vendredi 25 décembre 2009

Et si l'imaginaire est un animal, lequel est il ? et pourquoi ?

Par Ecosyl

Si l'imaginaire était un animal, lequel serait-il ? grande question! Peut-être n'ai-je pas beaucoup d'imagination, peut-être en ai-je trop, mais plusieurs réponses me sont venues à l'idée.

- Comme pour moi, l'imagination est synonyme de création, puisqu'une idée n'existe pas tant qu'elle n'est pas au minimum formulée, j'ai d'abord pensé au Castor, le bâtisseur par excellence.


Un petit animal, gros rat à la queue aplatie qui ne paie pas de mine, mais qui est capable de concevoir des barrages gigantesques, assez solides et étanches pour modifier le débit de fleuves entiers, à l'image de l'imagination, capable de changer la face du monde en quelques idées.

Et puis en y réfléchissant, le flot continu, permanent, fluctuant des idées et de l'imagination ne pouvait pas être représenté par un animal seul comme le castor. Et pourquoi pas la fourmilière? un animal qui soit composé de cellules séparées, indépendantes et polyvalentes... Oui, peut-être que la fourmilière est l'animal qui représente le mieux l'imagination... un animal qui défie la nôtre, d'imagination.




Un animal mouvant, cohérent, évolutif et pourtant constant... tout comme notre imagination, il fluctue et évolue, mais reste lui-même malgré la forme d'expression qu'il prend... une imagination qui peut être constructive, comme ces fourmis tisserandes qui cousent ensemble des feuilles pour en faire leur nid, ou destructrices et impérialistes, comme les colonnes de fourmis légionnaires qui dévastent tout sur leur passage et réduisent leurs congénères à l'esclavage.

Mais chaque animal a sa beauté, comme l'imagination. Et surtout, surtout, aucun d'eux n'est identique à un autre. Chacun a ses préférences, ses milieux de prédilection, son terrain et son mode de reproduction, ses forces époustouflantes et ses faiblesses fragilisantes... Mais ce qui est peut-être le plus important dans cette comparaison, c'est qu'il ne faut jamais oublier que l'imagination, l'intelligence, sont comme les animaux complémentaires et tous indispensables. Le requin ou l'aigle, le cheval ou le loup ne sont ni plus nobles, ni plus forts que le lapin, la fourmi ou le babiroussa. Ils sont juste à leur place dans la chaîne du vivant, exploitant leurs capacités et évitant de montrer leurs faiblesses. Ainsi devrions-nous être, tous complémentaires, exploitant nos talents tous ensemble.

Et si l'Imaginaire est un animal, lequel est il ? et Pourquoi ?

Pèle - mèle : réponse rapide

Par Ecosyl

Question intéressante...
j'ajouterais la fourmilière, constellation d'idées complémentaires, indépendantes et pourtant complémentaires...
j'ajouterais l'ornithorynque, improbable mammifère ovipare, à la fois souterrain, terrestre et aquatique, partout dans son élément...
J'ajouterais le castor, petit rongeur capable d'endiguer des fleuves...
Peut-être y a-t-il autant d'animaux que d'imaginations différentes?


L'ornythorinque



Par Sabine Vendrely

L'imaginaire ne peut pas être un animal réel. Il ne peut être qu'un être imaginaire. S'il appartenait au monde matériel, il serait limité comme nous le sommes tous par nos corps. Or l'imaginaire se déploie dans le monde spirituel. Il est donc immatériel et mouvant, créant ses propres formes au gré de son ... imagination.

Réponse par Jacqueline Besson
Un totem, un animal totem de pouvoir.

vendredi 11 décembre 2009

Imagination active

L'IMAC est la technique qu'à utiliser Marie Lise Labonté pour guérir de l'arthrite rhumatoïde, une maladie invalidante.

Elle est également co-créatrice avec Nicolas Bornemisza de la formation IT©« Libération des images intérieures-Images de transformation » qui utilise l'IMAC que Jung a découvert comme potentiel de guérison de l'individu, utilisant l'imaginaire pour guérir.

Pour en savoir plus
http://www.marieliselabonte.com/spip.php?page=article_n2&id_article=20

mardi 8 décembre 2009

Entretien avec Michel Cazenave sur Carl Gustav Jung

Par Nicolas D'inca

Jung est mal connu en France. Si on dépasse les querelles d’écoles entre psychanalystes, que sait-on réellement de Jung ? Michel Cazenave est responsable de la traduction française de l’œuvre jungienne depuis maintenant vingt-cinq ans. Philosophe, poète, producteur à France Culture avec « Les vivants et les dieux », il a fondé le Centre d’Etude et de Recherche Francophone Carl Gustav Jung. A l’occasion du colloque « Psychanalyse et Bouddhisme. Au-delà du sujet, la liberté ? » qui aura lieu à Paris le 19 décembre, il nous a fait l’honneur d’accepter de répondre à quelques questions sur ce thème. Son intervention portera sur une « Relecture de Jung : le complexe du moi et son nécessaire dépassement (Jung et la spiritualité orientale) ».

Qu’en est-il de la notion de sujet ou de subjectivité en psychanalyse ?

Le moi chez Jung n’existe pas en tant que tel. C’est une illusion. Le sujet n’existe pas. Cela me semble évident, ce que nous appelons la subjectivité, il faudrait arriver à s’en défaire un jour. On la présente comme un progrès de l’Occident mais je crois que c’est une grande perte de l’Occident. Evidemment, il faut nuancer un peu. Fondamentalement, je pense que l’être humain n’est pas un sujet, car il n’est que l’espace où se manifeste autre chose que son propre moi. En même temps, on a aussi besoin d’un moi, même si en tant que jungien, je pense que le moi est un pur complexe, ou un agrégat pour prendre ici un vocabulaire bouddhiste. Lorsque le « cela » s’est révélé, le moi s’est transformé. Ce n’est plus l’ego de la subjectivité, c’est simplement le réceptacle que nous sommes pour que puisse se manifester ce « cela ». C’est le Soi tel que l’entend Jung, quand il dit qu’il s’agit de passer de « je vis » à « cela vit en moi ». A partir d’un certain stade du processus, le moi n’existe plus que pour refléter le Soi. S’il n’y a pas de réceptacle au Soi, comment va-t-il se apparaître ? S’il n’existe pas quelque chose, comment le principe totalement inconditionné ou la vacuité va-t-elle se manifester ?

Cela rejoindrait la notion bouddhiste de vacuité ?

Je crois que c’est très clair. Quand Jung parle du Soi, il faut bien comprendre qu’il le prend au sens strict. Il le définit toujours comme un concept-limite, c’est-à-dire un concept à la limite de la psychologie et de la métaphysique, pour ne pas dire spiritualité. Dans le Commentaire du Mystère de la fleur d’or, il reprend l’expression qui consiste à dire que c’est « un concept-limite à valeur négative ». Il s’inscrit alors dans toute la tradition occidentale de la théologie négative, selon laquelle le principe, on ne peut strictement rien en dire. Jung le dit souvent, ce qui m’intéresse aussi dans la psyché humaine, est de l’ordre de la finalité, c’est-à-dire ce à quoi je suis appelé. D’où est-ce que nous venons et en même temps à quoi est-ce que nous sommes appelés ? Au dépassement de nous-même. C’est l’idée que dans la psyché humaine, tout est processus, tout le temps en train de changer. Quand il parle d’individuation, il pense à un processus continu, un chemin qui change sans cesse. On n’est jamais arrivé – sauf dans certaines expériences particulières, et là Jung cite le satori ou le samadhi. En-dehors de ces expériences, on n’est jamais arrivé et d’ailleurs même du satori, on en sort ! Il a quand même eu de très longues discussions avec D.T. Suzuki, ils ont travaillé des années ensemble au cercle d’Eranos. Jung a écrit tout un ensemble d’articles sur le Bardo Thödol, le livre de la grande délivrance, qu’à l’évidence Suzuki lui avait donné à lire.

