émotion artistique est ressent quand on comprend ceci ! Une pure merveille. L’état d’extase, parce que c’est cela l’extase. Quand le sexe entre dans le cœur, le sexe se fait extase, quand le moi est en état d’extase, le sexe se tient dans le cœur, le sexe entre dans le cœur, est notre force, l’acceptation dans notre coeur de la force sexuelle, la divinise, la sanctifie.
Et il faut comprendre que la méditation précédente est la plus difficile, celle de l’intellect dans le cœur, mais une fois qu’on a fait ceci, alors la méditation du sexe dans le cœur est plus facile, parce que le cœur a été ouvert par l’intellect, comblé par l’intellect. Maintenant l’entrée de la force sexuelle est plus facile. Cela fait que nous nous transformons en temple, et cela donne une sensation admirable, parce qu’on a une oeuvre d’art aussi pure qu’un diamant.
Quand le sexe entre dans le cœur, il est rempli d’amour, et c’est à ce moment qu’on peut parler de faire l’amour, c’est là qu’on le fait, pas avant. On fait l’amour avec la divinité, ou avec l’autre. Je donne ma créativité à mon Dieu-Déesse intérieur, qui vit dans mon cœur, j’ai tout mis dans mon cœur. Où il n’y a pas cœur, je ne peux pas marcher. Dieu-déesse se libère de l’être humain sans coeur, de l’être humain qui n’a pas fait son travail, qui n’a pas clarifié son émotionnel ; Dieu se libère de l’être sexuel sale, qui n’a pas clarifié avec l’amour sa sexualité ; Dieu se libère de l’intellect sale, qui n’a pas clarifié la lumière avec l’amour.
Ici, tu es en paix avec les deux forces les plus mystérieuses, la force émotionnelle et la force sexuelle, et entre deux forces très claires, qui sont la force corporelle et la force intellectuelle. Maintenant, tu es complètement concentré dans l’union de l’Air extrême et la Terre extrême, l’Eau et le Feu ont été unis. L’union de l’eau et du feu est ici réalisée. C’est l’union du cœur et du sexe, ces deux énergies sont ton centre. C’est l’eau qui brûle, elle est la flamme humide. Et nous avons les deux piliers clairs, qui sont l’intellect libéré et le corps libéré.
Ceci signifie que tu es vide dans l’intellect, vide dans le cœur, vide dans le sexe. Cela signifie que tu t’es vidé, c’est-à-dire, que tu es complètement réceptif. C’est que tu t’es vidé et que tu acceptes le monde. Et quand tu te vides, la seule chose qui peut entrer c’est la divinité. L’haleine divine. Revitaliser, nettoyer, protéger et partager ensuite.
Source :
http://plancreateur.wordpress.com/2011/07/30/pensee-magique-15-%e2%80%a2-les-enseignements-de-dona-magdalena-5/
Source :
http://plancreateur.wordpress.com/2011/07/30/pensee-magique-15-%e2%80%a2-les-enseignements-de-dona-magdalena-5/
mardi 11 octobre 2011
Enseignement 6
Alejandro Jodorowsky :
(La sainte guérisseuse, pour continuer à me montrer ce qu’était de sentir la magie de mes mains, m’a fait agiter les bras avec délicatesse.)
Je veux qu’avec tes mains, tu ouvres comme un voile. Tes mains dans l’air peuvent ouvrir des voiles, et je veux que tu trouves des chemins dans l’air. Tu peux sentir que tu pénètres dans l’air, ouvrir des chemins où tes mains se promènent. Il y a des lieux dans l’air que tes mains vont sentir. Sens ce côté de la main, comme si tu voulais caresser. La délicatesse est essentielle pour la force. Sens maintenant tes ongles, tous. Sens maintenant la paume, comme elle est énergie, comme elle est délicatesse. Je te demande que tu caresses l’air comme s’il était un volume, et que là tu dessines, que tu touches. Devant toi il y a une forme, rencontre-la, une forme abstraite ou réaliste, qui te correspond, crée une sculpture. Sens les bords de tes mains, de ce côté et de cet autre côté. Et sens entre les doigts. Sens tout cela.
