jeudi 31 mars 2011

Interview de Bertrand Meheust suite à son livre "les miracles de l'esprit"


Bertrand Méheust fait figure d’exception dans la famille des intellectuels français.


Ancien professeur de philosophie, sociologue, membre du comité directeur de l’Institut Métapsychique International (IMI), l’homme, libre et indépendant, aime marcher sur les bords du réel, à la lisière du possible.


Depuis une trentaine d’années, il réfléchit sur tout ce qui a trait à la parapsychologie et aux problèmes connexes. Mais il s’est surtout fait connaître par un essai écologique publié, il y a deux ans, La politique de l’Oxymore.Son moteur : se frotter aux pratiques métapsychiques en remontant les couloirs du temps, avec son regard pénétrant d’historien et d’épistémologue.


Peu sensible à l’ostracisme ou à l’ironie qu’il rencontre ici et là, et même plutôt, semble-t-il, amusé par ces réactions, ce chercheur, considéré comme l’un des meilleurs experts en la matière, poursuit sa route avec humilité et précise sa réflexion, en toute sérénité.


Vous êtes un intellectuel reconnu, spécialiste de la parapsychologie depuis une vingtaine d’années. Comment a évolué votre intérêt pour la question du paranormal ?


Bertrand Méheust : Si on prend en compte ma période ufologique, cela fait plus d’une trentaine d’années que je laboure ces sujets. Je n’ai pas honte de le dire, j’ai commencé par m’intéresser aux ovnis, qui ont été mon école, et d’ailleurs j’ai toujours un œil sur cette question.


Puis, au début des années quatre-vingt, j’ai entrepris une thèse sur le mesmérisme, ce qui m’a conduit à la parapsychologie stricto sensu. Au plan professionnel, j’étais professeur de philosophie dans le secondaire. Je suis maintenant retraité, et depuis cette année, je donne des cours à l’université de Lausanne.


Donc, je suis devenu un peu universitaire, mais après avoir pris ma retraite ! Ce détail est important : un universitaire ne peut pas s’intéresser ouvertement à la parapsychologie sans être ostracisé… J’entends par « ouvertement » : se pencher aussi sur la réalité des faits.Pour des raisons personnelles, je m’intéresse donc à tout ce qui peut remettre en cause notre conception du réel, aux faits qui ont une portée épistémologique particulière.


J’ai réalisé une thèse à l’université de Paris I, qui portait sur le mesmérisme, c’est-à-dire le magnétisme animal (un courant de pensée datant du XVIIIe siècle qui prétend que les êtres et les choses baignent dans un fluide commun). Elle a été publié en 1999, en deux tomes sous le titre Somnambulisme et Médiumnité. À l’origine, il s’agissait d’une thèse de philosophie que j’ai transformé, sur le tard, en thèse de sociologie.


Ce choix a été judicieux, car la question du mesmérisme a introduit un conflit dans la culture, entre des visions du monde totalement opposées, qui « s’entretuaient » sur la question du bornage des facultés humaines…Donc, mon travail a débouché sur l’étude des conflits épistémologiques. Je m’intéresse maintenant beaucoup aux conflits sociaux, mais à l’origine, je m’intéressais surtout aux conflits d’idées


Suite :


mercredi 30 mars 2011

Sur la peur de l'inconnu, changement et guérison


La peur de l'inconnu, raison pour laquelle l'individu ne change pas, et préfère rester dans le connu même si celui ci est dur à vivre. Il y a aussi les conditionnements restricteurs qui nous font patauger dans la gadoue, à révéler pour guérir et accueillir la nouveauté et accepter l'inconnu avec confiance. André Muller le nomme le moi-frein.


Soit c'est la fuite, soit c'est voir regarder la réalité en face et faire ce qu'il y a à faire et changer... guérir... s'affirmer... être soi... la peur vient du mental, vient de la petite conscience qui se croit seule et limitée par le monde matériel, alors que le subconscient (ou l'inconscient) est très vaste et contient tout ce qu'il est bon et utile de savoir pour solutionner les problèmatiques.


Tout recommence à l'instant même, chaque seconde est une opportunité pour s'améliorer et aller de l'avant; chaque minute, chaque jour peuvent servir à mourir de l'ancien et à renaitre au nouveau dans l'instant présent.


Est ce que c'est facile quand nous avons tant souffert et tant été bléssé ?


Ce n'est pas facile car le mental freine, l'enfant pleure, certains conditionnements doivent être mis à jour... cependant la guérison est possible, et se l'autoriser, se le permettre et se faire aider. néanmoins chaque moment est une opportunité de guérison, chaque moment est une possiblité de choisir entre ressasser les douleurs du passé et la paix du présent , ou bien la peur du futur, ou bien la confiance en soi, trouver sa force intérieure et s'y renforcer... chaque moment peut être une opportunité de s'aimer et de s'encourager à laisser tomber nos fardeaux du passé, et d'accueillir la guérison et de cultiver le bien-être. Et il y a un endroit en soi, qui est intouchable et indestructible, un endroit rempli d'Amour et de force, un endroit où il fait bon s'aimer, et être aimer, un endroit qui nous régénère. avec le sourire, nous le trouvons. Dans le recueilleument, est l'Amour et l'opportunité de guérison. Il s'agit d'un entrainement de l'esprit et du coeur que de persévérer dans la voie juste de la transformation et de la paix.

jeudi 24 mars 2011

Quand l'Intuition du cheval permet de guérir


Le Horse Coaching à Ittres, en Belgique


"Le cheval est un être extrêmement sensible qui, par sa manière d'être au monde, ira explorer ce qui vous touche, et ce faisant vous rend votre pouvoir personnel."