La suite :
http://psychologie-meditation.blogspot.com/2009/11/un-autre-visage-de-jung-entretien-avec.html

dimanche 22 novembre 2009

L'inspiration de Mozart


C'est quand je suis tout à fait moi-même, tout à fait seul et de bonne humeur que les idées me viennent le plus facilement et avec le plus d'abondance. D'où elles me viennent, et comment, je ne saurais le dire. je ne puis davantage les forcer. L'oeuvre ne m'est pas non plus donnée par fragments, mais dans son entier. Il me faut peu de temps ensuite pour la transcrire, car elle est terminé dans ma tête. Sa transcription diffère rarement de ce que j'ai entendu.
MOZART

A écouter un requiem de Mozart
http://www.youtube.com/watch?v=mb3bwGb0glQ

mercredi 18 novembre 2009

L'explorateur de l'au delà par farneze

Avant d'être un livre majeur de spiritualité, L'Explorateur de l'Au-delà est surtout un incroyable résumé d'informations qui ont même la particularité étonnante d'être parfois en avance sur leur temps1.

La puissance de cette oeuvre littéraire étonne autant par son début que par son développement, inattendu, richissime et laissant perplexe, tant les scènes décrites dépassent l'entendement mais confirment au passage certains points que la littérature des « expériences aux frontières de la mort» lancée par le Dr Raymond Moody en 1974 nous a permis de découvrir.

Ici, nous avons Sir Farnèse, un sujet de Sa gracieuse Majesté, un médium comme les aimait Victor Hugo, saisi par une présence, un esprit nommé Franchezzo qui veut lui raconter sa vie. Du coup, au lieu d'une biographie classique qui commence à la naissance, l'histoire commence là où les biographies normales se terminent : dans un tombeau !

Ce génial artifice littéraire a laissé depuis des traces chez bien d'autres écrivains ( Robertson Davies2 dans son livre Murther & Walking Spirits3 en a fait un usage intense ) y compris français, comme par exemple Jacques Attali4 dans Le Premier jour après moi ou dans la Vie Interdite de Didier Van Cauwalaert5, tous curieux de connaître la réaction de leur entourage à l'annonce de leur mort6. On ne s'étonnera donc pas d'apprendre que L'Explorateur de l'Au-delà ait aussi donné naissance à trois films majeurs, Ghost, Sixième Sens, et surtout Au delà des rêves7, qui examine en détails ce qui se passe de « l'autre-côté ».

Pourtant, l'Explorateur de l'Au-delà n'est pas une extension de la Divine Comédie de Dante mais bien une version surnaturelle du Bel Ami de Maupassant : le lecteur suit le héros, comme s'il s'agissait de lui-même, dans la progression de cette âme qui se réveille au bas de l'échelle spirituelle, à quelques centimètres de son cercueil. Cela peut aussi être l'histoire de chaque âme. Nous assistons, impuissants, au désespoir du personnage qui, malgré ses cris, n'arrive pas à se faire entendre de sa bien-aimée alors qu'elle vient fleurir son tombeau, exactement comme Patrick Zwayze parlant à l'oreille de Demi Moore dans le film Ghost. Nous suivons sa lente évolution en ces royaumes étranges où « les innombrables maisons du Père » se comptent manifestement par millions et dont certaines semblent être aussi dangereuses que les quartiers les plus mal famés de New York jusqu'aux batailles « cosmiques » entre Anges et Démons. Ici toutefois, et contrairement à Ghost, ce n'est plus l'argent, ni le pouvoir, qui animent ce héros maupassien mais bien la volonté d'aimer et de réparer ses fautes ( qui ne sont pas celles qu'on croit ). De l'autre-côté semble-t-il, seul le pardon permet manifestement d'avancer.

Ce livre a aussi un autre avantage ( ou inconvénient ) : en nous plaçant au seuil de notre propre mort, nous sommes forcés de nous dire : « admettons que je sois à la veille de mourir et qu'il existe une vie après la mort, que vais-je découvrir à mon tour, comment cela va-t-il se passer pour moi ? ». Et là, on découvre que la réponse n'est pas toujours très simple. Celui qui a exploré cette question avec une imagination totalement débridée reste l'écrivain américain Philip-José Farmer dans le premier tome de sa série Le bateau fabuleux où il met en scène tous les humains ayant vécu sur Terre se réveillant de la mort au même instant... Pour Franchezzo en revanche, le réveil est immédiat et pas aussi simple que la vision de Farmer : dans son « après-vie » il doit repartir à zéro. Et en même temps, il veut que son amie lui reste fidèle. Difficile à gérer, surtout de l'au-delà, même pour un richissime aristocrate mort. Mais l'amour recèle des forces insoupçonnées...

S'il existe quelques textes français de « A Wanderer in the Spirit Lands » ( le titre original anglais ) aucun éditeur à ce jour n'a réussi à rendre à cette oeuvre littéraire extraordinaire la place qu'elle mérite et cela pour une très raison simple : la traduction réclame trop de temps, bref trop de travail pour retrouver le rythme du livre original en anglais de 1894, et trop de concentration pour lui donner le ton « 2004».

Aussi, Anne-Marie Bruyant et moi-même, nous nous sommes attelés à cette tâche afin de lui donner une nouvelle dimension avec comme seul objectif, être fidèle au rythme et à la fluidité du tourbillon qui a saisi la main du britannique Farnese, mais sans les terribles tournures stylistiques, typiques de la littérature du XIXe siècle dont Orlando8 par exemple est l'un des meilleurs représentants.

En conclusion, L'Explorateur représente le livre le plus grandiose jamais écrit sur le parcours individuel dans l'Au-delà, car, tel un guide Michelin, il nous permettra de ne pas nous sentir totalement perdus et d'éviter ainsi toute crise d'anxiété lorsque nous ferons nos premiers pas de l'autre côté...