Maintiens tes mains ainsi, et par un effort de conscience ressens la matière, le poids de tes mains, qui sont chaque fois plus lourdes. C’est le poids de ta vie, c’est le poids de ton être, c’est le poids de ta pensée, c’est le poids de tes sentiments, c’est le poids de tes désirs, c’est le poids de ton corps. Sens la solidité, elles sont très solides tes mains, elles sont la partie la plus importante de ton corps. Sens si elles sont propres ou si elles sont sales, si elles se sentent coupables ou non coupables. Analyse tes mains à la lumière de tes actes. Vis l’innocence de tes mains, et s’il y a culpabilité, tu l’élimines. Ce sont maintenant des mains lavées, elles sont maintenant innocentes, elles méditent, tu n’as rien à dissimuler.
Et lentement, lève le poids de tes mains, fais qui tes mains deviennent douces, légères, spirituelles, transparentes. Tout ton corps va soutenir tes mains. Cherche dans tes mains la jeunesse, cherche l’ingénuité infantile. Et vois plus loin, apprends à déplacer tes mains avec la petitesse d’un enfant. Pose tes mains sur la poitrine, parce que tu vas te convertir en fœtus. Les doigts vont disparaître, tu as une main minuscule, tu es dans l’eau maternelle et tu sens « je vais faire naître mes mains, je vais faire grandir les paumes, et ensuite je vais faire grandir chacun mes quatre doigts et mes pouces » Et tu assiste ainsi au mouvement cellulaire de tes mains et ainsi tu vas faire naître tes mains nouvelles.
Détend maintenant les mains, rends-les douces, très douces, abandonne la volonté. La main forme comme un petit bol, comme une petite cuiller. Les doigts se touchent les uns aux autres, mais il n’y a pas de tension. Une cuillère doit être vide, comme la lune doit être vide pour recevoir la lumière. Cette main est vide, c’est un instrument de réception. Je la met ici sur mon ventre, j’appuie sur mon pelvis. La main tombe, presque à la hauteur du sexe, tranquille, elle tombe de son propre poids. C’est une main de réception.
C’est prendre la voie, le chemin, et quand on prend le chemin on le l’abandonne pas. Cette main ne sera pas distraite. Que reçois-tu dans cette main réceptive ? Tu reçois la matière avec laquelle le bol est formé, parce que tu ne peut pas recevoir si le bol est plein de trous. Pour faire un réceptacle de ta main, ta main va symboliser toute la matière, toute la terre, et elle va directement l’absorber d’un point qui se trouve entre ton sexe et ton anus. Absorbe par ce point toute l’énergie des pieds, mets toute l’énergie du squelette. Tout ton corps est un instrument de réception. Tes mains vont être comme un accumulateur de toute l’énergie que te communiquent tes pieds. Si tu déplaces tes pieds, tu vas aussi déplacer tes mains, d’une manière ou d’une autre, donc la source du mouvement de tes mains est dans tes pieds. Alors, tu mets ta main là et tu sens que tes pieds te donnent complètement l’appui, qu’ils sont la racine de ta main. Sens cela.
Et ensuite, montes dans tes chevilles, jusqu’aux genoux, et par tes cuisses et tes fesses, ton sexe, jusqu’à la ceinture. Et toute cette force, tu la met dans ta main. Tu as communiqué avec toute la partie basse de ton corps. Pour le faire, il est bon de maintenir la colonne vertébrale bien droite si on peut, sinon, tu te peux soutenir contre le mur.
Tu montes maintenant par la colonne vertébrale, tu prends la force des bras, de ta poitrine, de ton cou, de ta tête, et tu sens la force de la respiration, et tu te rends compte que tu es en train de respirer. Dis-toi « Je respire. Je prends toute l’énergie de mon corps dans ma main, je prends les battements de mon cœur, la force de mon foie, la force de mes reins, de mon pancréas, de mes intestins. » Imagine ceci, enfant chéri de l’âme, ensuite ceci ira dans ton inconscient, lentement.
