Par Ecosyl
Si l'imaginaire était un animal, lequel serait-il ? grande question! Peut-être n'ai-je pas beaucoup d'imagination, peut-être en ai-je trop, mais plusieurs réponses me sont venues à l'idée.
- Comme pour moi, l'imagination est synonyme de création, puisqu'une idée n'existe pas tant qu'elle n'est pas au minimum formulée, j'ai d'abord pensé au Castor, le bâtisseur par excellence.
Si l'imaginaire était un animal, lequel serait-il ? grande question! Peut-être n'ai-je pas beaucoup d'imagination, peut-être en ai-je trop, mais plusieurs réponses me sont venues à l'idée.
- Comme pour moi, l'imagination est synonyme de création, puisqu'une idée n'existe pas tant qu'elle n'est pas au minimum formulée, j'ai d'abord pensé au Castor, le bâtisseur par excellence.
Un petit animal, gros rat à la queue aplatie qui ne paie pas de mine, mais qui est capable de concevoir des barrages gigantesques, assez solides et étanches pour modifier le débit de fleuves entiers, à l'image de l'imagination, capable de changer la face du monde en quelques idées.
Et puis en y réfléchissant, le flot continu, permanent, fluctuant des idées et de l'imagination ne pouvait pas être représenté par un animal seul comme le castor. Et pourquoi pas la fourmilière? un animal qui soit composé de cellules séparées, indépendantes et polyvalentes... Oui, peut-être que la fourmilière est l'animal qui représente le mieux l'imagination... un animal qui défie la nôtre, d'imagination.
Un animal mouvant, cohérent, évolutif et pourtant constant... tout comme notre imagination, il fluctue et évolue, mais reste lui-même malgré la forme d'expression qu'il prend... une imagination qui peut être constructive, comme ces fourmis tisserandes qui cousent ensemble des feuilles pour en faire leur nid, ou destructrices et impérialistes, comme les colonnes de fourmis légionnaires qui dévastent tout sur leur passage et réduisent leurs congénères à l'esclavage.
Mais chaque animal a sa beauté, comme l'imagination. Et surtout, surtout, aucun d'eux n'est identique à un autre. Chacun a ses préférences, ses milieux de prédilection, son terrain et son mode de reproduction, ses forces époustouflantes et ses faiblesses fragilisantes... Mais ce qui est peut-être le plus important dans cette comparaison, c'est qu'il ne faut jamais oublier que l'imagination, l'intelligence, sont comme les animaux complémentaires et tous indispensables. Le requin ou l'aigle, le cheval ou le loup ne sont ni plus nobles, ni plus forts que le lapin, la fourmi ou le babiroussa. Ils sont juste à leur place dans la chaîne du vivant, exploitant leurs capacités et évitant de montrer leurs faiblesses. Ainsi devrions-nous être, tous complémentaires, exploitant nos talents tous ensemble.