Pierre Jovanovic

http://www.lejardindeslivres.fr/explorateur.htm

jeudi 12 novembre 2009

Sur le mesmérisme - 2ème partie -


Franz Anton Mesmer (1734 - 1815)
Le message du mesmérisme, né au 18ème siècle en France, est de montrer les profondeurs inconnues de la personnalité humaine et l'interaction entre le psy et le somatique ainsi que l'ouverture de conscience nous donnant accès à la voyance, à la divination. Puiségur au 18ème siècle est le disciple de Mesmer et il a écrit un livre sur les guérisons et la divination depuis l'antiquité en passant par le shamanisme amérindiens. Un livre très complet à lire.
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Il y a eu près de 8000 livres écrits sur le magnétisme et le somnambulisme en Europe durant le 18ème et le 19ème siècle de manière directe et indirecte. Somnambulisme ici ne signifiant pas "marcher en dormant", dans notre cas cela signifie plutôt une ouverture à son vaste inconscient.
Henri Helen Berger a écrit un livre "Histoire de l'inconscient, la découverte" sur cette période.
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En 1842, il y a eu un interdit académique sur ces découvertes concernant notre potentiel de guérison et de divination et en 1878 Charcot étudie et pratique l'hypnose et peu à peu la société oublie ce mouvement porteur d'autres idées avec Freud comme découvreur de l'inconscient alors que du point de vue des connaisseurs antérieurs, Freud a restreint le champ de l'inconscient à quelque chose de sombre et non à un inconscient empli de sagesse.
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Qu'est ce à dire ? Les psychologues et les médecins de l'époque voulaient ils dominer leurs patients ? C’est moi qui le dis !
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Voici les phénomènes qui se manifestaient lors de ces séances de magnétisme et de somnambulisme (mot à ne pas confondre avec "marcher en dormant") qu'a constaté Bertrand Meheust :* les sens sont coupés ou exaltés.
* le patient est capable de comprendre des murmures au fond d'une salle bruyante remplie de personnes, le patient peut écouter "au loin".Il peut lire un texte avec sa main posée dessus, en reconstituant le texte. (Avec une plaque de verre, la capacité s'arrête).
* Autodiagnostic des maladies ainsi que les remèdes qu'il faut pour la soigner. Par exemple, le patient voit une plante dans la forêt qui servira à sa guérison et connait le moyen à employer pour que l'effet advienne. Sa parole est dite sur un ton d'autorité. Bertrand Meheust parle d'un instinct des remèdes et d'une connaissance de la vie de manière innée. L'horloge interne s'exprime.Cognitif qui crée et performatif qui se produit.
* Endoscopie et exoscopie. Le magnétisé voit les organes internes (endoscopie) et détecte les maladies des autres. Double vue.
* sympathie des douleurs : il éprouve la maladie des autres. Autre nom : télépathie sensorielle.
* perception directe de la pensée d'autrui ; transfert de pensée et télépathie.
* vision à travers les corps opaques comme voir dans une enveloppe scellée, un objet dans une boite, ou lire dans les livres sans voir le texte avec ses yeux comme Alexis Didier.
* suggestion mentale. Exemple : envoyer l'idée d'une action par concentration mentale. Imprimer une pensée action.
* voyage mental. Passé présent futur (remote viewing actuellement)
* faculté de prévisions du futur.
Lire Deleuze qui est un théoricien du magnétisme, mémoire de la faculté de prévision.
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Psychofluidiste. le magnétiseur révèle les facultés de l'âme humaine. La voyance, la divination sont des capacités naturelles.
La baguette divinatoire du début 18ème siècle. Convulsion janséniste en 1740. Alexandre Bertrand étudie ces phénomènes.
La sympathie des douleurs, les amérindiens d'Australie ont des états codifiés différents sur la surface de réception qu'est le corps selon les ethnies pour capter la douleur de l'autre.
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En 1842, Alexis Didier d'une précision d'une daguerotype. Il disait que le magnétisme était le daguerotype de l'âme. La lucidité magnétique est un phénomène réel est naturel. C'est un ensemble de pouvoir paranormaux appelés PSE, de connaîssance, de télépathie, de clairvoyance et de précognition.
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La psychanalyse a barré la route au magnétisme.
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Les idées reçues et fausses du magnétisme : culture populaire, charlatan, occultiste, idées naïves, etc... Jean jacques Rousseau lisait Puiségur.
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Le magnétisme et ensuite l'hypnose ont été considéré aussi comme médecine d'Imagination rejetée par la médecine et la psychologie officielle. La querelle n'est pas éteinte. L'histoire continue. Bertrand Meheust est plutôt pessimiste qu'en à la suite de l'histoire en disant "toute culture tend à perséver dans son être...".
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Bibliographie de Bertrand Meheust

lundi 9 novembre 2009

Didier Derlich, un médium avec vous.


Entretien radiophonique avec Didier Derlich sur son métier de médium et ses embûches. (archive: année 1990)
Interviewé par Yann-Erick.
Sur la voyance, l'intuition et la parapsychologie.

http://www.wat.tv/audio/profession-medium-9vqe_afz7_.html

Sur le mesmérisme - 1ère partie -

Samedi matin, j'étais à un cours avec Bertrand Meheust de l'IMI sur le mesmérisme organisé par l'INREES et l'IMI, un courant important de guérison et d'ouverture de la conscience en France au 18ème siècle. Mesmer était un médecin allemand qui faisait des passes magnétiques à ses patients et qui avait découvert un fluide universel pour guérir. Alors ils atteignaient à leur vaste inconscient et des guérisons en suivaient comme par exemple par un auto-diagnostic et par des capacités Psi développés comme la télépathie et la voyance. Le chemin de Freud n'est qu'une petite partie de ce qui fut découvert à cette époque ainsi que la psychologie enseignée dans les universités. Et l'absurdité est qu'un étudiant parlant de la parapsychologie dans ce genre d'université de nos jours est mal vu alors que c'est son contexte qui est régressif.

Ces découvertes ont été complètement oubliées et mises de côtés par la société médicale de l'époque. Freud n'a pas spécialement découvert l'inconscient, au contraire il en a réduit la vastitude en se focalisant sur les désirs refoulés comme étant la source des maladies psychologiques. Pour la médecine de base, la médecine basée sur des guérisons de la sorte est vite mis au placard car ne correspondais pas à leur état mental qui est plutôt obtus. Même les magnétiseurs de notre époque n'utlise plus le véritable magnétisme découvert au 18ème siècle. Notre société française de connaissance de soi "établie" a régressée depuis le 19ème au lieu de tenir compte du mesmérisme et du travail de Puisségur sur le magnétisme et les guérisons grâce à notre propre potentiel de guérison intérieur.

Il faut savoir qu'à cette époque dans les congrès de médecine, les gens se disputaient et s'insultaient facilement. et la parapsychologie est toujours mal vue dans les universités de psychologies. c'est le monde à l'envers, ce qui ouvre est considéré comme étant faux et irraisonnable. Que dire de la médecine basée sur l'imagination pour guérir, il y a les gros lobies du système des laboratoires qui n'aimeraient pas perdre leur grosse part du gateau sur une histoire d'imagination. Leur pouvoir est l'argent et se base sur la victimisation des gens malades en leur cachant leur propre potentiel de guérison.

Je me souviens d'un ami étudiant en médecine qui ne supportait pas entendre parler de Emile Coué et de la guérison grâce à notre potentiel d'imagination. Pour lui ce n'était pas sérieux et pas possible, alors qu'il y a de multiples témoignages sur les guérisons de ce genre qui rejoignent les guérisons par les chamanes d'Amérique du Sud, en fait il aurait été obligé de remettre en question ses conditionnements et croyances et il ne pouvait pas, la loi du père était trop forte.


Mémoire sur la découverte du magnétisme animal
Frédéric-Antoine Mesmer
1779
http://fr.wikisource.org/wiki/M%C3%A9moire_sur_la_d%C3%A9couverte_du_magn%C3%A9tisme_animal

Site de Bertrand Meheust
http://bertrand.meheust.free.fr/

jeudi 29 octobre 2009

Sur l'illusion par Albert Einstein

L'être humain est une partie du Tout appelé "univers", une partie limitée par le temps et l'espace. 

Par une sorte d'illusion visuelle de la conscience, il perçoit ses pensées et ses sentiments comme séparés du reste. Cette illusion est un genre de prison qui nous enferme dans nos désirs personnels et restreint notre affection à quelques personnes proches de nous. 
Nous devons nous libérer de cette geôle en élargissant le cercle de notre compassion jusqu'à ce qu'il comprenne toutes les créatures vivantes et la nature dans toute sa beauté.
La réalité n'est qu'une illusion, mais que cette illusion est tenace !

Albert Einstein
intuition, illusion, prison
La réalité n'est qu'une illusion, mais que cette illusion est tenace !



Mise à jour le 26 décembre 2014

samedi 24 octobre 2009

Sur l'Intuition

Sur l'Intuition - La création s'incarnant et s'auto-engendrant en l'Etre a doté l'Humain de prodigieuses facultés, l'intuition et l'imagination. Elles permettent autant la guérison que le voyage dans la temporalité et aussi la faculté de voyance et de télépathie. L'intuition est non empirique et connecte l'humain au savoir universel. C'est naturel et son langage peut être littérale, comme métaphorique et non linéaire.