Dans l’ancienne Égypte quand on faisait une momie on lui sortait tous les organes et les mettait dans un vase. Dans cette main est le vase qui contient tous tes organes. Cela signifie un corps vide. Quand tu es sur la voie, ton corps est vidé de toute possession. Il n’est plus ton corps, c’est un corps. Qu’entre toutes le réincarnations il soit seulement un véhicule qui doit être exempt de toute possession. Tu laisses tes pieds vivre leur propre vie, tu laisses tes jambes vivre leur propre vie, tu laisses ton sexe vivre sa propre vie, tu laisses vivre ta poitrine, tu laisses vivre tes bras, tu laisses vivre ton cou, tu laisses ta tête vivre sa propre vie. Tête, esprit, cerveau, tout cela ne t’appartiens pas.
Maintenant, chéri de mon cœur, répète avec moi : « Par ce geste magique, je reconnais que ma matière appartient à la matière, que mon corps est un véhicule auquel je ne m’accroche pas. Par ce mouvement, je perds ma face, par ce mouvement je perds ma forme, par ce mouvement, je perds mon sexe et mon âge, par ce mouvement je perds toute étiquette. Je suis une pierre entre les pierres, et je fais partie de la terre. Par cette main, je commence à communiquer avec tout mon corps, et mon corps va communiquer avec toute la matière de la terre. Ici, j’ai l’énergie des roches, j’ai ici l’énergie des montagnes. Par ce geste, je me transforme en montagne, éternelle, forte, sans moi apparent. »
C’est ainsi mon petit, que l’on va vers plus de profondeur. Une montagne communique avec toute l’écorce de la terre, une montagne communique avec tout le centre de gravité, avec toutes les profondeurs, avec la planète entière. Par ce geste, tu deviens la planète entière, la matière de la planète entière, et tu es aussi solide que la planète.
Tu te maintiens comme une montagne. Aucune pensée incontrôlée ne va faire que tu te déplaces, aucun sentiment incontrôlé ne va faire qu’on te déplace, aucun désir incontrôlé ne pourra te bouger, aucune fatigue ne pourra te bouger, aucune angoisse ne pourra te bouger, aucune menace ne pourra te bouger. Tu te livres à ton être physique et tu te transformes en montagne. Tu te transformes en toutes les montagnes, et aussi, quand tu te communiques avec la matière, tu te convertis en la matière de l’univers entier. Tu communiques avec tous les atomes, avec tous les minéraux, tu as la force de l’or, de l’argent, du cuivre, du plomb. Tu reconnais par cette main la force infinie de ton corps. Et ton ego se transforme en quelque chose de trop petit pour cette immense monument qu’est ton corps.