L'intuition du cheval qui aide et aime, pour l'affirmation de soi et la résolution des problèmes. C'est innovant, cette approche et je pense que l'approche avec tout son corps près du corps du cheval, chaud et rempli de vie, permet aussi de retourner à son propre corps et de s'affirmer et de mieux se connaitre. certainement que dans ce genre de relation, il peut avoir une re-découverte des émotions et des sensations fortes corporelles, avec une aide à l'enracinement.


Et bien d'autres bienfaits, comme les nombreux témoignages qui sont sur le site de Chevalliance.


lundi 7 mars 2011

Sur la pleine conscience


Journée d'Etude Interdisciplinaire sur la Pleine Conscience. Paris, 26 septembre 2010.4 — L'Entraînement de l'esprit, par Matthieu Ricard (Moine bouddhiste). 90 min.

Présentation : Ilios Kotsou (Chercheur universitaire, Association Emergences).

Vidéo réalisée gracieusement par Vincent Guilloux (Psychologue TCC, euthyma.com).

© Karuna-Shechen, A.D.Mindfulness, Emergences, 2010.

http://vimeo.com/16090928

*** peinture de Alex Grey

jeudi 3 mars 2011

Se fier à son intuition

"Trusting your intuition is one of the most valuable skills you can learn throughout your life. Martin Luther King Jr. once spoke, “An individual should be willing to break a law that his conscience tells him is unjust and willingly accept the punishment”. Truer words about human intuition have never been spoken. If something that your mind and intuition tells you is wrong or immoral, then it is. "


source

mardi 1 mars 2011

La chance, affaire de l'intuition


Rencontre avec le Dr Richard Wiseman, professeur de psychologie à l'université du Hertfordshire, en Grande-Bretagne, et qui dirige un laboratoire de recherche sur la chance
Par Jean-Sébastien Stehli (L'Express), publié le 24/04/2003





Selon vous, tout ce qui nous arrive dépend de notre comportement... 
Il y a deux sortes de chance: celle qui fait gagner au Loto et sur laquelle nous n'avons aucun contrôle, et celle qui ressemble à de la chance mais que l'on peut expliquer par différents facteurs psychologiques. Celle-là, il est possible de la favoriser. 


De quelle façon? 
Avec mon équipe, j'ai étudié plus de 400 personnes pendant huit ans. J'ai découvert que les «chanceux» ont en commun quatre caractéristiques principales qu'ils mettent en pratique sans même en être conscients. Si vous comprenez ces mécanismes, vous identifiez les facteurs de chance. 


Quels sont ces facteurs? 
D'abord, ceux qui se disent chanceux savent repérer les occasions favorables. Par exemple, nous proposons un exercice simple: nous demandons aux gens de feuilleter un journal et de compter le nombre de photos. Les chanceux repèrent tout de suite l'encadré dans lequel il est dit qu'il y a 45 photos. Les autres se focalisent sur le calcul des photos et ne voient rien. Dans une variante de cet exercice, nous promettons 100 euros à ceux qui compteront juste. Or un petit encadré dans le journal affirme: «Vous avez gagné 100 euros.» Ce sont généralement les mêmes sujets qui le remarquent. 


Qu'est-ce que cela prouve? 
Que la chance est pour une bonne part le fruit de notre attitude psychologique. Ceux qui ont de la chance sont ouverts - ouverts aux expériences, ouverts aux autres - et entretiennent ce que j'appelle le «réseau de la chance». 


C'est-à-dire? 
Sans qu'ils en soient conscients, les gens chanceux maximisent leurs possibilités en créant autour d'eux un tissu de relations. On estime qu'en général nous connaissons 300 personnes. En cultivant ce réseau, nous accroissons nos chances - de trouver le bon emploi, l'appartement idéal ou encore l'âme soeur. Pour changer sa vie, une seule bonne rencontre suffit. 


Quelles sont les trois autres qualités qu'ont en commun les gens chanceux? 
Ils font confiance à leur intuition, ils s'attendent à avoir de la veine et ils voient du positif même dans le négatif. Par exemple, après un accident grave, on peut trouver qu'on a joué de malchance ou au contraire qu'on a eu de la chance de s'en sortir. Warren Buffett, l'un des hommes les plus riches de la planète, raconte que sa chance fut d'être rejeté par la Harvard Business School. Grâce à cet échec, il a rencontré l'homme qui allait devenir son mentor et l'aider à lancer sa carrière. 


Naît-on chanceux? 
Parfois, un enfant naît au moment où deux ou trois autres personnes de son entourage meurent. On dira que c'est un bébé qui porte malheur et il sera élevé avec ce poids sur les épaules: cela colorera toute sa vie. Dans notre laboratoire, nous faisons le test suivant: nous donnons à deux personnes - un chanceux et un malchanceux - un casse-tête constitué de deux pièces encastrées qu'il faut séparer. Or l'un des jeux ne peut pas s'ouvrir. Résultat: 60% des «malchanceux» se plaignent d'avoir tiré le mauvais jeu, alors que 30% seulement des «chanceux» le disent. Croire que l'on est malchanceux est l'une des certitudes les plus redoutables dont on peut être affligé. 


Pourquoi? 
Parce qu'elle affecte tous les aspects de la vie. Les gens deviennent déprimés et défaitistes, donc malchanceux. A l'inverse, quand ils réalisent qu'ils ont davantage de contrôle sur leur vie, qu'ils regardent l'existence avec plus d'optimisme, une multitude de bonnes choses leur arrivent. Quand les gens pensent avoir de la veine, les occasions se présentent. C'est un cercle vertueux. 


Selon vous, tout le monde peut-il devenir chanceux? 
Absolument! Et j'ai toutes les études pour le prouver. 

Source : 
 http://www.lexpress.fr/culture/livre/quand-les-gens-pensent-avoir-de-la-veine-les-occasions-se-presentent_818759.html