Sur l'éternité

Sur l'Eternité. La vision de l'Amour amène à Dieu comme Absolu et Infini. Le mystère du big bang, comme la conscience non identifiée à la forme et au nom, nous ouvre à l'Eternité et à la réincarnation de la conscience universelle s'individualisant dans une trajectoire unique et créative.

lundi 19 octobre 2009

La créativité par Julia Cameron


A special presentation of "Creative Myths & Monsters" by Julia Cameron, author of 'The Artist's Way,' at Wisdom House in Litchfield, Connecticut, on Saturday, January 24, 2009. The presentation marked the 15th Anniversary Retrospective Show No. 1 at the Marie Louise Trichet Gallery at Wisdom House Retreat and Conference Center.

http://www.youtube.com/watch?v=QGb1pXsbICg&feature=related

A lire sur les trois pages du matin préconinées par Julia Cameron, mon expérience sur le blog CathyKalunga

http://cathykalunga.blogspot.com/2007/11/3-pages-par-jour.html

vendredi 16 octobre 2009

Le miroir de Cassandre


L'histoire par Bernard Werber
C'est l'histoire de Cassandre, une jeune fille de 17 ans qui a le don d'entrevoir le futur mais la malédiction de ne pas être écoutée. Elle va connaitre des aventures extraordinaires qui vont lui permettre de devenir non seulement une femme mais aussi quelqu'un qui a conscience de tout ce qu'il se passe sous tous les angles. Elle part du plus difficile, l'autisme et la non communication avec autrui et va progressivement évoluer pour devenir un être beaucoup plus sensible que la moyenne. Un gros roman de suspense qui se démarque du reste de mes ouvrages par son coté réaliste et psychologique. Le miroir de Cassandre traite aussi de l'autisme, de la futurologie, des lois de probabilités, avec en toile de fond une grande histoire d'amour.
La suite ici :

Les surdoués et la créativité

Les surdoués et la créativité

Partie 1
http://www.dailymotion.com/relevance/search/surdoué%20mémoire/video/x4258r_les-surdoues-de-la-creativite-13_tech

Partie 3
http://www.dailymotion.com/relevance/search/surdou%C3%A9+m%C3%A9moire/video/x45ny8_les-surdoues-de-la-creativite-33_tech

jeudi 15 octobre 2009

Le sixième sens avec Maud Kristen

Dans plusieurs pays occidentaux, sauf en France, la parapsychologie, longtemps confinée au domaine de la croyance, a intégré le milieu scientifique. Des neurologues, biologistes, physiciens et psychologues de partout étudient les phénomènes paranormaux.

Dans ce fascinant documentaire de la journaliste Marie-Monique Robin, trois sujets doués de facultés extrasensorielles se prêtent à des expériences scientifiques. Verrons-nous enfin élucidée l’énigme de la conscience humaine?

partie 1 http://www.dailymotion.com/Yamakasi3002/video/260997
partie 2 http://www.dailymotion.com/Yamakasi3002/video/261085
partie 3 http://www.dailymotion.com/relevance/search/Le%20Sixi%C3%A8me%20sens/video/x5lif_le-sixieme-sens-partie-3

Exploration de l'esprit : l'intuition



Daniel Kahneman est un psychologue de renommée internationale dont le travail porte sur la psychologie cognitive, l'économie comportementale, et la science du bien-être. En reconnaissance de son travail de pionnier sur le jugement humain et la prise de décision, Kahneman a reçu en 2002 le prix Nobel. Dans ce programme, il explore l'idée de l'intuition.
Série: "L'UC Berkeley Graduate Conseil Lectures" [4 / 2007] [Sciences humaines]


http://www.youtube.com/watch?v=dddFfRaBPqg&feature=related

Spinoza et Dieu, un cours de G. Deleuze

Cours de G. Deleuze sur Spinoza (27 janvier 1981)
La théologie négative : Dieu n'existe pas car l'existence, perçue humainement,... l'existence en termes humains ne sied pas à Dieu. Dieu existe éminemment !

http://www.youtube.com/watch?v=6FILOSuGIsw&feature=PlayList&p=70DDC258DE2538C1&playnext=1&playnext_from=PL&index=10

mercredi 14 octobre 2009

Sur l'Intuition par Ramana Maharshi



"L'intuition fonctionne en l'absence de pensées ; c'est elle qui vous guidera. Ce n'est pas dans un état d'agitation fièvreuse que se font les grandes découvertes, mais dans le silence intérieur, grâce à l'intuition et non à la réflexion".

Ramana Maharshi
Maitre hindous 1879-1950

dimanche 4 octobre 2009

Le livre rouge de Carl Gustav Jung


Sur la vie intérieure

Le livre rouge de Jung caché dans un coffre d'une banque suisse depuis presque 1 siècle et réapparait à l'heure actuelle. Journal privé de Carl Gustav Jung.
Parution en Octobre 2009.

Sur radio canada présenté par Yvon Rivière

Un ouvrage mythique de Carl Gustav Jung, tenu sous clé dans une banque suisse depuis plusieurs décennies, vient d'être remis en circulation. Ce Livre rouge du célèbre psychanalyste devrait être publié le 7 octobre. Pour en parler, nous recevons Yvon Rivière, analyste diplômé de l'Institut C. G. Jung de Zürich.

Jung aurait écrit ce livre entre 1914 et 1930. Le livre est calligraphié en écriture gothique et illustré d'une centaine de miniatures, toutes créées par Jung lui-même. Le Livre rouge sera exposé au Rubin Museum of art de New York, entre le 7 octobre et le 25 janvier 2010.




Quelques images du livre rouge


samedi 3 octobre 2009

Larry Dossey, les sources de guérison


Long hailed as a founder of mind-body medicine, Dossey, along with a panel of experts, discusses simple sources of healing that are available all around us. Co-produced by Continuum Center

Vidéo Minesota channels
Deep Dish with Larry Dossey, M.D
http://www.youtube.com/watch?v=EtAubjOWyiI

Larry Dossey, le pouvoir des prémonitions




"Larry Dossey, one of our greatest medical sages and admitted informavore, takes us on a wonderful journey from non-local mind and consciousness to the power of understanding our abilities to have not only intuitive thoughts, but premonitions. Read it to feel fully awakened to a deeper understanding of your mind and a greater connection to the universal consciousness."-Woodson Merrell, MD, Chairman Department of Integrative Medicine, Beth Israel Medical Center, NYC, and author with Kathleen Merrell of The Source: Unleash Your Natural Energy, Power Up Your Health, and Feel Ten Years Younger
*
"Dr. Larry Dossey is the world's leading expert in space-time mystery. In this compulsively readable, thoroughly researched work, you will be left with tantalizing questions. Can there be free will and premonitions both? What is the nature of time? Rarely does a book come along that keeps you on the edge of your seat and stimulates thought like this one. Don't miss it!"
-Joan Borysenko, Ph.D., Your Soul's Compass and Saying Yes to Change
*
"For anyone who is interested in knowing about the deeper meaning of our existence, this book is a must read. Once again, Larry, being the pioneer that he is, has written a classic."
-Deepak Chopra, MD, Jesus: A Story of Enlightenment
*
"In his crystal clear style, he explains why the paradoxical idea of knowing the future is no longer based on mere conjecture or fantastic stories, and why cultivating this startling ability is perhaps your most important birthright."
-Dean Radin, PhD, Senior Scientist, Institute of Noetic Sciences
*
"I think Larry Dossey is one of America's most important thinkers. When he talks, I listen; when he writes, I read. He presents compelling evidence that the power of the mind is so much greater than we had previously realized."
-Marianne Williamson, A Return to Love
*
"This wonderful book brings reason and wisdom to bear on experiences that no one understands, yet which really happen. Thank goodness that Dr Larry Dossey is not afraid to wrestle with a subject that most scientists prefer to ignore, but which tells us that there is more to life and mind than our philosophies have dreamed of."
-Rupert Sheldrake, biologist and author
*
"This book will help to open minds and lead to an acceptance of what we experience while overcoming our being limited by what we believe. I know from personal experience, in my life and work, that the future is unconsciously prepared and known and, therefore, can be revealed through dreams and drawings and I have the evidence from my practice to prove it."
-Bernie Siegel, MD, Love, Medicine & Miracles and 365 Prescriptions For Living

Pour lire la suite

samedi 19 septembre 2009

La puissante introspection de Jill Bolte Taylor


"Peu de spécialistes du cerveau souhaiteraient vivre l'attaque foudroyante dont Jill Bolte Taylor a été victime. Bien que cette expérience lui ait permis d'observer comment les fonctions de son cerveau, gestes, parole et conscience de soi se sont arrêtées les unes après les autres. Une histoire étonnante. "




Jill Bolte Taylor avec Oprah's Souls Series, il y a un an.Il s'agit d'une webdiffusion de la série Oprah's Soul (qui apparaît également sur la radio XM, canal 156). Cette vidéo a été diffusée le 16 Juin et caractéristiques Jill Bolte Taylor, spécialiste du cerveau de renom qui a connu une métamorphose spirituelle après avoir subi un accident cérébrovasculaire. Cette annonce intervient après le succès de sa série de webcasts pour le livre de Eckhart Tolle's, "A New Earth".