Maintenant tu vas te dire :
« La réception est ouverte, parce que quand je me suis transformé en montagne, quand je suis devenu la matière de la planète entière, c’est quand je peux enfin recevoir, dans ce récipient, la totalité ; parce que le récipient est fait, il est solide, il est en même temps constitué et vidé de mon moi. Et je laisse venir l’énergie de la reproduction, j’ouvre la porte de mon sexe qui est une énergie d’éternité, une énergie divine, que je reçois dans cette main. Je communique avec mon sexe et avec l’énergie divine qui maintient le présent. Je laisse venir l’énergie créative de tout être vivant. À travers l’énergie sexuelle, j’accumule l’eau puissante de la sexualité, qui n’a rien voir avec mes désirs personnels. C’est l’énergie de tous les êtres qui sont avec moi, je parle de l’énergie de tous les êtres qui sont vivants, je parle de l’énergie de tous les animaux, de l’énergie de toutes les plantes, de l’énergie de toutes les planètes, de l’énergie du soleil, de l’énergie des racines, de l’énergie des semences, de l’énergie des cocons, de l’énergie des fleurs, de l’énergie des insectes, de l’énergie de la pluie, de l’énergie de tous les océans. Dans cette main, dans cette montagne, j’ai l’énergie créative totale… Et j’absorbe la vie. Dans cette main est la possibilité de la vie totale. Toute la reproduction, les étoiles qui vont naître, les comètes, la danse du cosmos, me donnent la puissance dans cette main. Et je laisse tomber la force d’un point qui est sur mon nombril, la force de mon feu, et en ce moment, l’eau que j’ai récoltée commence à flamber,elle se transforme en une énergie qui circule dans tout mon corps et dans toute la terre et dans toute la vie. Et je prends part à ce feu complètement purificateur, et je suis ici, avec ce feu qui brille, avec la solidité des montagnes, et je vais recevoir l’immense chaleur de ma poitrine, qui va être projetée vers tous les points de l’espace. Ce soleil, cette lumière, cette flamme, cette chaleur sont dans ma poitrine. Je sens que ma poitrine est ouverte, parce qu’elle a une racine dans cette main, et n’a pas peur de se dissoudre. Ce que j’ai dans cette main, dans cette montagne qui flambe, c’est l’univers complet. Je commence à sentir toute la lumière que je porte, infinie, pleine d’énergie et de chaleur, transparente, solide, et je l’ai dans ma main. Tout la brillance de mon esprit qui dépasse les nuages et entre dans ce qui est profond, dans l’obscurité, et ma main va plus loin encore, parce qu’elle va trouver la conscience, transparente, cosmique, universelle. C’est ma main qui a la conscience, et cette conscience est le produit de l’amour pur, total, de la création, qui émerge comme la vie, du non-manifesté, du vide, du vide admirable, et tout cela arrive dans ma main. Je possède cette main comme le fondement total de mon être cosmique, et c’est seulement quand j’ai dans cette main l’énergie totale, que je peux étirer l’autre main, la droite, et agir sur la terre. »
Comprends ce que je dis. Un être qui met cette main là, à touché son périnée, sa force, sa solidité, son sexe, son énergie, sa flamme intérieure, sa purification, son feu. Et ensuite il s’est ouvert dans sa poitrine, il s’est ouvert vers sa chaleur, vers sa lumière, vers sa conscience, vers l’amour, qui n’est pas un amour que tu as pour toi, mais un amour cosmique, la bienveillance de l’univers. Ensuite, cet être s’est ouvert au vide, au non-manifesté.
Je te regarde, enfant chéri de l’âme, je surveille cette montagne qui a vaincu son angoisse, sa forme, sa face, sa demande, sa dispersion. C’est une montagne qui est comme la manifestation de la nature, inondée d’amour. Avec cette position le corps se transforme en cadeau, un cadeau à l’humanité et un cadeau au monde. C’est le degré le plus haut de l’humanité. On possède à la fin son propre être. On affirme être un bol rempli.
Voici est un geste qui signifie traditionnellement « écraser une montagne ». Il est tellement fort, tellement rempli de décision, d’énergie, qu’il peut faire tomber une montagne. Regarde la force qu’a cette position, quand tu n’as pas peur. Tu n’as pas peur d’être brûlé par le feu, le feu ne te brûle pas. Tu n’as pas peur d’être enterré par la terre, la terre ne te touche pas. Tu n’as pas peur d’être noyé par l’eau, l’eau ne te noie pas. Tu n’as pas peur d’être dispersé par le vent, le vent ne te disperse pas. Tu n’as pas peur d’être invisible, parce que l’invisibilité ne t’enlève pas la conscience. Tu n’as pas peur de l’amour, parce que l’amour se transforme en toi. Tu n’as pas peur de la vie, parce que la vie c’est toi. Tu n’as pas peur du non-manifesté, du mystérieux, parce que le mystère c’est toi. Écrase tout ce qui vient de dessous, toutes les menaces qui viennent du passé, toutes les choses qui n’ont pas été réalisées, les souffrances, les cauchemars, l’infantilisme. Tu les arrêtes.
Allons, dis-moi ce que tu te promets :
« Le matérialisme, je l’arrête, parce qu’il ne va pas enterrer ma conscience, ni mon amour, ni ma sexualité, j’arrête le matérialisme et je n’ai pas peur du matériel, on ne me menace pas avec l’argent. Ma créativité peut arrêter l’angoisse économique. On ne me menace pas avec des endroits putréfiés, où on ne peut pas respirer. J’arrête la peur de tout ce qui est souterrain, j’arrête la peur inconsciente ; je mets la main là, et je conquiers tous ces démons, parce que je me suis rendu compte de la force que j’ai, que ces démons sont la manifestation de de mon moi. Rien d’autre que moi, parce que je suis tout. Alors, je pacifie ces démons et je vais les mettre à mon service. Je mets une antenne vers la terre, et avec la force que j’ai, je les pacifie. Et je suis si fort que j’obtiens la victoire, je les arrête et je les canalise. Je les canalise vers ce canal de force, de lumière, d’amour que je suis, et au lieu de me détruire, ils me nourrissent. »
Tu commences à prendre l’aliment de la terre. Médite sur cela. À partir de tes angoisses, tes angoisses économiques, de création, professionnelles, de maladie, de fatigue, tout type d’angoisses. Elles peuvent être arrêtées par la force de ce travail que tu as fait aujourd’hui, elles s’arrêtent et elles sont mises à ton service.
Quand tu fais ceci, tu réveilles les forces positives de la terre. Qu’est-ce que c’est, réveiller les forces positives de la terre ? C’est transformer tout ce qui est négatif en aliment pour tout ce qui est positif. On n’élimine pas, on transforme. Parce que tout es toi. C’est ce que j’appelle subjuguer. Parce que tout ce qui est négatif doit te donner son énergie et se transformer en une partie de toi. Tu danses avec ton ennemi. Et comme peut-il être transformé ? Par la connaissance des points centraux de ta colonne. Un, deux, trois, quatre, cinq, six et sept, ce sont les portes.
Tu dois sentir entre le sexe et l’anus tes sensations, et ensuite, à la hauteur du pelvis, chercher un point dans lequel tu sens toute ta force sexuelle qui te traverse. Et deux ou trois doigts sous le nombril, sens vraiment toute la force de ton centre de gravité. Dans la poitrine tu dois sentir que toute la cage thoracique s’ouvre chaleureusement. Ici, c’est la naissance de la racine du langage, c’est la purification et la communication. Et ici, envers le centre du cerveau, vers la glande pinéale, à partir de là, le cerveau doit se remplir de lumière. Et tout cela doit partir comme un canal qui va de l’anus à la tête et va vers la communication universelle et cosmique. Il n’y a aucun mystère, il n’y a rien de plus que des sensations.
Les corps ne sont mexicains ni hindous, ni chinois, ni français, ni noirs, ni juifs. Le corps est un corps humain, qui a sa sagesse. Et chacun de nous porte sa sagesse. Alors par la sagesse, par la sensation, par le mouvement d’énergie qui se fait, on peut passer la connaissance à la terre. Comme une montagne. Et alors tu deviens calme. Calme-toi. Arrête de tout te permettre. Par cette position, je ne me permets rien. Je suis un axe. J’arrête les sentiments infantiles, les fantasmes, les colères, les peurs, les angoisses, les peines, les culpabilités, les injustices, la critique. J’arrête, je prends ma force, je me transforme en ce que je suis. Et j’étire ma main vers le bas et je le contrôle, mais je le contrôle par la sagesse. Je donne la connaissance par la sagesse.
Source :
Enseignement 7
Alejandro Jodorowsky :
Ouvre tes mains le plus que tu peux. Imagine maintenant que tes mains sont une rivière, qu’il y a une rivière sacrée qui sort de tes mains. Laisse cette rivière sortir du haut de ta tête, comme une source, c’est une source lumineuse, comme un arc-en-ciel.