VOYAGE AU DELA DE MON CERVEAU

Jill Bolte Taylor est une neuroanatomiste américaine qui, à l’âge de 37 ans,
a subi un A.V.C. (Accident Vasculaire Cérébral) dû à la rupture d’un anévrisme
qui a entraîné une hémorragie dans l’hémisphère gauche de son cerveau.
Voici comment elle décrit ce qu’elle a vécu (dans Voyage au-delà de mon cerveau)
: « Les instants ne se succédaient plus les uns aux autres mais demeuraient
éternellement en suspens. Un peu comme quand on longe une plage ou qu’on
contemple le spectacle de la nature. Rien ne me pressait plus de me lancer dans
la moindre activité. J’ai renoncé à l’action au profit de l’être; à mon hémisphère
gauche au bénéfice du droit. Je ne me sentais plus minuscule et insignifiante ou
seule au monde mais en expansion infinie. J’ai cessé de penser verbalement pour
me contenter de simples images de l’instant présent. Je ne parvenais plus à réfléchir
au passé ni à l’avenir: les cellules qui me le permettaient autrefois ne jouaient
plus leur rôle. Je ne m’ancrais plus que dans l’ici et maintenant, et c’était magnifique
! La conception que je me formais de moi-même a radicalement changé.
L’intuition m’est venue qu’au niveau le plus élémentaire, j’étais un fluide. Tout,
autour de nous, et en nous, se compose de particules atomiques en mouvement.
Libéré des entraves que lui imposait le mode ordinaire de perception de mon
hémisphère gauche, mon hémisphère droit a exulté de se découvrir associé au
flux de l’éternel. Je ne me sentais plus isolée ni seule au monde. Mon âme en
expansion atteignait les dimensions de l’univers entier en s’ébattant allègrement
dans un océan sans bornes.

Un subtil malaise s’instillerait sans doute chez la plupart d’entre nous à l’idée
de posséder une âme aussi vaste que l’univers entier, reliée au flux d’énergie
qui parcourt tout ce qui est. Et, pourtant, qui oserait nier la réalité des
millions de milliards de particules en mouvement qui nous constituent? Nous
ne sommes au fond que des membranes remplies de fluides dans un univers
liquide où tout s’agite sans répit. Tout autour de nous se réduit en dernière
analyse à un assemblage de molécules de densités variables; à une combinaison
d’électrons, de protons et de neutrons esquissant un incessant ballet
aux figures complexes. Tout est atomes. Tout est énergie. Mes yeux ne percevaient
plus une mosaïque aux composants distincts. Au contraire, voilà que
tout fusionnait ! Je n’analysais plus normalement ce qui se présentait à ma
vue. (Ma perception de mon environnement le jour de l’A.V.C. s’apparente
assez aux tableaux pointillistes de certains néo-impressionnistes.)

Ma conscience en éveil se sentait rattachée à une sorte de flux cosmique.
Tout se confondait dans mon champ de vision dont le moindre pixel irradiait
d’énergie. Impossible de distinguer les limites entre les objets : ils ne formaient
plus qu’un vaste ensemble. Je ne voyais plus en trois dimensions ».

Incapable de faire fonctionner son cerveau gauche, Jill Bolte Taylor a dû réapprendre
à vivre en passant successivement par les stades de bébé, puis de
petit enfant, d’enfant, d’adolescent et enfin d’adulte. Cette reconstruction
de ses réseaux de neurones a duré huit années mais lui a permis, en tant que
neuroanatomiste, de vivre de l’intérieur les processus d’apprentissage du cerveau.

Au sujet des émotions, elle écrit :
« Mon A.V.C. m’a donné l’occasion de prendre conscience de l’impact de
mes émotions sur mon organisme. La joie est devenue une sensation à l’intérieur
de mon corps. La quiétude aussi. Je ressens aujourd’hui quand une
nouvelle émotion prend naissance en moi. Certaines se dissipent aussi subitement
qu’elles m’ont envahie. J’ai dû diversifier mon vocabulaire pour les
qualifier et, chose remarquable, j’ai découvert qu’il était en mon pouvoir de
les laisser s’installer en moi ou, au contraire, de les chasser au plus vite.
J’ai commencé à prendre des décisions en fonction de ce que je ressentais.

Des émotions telles que la colère, la frustration ou la peur me pèsent. J’ai
déclaré à mon cerveau que je n’en voulais plus et qu’il ne devait surtout pas
activer les réseaux de neurones correspondants. J’ai découvert la capacité de
mon hémisphère gauche à « raisonner » mon cerveau en lui dictant ce qu’il
tolère ou pas. Là-dessus, j’ai compris que je ne serais plus jamais la même
qu’avant. J’ai désormais mon mot à dire sur ce que je ressens et je m’oppose
envers et contre tout à la réactivation de mes anciennes connexions neuronales
génératrices de souffrance.

L’attention soutenue que j’ai prêtée à l’incidence de mes émotions sur le
fonctionnement de mon organisme a joué un rôle déterminant dans ma guérison.
Huit années durant, j’ai observé mon esprit à l’oeuvre en analysant ce
qui se passait dans mon cerveau. Chaque jour nouveau s’est accompagné de
révélations et de défis à relever. Plus mon passé me revenait en mémoire, plus
mon bagage émotionnel refaisait surface. Il m’a fallu réfléchir plus d’une fois
à l’opportunité (ou pas) de renouer avec mes anciens modes de pensée.

À partir du moment où mon hémisphère gauche a repris du poil de la bête,
il m’a semblé naturel d’accuser les autres, ou tout simplement la force des
choses, de mon humeur. Je sais cependant que personne ne peut m’obliger
à ressentir quoi que ce soit, excepté moi-même. Rien d’extérieur à ma conscience
n’a le pouvoir de m’ôter ma tranquillité d’esprit. Celle-ci ne dépend
que de moi. Loin de moi la prétention de contrôler tout ce qui m’arrive! Il
n’empêche que c’est à moi et à moi seule de décider du regard que je porte
sur mon expérience. »

Elle découvrit que le cycle normal d’une émotion est de 90 secondes :
aussi quand elle constate que des réseaux de neurones qu’elle ne parvient
pas à contrôler prennent le dessus, elle attend une minute et demie que la
réaction physiologique émotionnelle aie le temps de couler hors de son
corps, puis elle s’adresse à son cerveau en lui disant avec sincérité : « Je te
suis reconnaissant de ta capacité à faire naître en moi des émotions mais
celle que tu viens d’éveiller ne me dit rien qui vaille, alors je te prie de passer
à autre chose ! » Sa guérison lui permit de mieux comprendre le fonctionnement
des hémisphères du cerveau. Elle écrit :

« Je me demandais dans quelle mesure la récupération des facultés de mon
cerveau gauche me contraindrait à sacrifier le nouveau système de valeurs de
mon hémisphère droit et les traits de caractère qui en découlaient. Je ne souhaitais
pas renoncer à mon impression de fusionner avec le reste du monde.
Loin de moi l’envie de renoncer au nirvana! Quel prix allait devoir payer la
conscience de mon hémisphère droit pour que l’on m’estime à nouveau «normale
»? Les neurobiologistes actuels se contentent souvent de décrire sur un
plan purement intellectuel l’asymétrie fonctionnelle de nos deux hémisphères
cérébraux sans s’arrêter aux traits de caractère qui résultent de leur spécificité.