Maintenant, laisse sortir de ton cœur en même temps une rivière de flammes, une rivière de feu qui ne brûle pas, un feu d’amour.
Maintenant, sens entre ton sexe et ton anus une énergie forte, qui est la source de l’eau qui sort de tes mains, du feu de ta poitrine et de la lumière de ta tête. Sens cette source.
Et surtout, aime ton corps comme un bol d’or et d’argent qui soutient tout cela. Ta matière soutient tout cela. L’énergie que tu reçois par le sexe est l’énergie divine et tu la laisses s’écouler. Allège-toi, fais-toi léger, ta tête devient légère, et ta poitrine, ton ventre, tes mains. Laisse la lenteur, tout est léger, sensible, transparent. Tranquillité, la vie passe en paix, va sur un bateau sur la rivière de la vie. Réveille la confiance. Avec les mains ouvertes offre-toi à la vie, ne t’oppose à rien de ce qui passe. Sens comme tes mains sont immenses, comme sans limites. Tu n’es ni leur propriétaire ni ton propriétaire. Laisse-toi posséder par la force de la vie, parce que cette force va te préserver de tout, elle est la santé et celle de toutes les personnes qui t’approchent. C’est l’énergie avec laquelle nous travaillons. Pense : « J’ai la force. Je suis capable de faire face à n’importe quel problème, sans me démolir. Je peux me guérir et je peux guérir. Je suis un être qui est comme un bol de médecine qui se renverse dans le monde et ma médecine est la vie. Je peux guérir parce que je me guéris. Les personnes qui m’approchent viennent prendre la médecine et quelle est cette médecine ? Sois toi-même, je t’accepte comme l’être essentiel que tu es ».
C’est une révélation admirable, quand on découvre que pour avancer un être doit s’assumer. Tu es ton propre guide. C’est ton Dieu-Déesse intérieur qui parle. Si tu te maintiens, personne dans le monde ne le pourra avec toi. À partir de ce point, tu peux changer ta vie, faire ce que tu veux. Tu es fidèle à ton travail, à la place à laquelle tu es. Tu arrêtes de vouloir paraître devant l’autre, tu cesses d’acheter l’autre, de te laisser porter. Pense :
« Quand je fais ceci, la force entre en moi, parce que je suis capable de me faire naître et de me faire mourir. Je prends ma vie dans mes mains. Je suis capable de prospérer, je suis capable d’ouvrir mon chemin, je suis capable de combattre, mais je n’ai pas de nécessité. C’est une attitude de paix et de possession totale. Je crois en ce que je fais, je crois complètement en moi-même, je m’accorde de la confiance. Et j’ai la force de me relever si je tombe dans la faiblesse. Tout doit passer, je me maintiens, réalisé. Je peux vaincre les vices. Je peux vaincre les idées négatives, qui sont pires que l’alcool et la drogue. Je peux vaincre les sentiments agressifs, les sentiments de dépendance. Je peux vaincre les désirs mal placés, je peux vaincre la maladie, je peux vaincre la pauvreté. Je peux vaincre la mort, parce que je peux la traverser. Je vais arriver à l’immortalité nécessaire, parce que je m’identifie avec la vie. Quand j’ouvre totalement mes mains, je soutiens dans ces dernières tout l’univers. J’ai mis l’univers dans mes mains, toute l’Humanité dans mes mains. Avec ces mains je peux diriger le temps et tout ce qui mêne le temps vers son futur saint. »
Tu vas maintenant faire des recherches dans ta vie comme si cette attitude avait été nécessaire dans les moments de faiblesse. Par cette position magique, les faiblesses sont vaincues, si tu le fais bien la faiblesse passe. Trouve-toi et ta force.
Met la main droite totalement ouverte vers ton cœur, et c’est ton cœur que tu as dans la main, et ton cœur va se transformer en centre du monde. Depuis ce centre, à chaque à palpitation envoie un amour qui remplit l’univers entier.
Maintenant met la main droite totalement ouverte sur le nombril, sur le ventre, et depuis là, dis « Je prends possession de moi-même et de ma place, je me confonds avec le centre vital et je me transforme en lui. »
Frotte maintenant tes mains totalement ouvertes partout sur ton corps en disant :
« Je nettoie les larves qui sont collées, je vais purifier mon corps. Tout ce qui est lourd, tout ce qui est opaque, tout cela je le nettoie. Je purifie mes yeux des images qui les ont salis. Je purifie tous mes mots, ceux que j’ai dits, ceux que je dis, ceux que je dirai. Grâce à ces mains magiques, totalement ouvertes, mon corps devient sacré. »
Je n’ai pas inventé ceci, les moines aztèques le faisaient il y a cinq mille ans. Cet état de purification de soi-même est une vieille cérémonie magique qui existe.
Maintenant, avec tes deux mains totalement ouvertes au-dessus de ta tête. Et imagine que tu nettoies toutes tes idées, tu les effaces de ta tête. Et ensuite met les mains totalement ouvertes dans l’air et pense que le monde est ton corps. Frotte l’air en pensant que tu nettoies tes sentiments, et tes désirs. Que tu nettoies tous les chemins par où tu iras. Et quand tu as terminé ceci, nettoie autour de toi le monde où tu vis et nettoie tes connaissances. Nettoie tout le monde. Imagine que des flammes sortent de toi et qu’elles lavent le monde. Autour de toi il y a des organismes qui dansent. C’est la joie, ce sont les esprits de la terre, de l’eau, de l’air et du feu, qui dansent autour de toi. C’est la maison de la joie. Pense qu’autour de toi il y a des manifestations d’énergie, quand tu as fait le nettoyage, l’énergie explose en tourbillonnant, en tournant comme des petites planètes. Quel plaisir ! Travaille sur cela. C’est ton aura qui explose comme des bulles d’énergie et sur les flammes avec lesquelles tu nettoies le monde. Imagine cela et la sensation est admirable.
Nous allons maintenant travailler avec l’aura. Dans tous les exercices que nous allons faire il y a une aura qu’il est nécessaire d’imaginer autour de nous. Dans l’expression de cet état d’esprit, de conscience, il faut ouvrir la personne, ne pas nous limiter à la surface de la peau.
Nous allons maintenant nous ouvrir, être plus grands que notre peau. L’aura tout le monde l’a, mais elle est inconsciente. Il faut se la fabriquer de la même manière qu’il faut se fabriquer une âme. Je ne parle jamais d’auras ou de choses semblables, parce que les gens aiment beaucoup se mentir à eux-mêmes et ils disent qu’ils voient l’aura mais ce n’est pas vrai. Je travaille dans l’honnêteté. Je ne dis pas que c’est vrai ou que c’est faux, je dis qu’il faut l’utiliser et l’imagination peut le faire. Que ce soit vrai ou pas, cela ne nous intéresse pas, ce qui nous intéresse c’est le concept et de pouvoir sentir cette sensation.
Il est important maintenant que tu rassembles tes deux mains totalement ouvertes. L’une à l’autre, comme en soutenant une feuille de soie très fine. Plus fins nous sommes dans notre contact et plus fin devient notre esprit. Plus brutal est le contact et plus brutal est l’esprit.
Maintenant je vais te demander que tu vives ton être supérieur, sans te minimiser. Tous nous avons un Dieu-Déesse intérieur, tous nous sommes des prêtres. Nous avons un moi dans l’ego inférieur, et nous avons un moi dans l’ego supérieur. Je te demande que sans aucune honte tu deviennes sacré. Et les gens vont venir prier devant toi. Accepte le rôle d’un être sacré, sans délire de grandeur. Si quelqu’un vient prier et te faire une offrande, l’offrande n’est pas pour ton ego inférieur, est pour l’ego supérieur, qui t’unit à tous.