Avant mon A.V.C., mon hémisphère gauche prévalait sur le droit. Je sollicitais
la plupart du temps mes facultés de jugement et d’analyse. Mon hémorragie
a détruit les neurones qui définissaient mon ego dans le centre du langage de
mon hémisphère gauche en les empêchant ainsi d’étouffer plus longtemps la
voix de mon cerveau droit, ce qui m’a permis de relever les différences entre
les deux personnalités qui cohabitent à l’intérieur de mon crâne. Les deux moitiés
de mon cerveau, non contentes de percevoir le monde ou de réfléchir chacune
à sa manière, prônent des valeurs propres au type de données qu’elles
traitent. Mon A.V.C. m’a obligée à me rendre compte que mon hémisphère
droit abritait une forme de conscience dont dépendaient ma quiétude, ma joie
et mon amour pétri de compassion pour le reste du monde.

Certains d’entre nous ont encouragé le développement des deux moitiés
de leur cerveau: ils optimisent les compétences propres à chacune de sorte
qu’elles se contrebalancent au quotidien. D’autres s’en tiennent au contraire à
un fonctionnement unilatéral; ils suivent un mode de pensée rigide et critique
(en n’ayant recours qu’à leur cerveau gauche) ou, à l’inverse, se coupent du
réel en passant leur temps « la tête dans les nuages » (à l’intérieur de leur cerveau
droit). Un équilibre harmonieux entre les tendances associées à chacun
de nos hémisphères devrait nous assurer assez de flexibilité sur le plan cognitif
pour nous adapter au changement (grâce à notre cerveau droit) sans dévier
pour autant du chemin que nous nous sommes tracé (à l’aide de notre cerveau
gauche). Apprécier à leur juste valeur et utiliser au mieux nos aptitudes cognitives
nous amène à prendre conscience des chefs-d’oeuvre de la vie que nous
sommes tous! Imaginez le monde que nous pourrions créer pour peu que chacun
d’entre nous décide de laisser libre cours à sa compassion.

Hélas ! La compassion n’a pas souvent voix au chapitre dans nos sociétés.
Beaucoup d’entre nous passent un temps fou (et gaspillent énormément d’énergie)
à dévaloriser ou critiquer les autres (ou, pire encore, eux-mêmes !).
Quand nous nous accablons de reproches, nous devrions nous demander
qui, au fond de nous, nous houspille et sur qui pleuvent nos récriminations.

Avez-vous déjà remarqué la fâcheuse tendance des pensées négatives à
redoubler notre hostilité envers nous-mêmes ou notre anxiété? Et l’influence
pernicieuse de notre monologue intérieur sur nos relations avec nos proches
et les réactions que nous suscitons en eux? En tant que créatures biologiques,
nous disposons d’une emprise extraordinaire sur nous-mêmes. Nos
neurones communiquent entre eux en fonction de circuits établis, ce qui
rend au final leur activation assez prévisible. Plus nous nous concentrons sur
un réseau de cellules en particulier, c’est-à-dire plus nous passons de temps
à entretenir telle ou telle pensée, plus notre influx nerveux aura tendance à
suivre le même parcours à l’avenir.

Mon hémisphère droit ne se soucie que de l’ici et maintenant. Il batifole
avec un enthousiasme débridé sans s’inquiéter de quoi que ce soit. Il sourit
sans cesse et se montre très amical. Eternellement satisfait, il ne renonce
jamais à son optimisme. Il ne juge pas en termes de bien ni de mal; tout existe
de son point de vue dans un continuum; tout est relatif. Il prend les choses
comme elles viennent et s’adapte aux situations telles qu’elles se présentent.

Mon hémisphère droit nous considère tous comme membres à part
égale de la grande famille humaine.
Mon hémorragie a été une bénédiction pour moi dans la mesure où elle
m’a permis de «donner un coup de jeune » aux réseaux de neurones à l’origine
de ma joie de vivre. Mon A.V.C. m’a rendue libre d’explorer le monde
qui m’entoure avec une curiosité enfantine. C’est mon hémisphère droit qui
me souffle que nous formons ensemble la trame du canevas universel des
potentialités de l’humanité, que la vie est belle et que tous les êtres qui peuplent
notre planète sont merveilleux tels qu’ils sont.

C’est dans mon hémisphère droit que résident mes tendances mystiques,
ma sagesse, mes facultés d’observation, d’intuition, de clairvoyance. Mon
cerveau droit jouit d’une entière liberté. Il ne se laisse pas entraver par mon
passé. Il ne craint pas l’avenir. Il savoure mon existence au quotidien. Il ne se
soucie pas seulement de moi mais de la vitalité de ceux qui m’entourent, de
notre bien-être à tous au sein d’une même société, et de notre relation avec
notre mère la terre. J’ai beau admirer l’ouverture d’esprit et l’enthousiasme
dont témoigne mon cerveau droit en prenant la vie à bras-le-corps, mon
hémisphère gauche ne me semble pas moins fascinant. Souvenez-vous que
j’ai tout de même passé huit années à tenter de le ressusciter ! C’est lui qui
associe les informations que me transmettent mes sens aux fabuleuses
potentialités qui apparaissent à chaque instant à mon hémisphère droit pour
en former une représentation de mon environnement qui me permette d’interagir
avec lui. Mon cerveau gauche me sert à communiquer avec le monde
extérieur. Mon hémisphère droit pense par juxtaposition d’images tandis que
mon hémisphère gauche réfléchit à l’aide d’un langage verbal. Il me parle
sans cesse. Son babil me remémore en permanence à quoi ressemble ma vie
en entretenant la conscience de mon identité. Si je me considère comme une
entité solide indépendante. Mon cerveau gauche s’épanouit en se livrant à
des supputations et des calculs incessants. C’est un perfectionniste qui excelle
à tenir un intérieur ou à gérer une entreprise. « Chaque chose a sa place,
et donc, chaque chose à sa place ! Telle est sa devise. Alors que notre cerveau
droit s’attache aux valeurs humaines, le gauche se souciera plutôt d’économie
ou de finances.

Mon hémisphère gauche n’hésite pas à se charger de plusieurs corvées à
la fois et il prend d’ailleurs plaisir à multiplier les activités. Entrepreneur, dynamique,
il se jauge à l’aune du nombre de lignes qu’il a gagné le droit de biffer
sur ma liste quotidienne de choses à faire. S’il me fallait qualifier ce que
je ressens au plus profond de mon hémisphère droit, j’emploierais le terme
de « joie ». Mon hémisphère droit exulte à la seule idée d’être en vie ! Quel
n’est pas mon émerveillement quand je songe qu’il est en mon pouvoir de
fusionner avec le reste de l’univers en conservant par ailleurs une identité
individuelle qui me permet d’évoluer dans le monde en le transformant selon
ma volonté !

Si la notion même de joie vous paraît incongrue, rassurez-vous: les circuits
de neurones à l’origine d’une telle émotion n’ont pas disparu de votre cerveau
pour autant. La suractivité de vos cellules génératrices d’anxiété ou de crainte
les inhibe tout simplement. Comme j’aimerais que vous puissiez à votre tour
vous débarrasser de votre bagage émotionnel pour retrouver votre joie spontanée
d’être au monde! Le secret de la quiétude consiste à chasser les pensées
angoissantes qui nous distraient de l’ici et maintenant et des messages que
nous transmettent en permanence nos cinq sens. Notre désir de paix doit prendre
le pas sur notre attachement notre souffrance ou à notre ego ou encore
sur notre envie de l’emporter à tout prix. Comme le dit cette petite phrase qui
me plaît beaucoup : «Vaut-il mieux avoir raison ou être heureux ? »
En ce qui me concerne, j’apprécie beaucoup les sensations physiologiques
que me procure ma joie de vivre; c’est pourquoi je stimule souvent les circuits
de neurones qui l’éveillent. Plus d’une fois, je me suis demandé: Si chacun de
nous a le choix, pourquoi tout le monde n’opte-t-il pas pour le bonheur? Je
ne peux qu’émettre des hypothèses mais il me semble que nombre d’entre
nous ne se rendent pas compte que le choix leur appartient, ce qui fait qu’ils
n’en profitent pas. Avant mon A.V.C., je me considérais comme un produit
de mon cerveau et jamais je n’aurais cru avoir mon mot à dire sur ma réaction
aux émotions qui me submergeaient. À un niveau intellectuel, je me
savais capable d’orienter le cours de mes pensées mais il ne e serait pas venu
à l’idée que je pouvais décider de ce qu’éveillait en moi tel ou tel état
d’esprit. Personne ne m’avait avertie qu’il ne fallait qu’une minute et demie
aux substances chimiques que sécrète mon organisme pour se dissiper en me
laissant de nouveau libre. Vous n’imaginez pas le bouleversement qu’une
telle prise de conscience a marqué dans ma vie ! »

source :
http://www.santeglobale.info/tal/Emotions-psychiatrie.html

vendredi 18 septembre 2009

Effet de l'alcool sur le cerveau lors d'une consommation régulière

Les drogues légales : l'alcool détruit le cerveau (6)