Maintenant met tes mains totalement ouvertes avec leur dos appuyé sur ta poitrine et la paume vers le monde. Tu sais que depuis tes mains qui sont sur ta poitrine, sortent des rayons dorés, comme un calice qui s’ouvre vers toutes les directions de l’espace. Accepte ta divinité. Ta divinité tu l’as dans ce vide qui est en ta possession. Identifie ce vide. C’est le vide qui unit tous. Tous nous sommes le même être, le même être divin. Chacun de nous est la divinité. Pour que la divinité existe tu dois accepter ta divinité. Tu joues un rôle important dans l’Être divin. Tu te concentres pour sentir qu’il dépend de toi de perdre la minimisation et de t’accepter comme être divin. Médite ainsi :
« Je suis la divinité, je suis l’être conscient, je suis l’être évolué, complètement. Je ne dois rien chercher, je suis tout, suis un être complet. J’ai tout pour donner maintenant. Dans ce vide que j’ai ici et dans ce rayon doré, je me projette dans le monde. Et je trouve tous les saints qui sont dans le monde. Le Christ et Marie sont ici, ils ne sont jamais partis de cette planète. Bouddha est ici sur cette planète. Il y a des forces divines qui sont avec moi, et je communique avec les tous ces soleils humains. Nous formons un temple avec des millions, des millions et des millions d’êtres vivants, tous les êtres qui ont accepté d’être un être vivant dans le passé et dans le futur, sont avec moi à l’heure actuelle. Ma force est incommensurable, mon calme est comme un océan. Je suis entre le temps et l’espace, ici et maintenant. Dans le vide total. Je suis uni absolument à tout. Je suis à la cime de la montagne, à la cime de la perfection. Je m’accepte comme être sacré et parce que je m’accepte, je me transforme automatiquement en Maître. Je vais enseigner aux autres êtres humains à arriver à leur divinité. »
« J’ai réveillé le soleil que je porte dans ma poitrine. J’étire la grande colonne vertébrale avec grand plaisir, je m’étire comme un cobra qui sort de la face. Parce que j’ai le droit de respirer, j’ai le droit de prendre ma place. À mes côtés il y a un temple, je suis le centre d’un temple. Je développe la lumière dans toutes les directions de l’espace. Je projette la divinité de mon intellect, je projette la divinité de mon émotionnel, je projette la divinité de mon sexuel. Je suis sensible avec mes mains, mes mains sont tellement sensibles, elles effleurent comme une petite plume, elles ne font aucun effort. Tous les êtres sont mes enfants, mes patients, et je vais faire grandir ces êtres, je vais guérir ces êtres. Tous les êtres conscients, plantes, animaux, êtres humains, sont mes fils et sont mes filles et je vais les faire évoluer, jusqu’à ce qu’ils arrivent à être sacrés. »
Tous les saints et les saintes sont ici. Quand un être arrive à la perfection il ne part pas de ce monde, c’est une merveille, parce qu’il veut être ici pour aider les autres. Quand tu te relies avec ta divinité, tu te relies avec toutes ces forces bienveillantes. Ils sont tous ici, nous sommes tous ensemble. Ils sont ici pour nous aider, à notre service.
Tu te purifies par l’amour, si tu n’aimes pas tu ne te purifies pas. J’ai découvert dans ce geste, que si je ne m’aimais pas, je ne pouvais pas faire la flamme et je ne pouvais pas purifier. Aimer c’est être uni, être en communication, donner. La purification du monde vient par l’amour. Quand tu aimes le monde, quand tu aimes quelqu’un, tu le purifies. C’est un geste d’amour. Essaye de faire un geste de don. Et laisse venir ceux que tu aimes. Si tu n’aimes personne, laisse-toi venir à toi-même. Fais venir les plantes, les animaux, les êtres aimés, et tu vas voir qu’au fur et à mesure que ces êtres se présentent, tu élimines les critiques et tu les purifies.
Source :
http://plancreateur.wordpress.com/2011/08/08/pensee-magique-17-%e2%80%a2-les-enseignements-de-dona-magdalena-7/
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