Techniques d'imageries médicales
Diminution du glucose dans toutes les parties antérieures du cerveau
Moins l'activité énergétique est importante, et moins les gens performent.
Avec le temps lors d'une consommation régulière d'alcool, le cerveau se rétrécit. Selon ce professeur, le cerveau pourrait retrouver sa taille normal après le sevrage de l'alcool, surement en fonction du nombres d'années d'alcoolisme concernant le temps.

Ce n'est pas irréversible et incurable, l'alcoolisme est une maladie et donc la personne peut en guérir comme avec toute maladie et certainement des maladies classées  par le milieu médical dans "incurables" (ça demanderait à des personnes de mettre en pratique les techniques de guérison avec la lumière et de visualisation et aussi l'hypnose, entre autres, ce seraient des éclaireurs de nouvelles voies de guérison, des précurseurs dans le domaine de la guérison qui pourraient montrer que l'imaginaire est bien une capacité utile et réelle pour changer notre réalité intérieure et extérieure, mais là est un autre sujet).

http://www.youtube.com/watch?v=AokReK3oC1I&feature=related

Arte TV Drogues et Cerveau - Cannabis

Documentation, Effet du cannabis sur le cerveau
Selon les études scientifiques, le cannabis n'est pas neurotoxique, elle relaxe le cerveau et agit sur la mémoire à court terme, une fois les effets du cannabis évaporé, la personne retrouve toutes ses capacités mentales et intellectuelles et ce qui n'empêche pas de nombreux thésards à travailler avec café, thé et cannabis.

Selon Ruppert Sheldrake, biologiste c'est une plante inoffensive et qui fait poser beaucoup de questions et elle est le centre de nombreux débats contradictoires.

Partie 1
http://www.youtube.com/watch?v=0d5bP-sqyk8&feature=related

Partie 2
http://www.youtube.com/watch?v=NuYBqK2DeX4&feature=related

Partie 3
http://www.youtube.com/watch?v=ZxJpFbTgLfY&feature=related

Partie 4
http://www.youtube.com/watch?v=ayAU3Xkl1lA&feature=related

Partie 5
http://www.youtube.com/watch?v=j7bwBkiKJ8c&NR=1

dimanche 30 août 2009

Vidéo : Sourciers et rebouteux

Voici un reportage Sourciers et rebouteux, dons de la nature.
Et aussi sur les guérisseurs.

http://videos.tf1.fr/reportages/sorciers-rebouteux-dons-de-la-nature-4460790.html

Résumé
Le pendule pour le sourcier, les mains et la nature pour le guérisseur, les esprits pour le passeur d'âmes... à chacun son « outil » à chacun son don. Henri ressent l'eau et a plus de 4000 forages à son actif pour des agriculteurs souvent et aussi pour des particuliers. Jean-Claude, ancien gendarme, tire son talent de guérisseur de la nature et de son magnétisme. Monsieur Raymond, lui, vient au secours des esprits : maisons hantés, âmes tourmentées.... Le passeur d'âmes ressent la souffrance des défunts. Il les soulage et rend la paix à ses clients. Sourcier, magnétiseur, passeur d'âmes.... Même sans preuve scientifique, certains y croient dur comme fer.

« Avec le pendule, je recherche la profondeur et ensuite le débit... » L'homme qui arpente ce champ avec son pendule est sourcier. Henri, 55 ans, est connu dans la France entière. Il « ressent » l'eau et depuis 20 ans il exploite son don « j'étais éleveur de chèvres et je ne voulais plus voir ma femme se crever comme elle se crevait . C'était 365 jours par an. Je faisais la recherche d'eau en tant que sourcier pour une dizaine d'entreprises de forage. Ca a germé dans ma tête d'en faire autant. Quand il n'y a pas d'eau, je ne facture pas le forage. Il faut compter une dizaine d'erreurs sur 350 forages. » Romain et son père qui l'ont appelé ont confiance. Si le sourcier a bien « travaillé », s'il y a beaucoup d'eau, ils pourront irriguer quinze hectares de maïs.

« Sourciers, magnétiseurs, guérisseurs, j'y crois dit Romain. Je ne me pose même pas la question. Moi-même j'utilise parfois les rebouteux Je n'ai aucun doute là-dessus. » A 22 mètres l'eau ne se montre toujours pas. Le chantier s'arrête pour la nuit. « Regardez bien ce geste. Avec ce geste vous allez pouvoir tout remettre : les chevilles, les entorses, tout... vous allez tout faire par cette méthode que j'ai baptisée « la méthode du Chtoung »... parce que ça fait : « chtoung » quand on a fini le travail. Regardez bien le mouvement. Il se fait en deux temps : un, j'enfonce et deux, je pousse. Et c'est fini ». Depuis, 15 ans, Jean-Claude, 62 ans, guérisseur dans le Loiret a formé des centaines d'apprentis. Douze jours de stage répartis sur une année, avec une devise : surtout ne pas nuire et avoir « du punch ». Les candidats pourront également suivre des cours de magnétisme.

« Dans les guérisseurs, il y a plus de savoir faire que ceux qui ont véritablement un don. Moi-même je ne sais pas si j'ai un don. Je fais beaucoup de choses... Je pense que je suis un bon bricoleur de la santé. » Pour sa santé, Jean-Claude marche beaucoup et reprend des forces auprès de son arbre : un cormier centenaire. « En fait je suis un générateur et il faut bien que je prenne mon carburant quelque part. C'est pour ça qu'il y a beaucoup de guérisseurs qui meurent jeunes parce qu'ils ne font pas ce travail là.. Quand on est en relation avec la nature on n'a plus de problème. » Avant de vivre de son « don de la nature », Jean-Claude était gendarme. Ce sont des rencontres avec des guérisseurs qui lui ont ouvert la voie.

La nature est-elle du côté d'Henri ? « Moi je perçois les ondes du sol. Le magnétiseur émet des ondes pour moi c'est clair, c'est un don du ciel. Pour ceux qui ne croient pas en Dieu, ils diront que c'est une force de la nature. » Le forage continue et « c'est l'heure de vérité.... » Henri ne s'est pas trompé. « J'avais un studio de publicité à Paris. Je faisais du magnétisme. Aujourd'hui je suis passeur d'âmes. Un passeur d'âmes c'est une personne qui a des capacités comme un médium, de pouvoir entrer en communication avec les âmes des défunts.». Le sourcier pour trouver l'eau, le guérisseur pour soigner les corps et les passeurs d'âmes comme Monsieur Raymond pour, lorsqu'on y croit, s'occuper des esprits. S'il s'occupe des âmes des défunts, Raymond vit avec son temps et affiche sur son site internet le montant de ses honoraires en toute transparence, « pour les maisons hantées c'est sur devis ». Il est inscrit au registre et au tribunal de commerce sous la rubrique « autre service ». « Je ne prends le mot exorciste car il est réservé à l'Eglise et puis ça fait peur aux gens. Passeur d'âmes est plus sympathique. J'accompagne les âmes. Je ne suis pas là pour chasser le mal. Je n'ai jamais rencontré de démon. J'ai toujours rencontré des âmes qui souffrent. »

Source : http://videos.tf1.fr/reportages/sorciers-rebouteux-dons-de-la-nature-4460790.html

mardi 4 août 2009

Les Hasards Nécessaires par JF Vezina




En introduction au livre, Les Hasards Nécessaires
Par Jean-françois Vezina


Le monde du rêve et celui de la réalité partagent certainement plus d'affinités que ce qui qu'ils nous révèlent en apparence. Au tout début du siècle dernier, Freud, à partir de son livre Interprétation des rêves, nous a sensibilisés aux messages symboliques issus de l'inconscient qui défilent pendant le sommeil. Mais est-ce que l'inconscient intervient uniquement la nuit, dans les rêves ? Peut-on supposer que la vie symbolique se déploie aussi dans la réalité sous la forme de coïncidences significatives? Cette possibilité de déploiements symboliques dans la réalité est au cœur de ce que le psychiatre suisse Carl Gustav Jung proposa par le concept de synchronicité. Ce concept, élaboré conjointement avec le lauréat du prix Nobel de physique 1945, Wolfgang Pauli, suggère justement que la psyché et la matière sont reliées sur un même arbre et que les symboles peuvent fleurir tout autant sur les banches de nos rêves que sur celles de la réalité.

En poussant plus loin l'exploration de ces liens entre l'esprit et la matière, peut-on supposer que ces symboles prennent parfois le visage du rapport à l'autre ? L'astrophysicien Hubert Reeves, dans le livre La synchronicité, l'âme et la science, lançait justement la question: " La rencontre d'une personne qui change votre vie a-t-elle un sens quelque part ? " La rencontre de certaines personnes peut-elle avoir une portée symbolique dans nos vies? Pouvons-nous appliquer le concept de synchronicité aux petits détails qui nous conduisent à une personne ? Que serait votre vie si vous n'aviez pas rencontré tel professeur, tel auteur, tel homme ou telle femme ? Que serait la psychologie si Jung n'avait pas rencontré Freud ? Que serait la philosophie si Sartre n'avait pas rencontré Simone de Beauvoir ? L'histoire est remplie de ces rencontres hautement significatives qui changent la vie personnelle et parfois, la vie collective.

Tout comme il y a des livres que nous apportons en voyage et d'autres qui nous font voyager, il y aussi, à certaines périodes de notre vie, des gens qui nous accompagnent et d'autres qui nous font voyager. Ces êtres qui nous incitent à voyager au plus profond de nous-mêmes ouvrent des portes. Mais, en général, les plus grandes portes de notre existence sont ouvertes par des gens qui ne les traverseront pas avec nous. Nous connaissons probablement tous une personne qui est apparue subitement dans notre vie et qui a laissé une trace indélébile. Une personne avec qui la relation ne dura que peu de temps, mais dont on pourrait dire que les petits battements d'ailes ont provoqué des tempêtes qui vont marquer le cours de notre existence. Après leur passage, on ne pourra plus jamais être la même personne.

Dans ce livre, j'explorerai les rencontres synchronistiques, c'est-à-dire ces rencontres qui permettent que des personnes, des auteurs et des œuvres émergent dans notre vie à des moments déterminants, acquérant ainsi une valeur symbolique de transformation. J'examinerai également les microprocessus symboliques qui se déploient sous la forme de motifs thématiques ou de pentes qui nous attirent et nous conduisent imperceptiblement vers telle personne, tel travail, tel auteur ou encore tel pays. Ces motifs se dévoilent subtilement, ils nécessitent la lueur vacillante de notre intuition pour les reconnaître et admirer ainsi toute la beauté et l'unicité de la vie.
Le déploiement des motifs symboliques sous la forme d'événements de tous les jours est l'un des apports majeurs de Jung. Toutefois, cet apport a été malheureusement rejeté par les scientifiques ou maladroitement simplifié par les adeptes du nouvel âge étant donné son caractère spectaculaire et inhabituel. Selon le psychiatre suisse, il nous est difficile de percevoir ces symboles à cause de la présence trop brillante de notre rationalité comme il nous est difficile de percevoir les étoiles durant le jour à cause de la trop grande luminosité du soleil. Nous avons alors plus de chances d'apercevoir ces étoiles lorsque nous vivons des périodes de transitions ou lorsque nous entrons dans une phase chaotique et que la noirceur laisse poindre ces étoiles symboliques sous la forme de mystérieuses synchronicités.

Les synchronicités se produisent plus fréquemment en période de tension psychique alors que la forme symbolique habituelle du rêve n'a pas réussi à se faire entendre. Comme l'affirme Michel Cazenave , pour faire appel à un symbole extérieur et communiquer un contenu par ce médium, la psyché doit être fortement " perturbée ". Par surcroît, le message doit être très important pour notre développement. La synchronicité vue sous cet angle n'est pas nécessairement " un cadeau magique " comme elle est parfois décrite dans le langage populaire. Encore que la souffrance peut être perçue comme une grâce. Je suis toujours amusé lorsque je lis dans un livre ou un article cette phrase: " Provoquez la synchronicité dans vos vies ! ". En réalité, la synchronicité échappe au contrôle du moi. On ne peut que se rendre disponible aux messages de l'inconscient qui empruntent cette voie. Dans une phase déterminante de notre existence, quelque chose cherche à se dire par le biais de la synchronicité et nous prenons la relève pour l'entendre et le décoder.Je tenterai, au moyen d'exemples divers, d'illustrer comment nous pouvons approfondir le sens d'un événement synchronistique, de la même façon que nous pouvons le faire avec un rêve. Je peux essayer de décrire comment préparer le terrain, notamment en développant l'intuition, mais je serais bien en peine de dire comment faire pour que ces fleurs symboliques poussent plus vite, n'étant pas un spécialiste des engrais psychologiques.

Parce que la synchronicité est une notion abstraite et qu'elle renvoie à plusieurs dimensions de l'existence, j'en ferai l'exploration dans une sphère plus spécifique, la sphère relationnelle. En ce début de siècle, le rapport à l'autre étant particulièrement " chaotique ", il sera plus marqué par des perturbations capables de faire émerger des symboles sous la forme de synchronicités. Les problématiques relationnelles constituent d'ailleurs le motif premier de consultation en psychothérapie et le principal moteur de changements.La synchronicité étant une notion complexe, j'aurai recours à des métaphores tirées des sciences de la complexité et la théorie du chaos pour générer des hypothèses de compréhension. La définition de la synchronicité qui sera donnée dans le premier chapitre tient compte d'une façon très étroite de la notion de chaos créateur tel que nous le retrouvons avec les récentes découvertes sur la théorie du chaos. Pour les puristes en la matière, le terme chaos a une signification uniquement mathématique. Mais ce mot trouve son origine étymologique dans le verbe bâiller. À la source, il est un bâillement, une ouverture . Le chaos, tel que je le conçois, et qui supporte la synchronicité relationnelle est, d'une certaine façon, cette ouverture, cet étirement spontané vers l'autre qui permet d'oxygéner l'âme lorsque l'ennui tend à s'installer dans notre vie.

Le blog de Jean-françois Vézina :
http://jfvblog.blogspot.com/

lundi 3 août 2009

Signes, Prémonitions et Coincidences


Une émission de Radio à écouter sur Radio Canada

Les événements tragiques arrivent-ils précédés de signes?
Entre hasard et destin: Josélito Michaud a laissé la parole à quelques personnes qui racontent leurs aventures aux frontières de la mort. Jean-René Dufort et Jean-François Vézina sont de la discussion.
À titre d'ancien porte-parole des Sceptiques du Québec, Jean-René Dufort penche plus du côté du hasard des rationnels. Il ajoute qu'il faut faire attention au sens qu'on veut bien donner aux événements.
Toutefois, il laisse la porte ouverte à la liberté de croyance de chacun. Le psychologue et auteur Jean-François Vézina parle de synchronicité, où de ces coïncidences qui ont une forte signification dans une vie.

http://www.radio-canada.ca/emissions/libre_comme_l_air/2009/chronique.asp?idChronique=82505

dimanche 12 juillet 2009

Et si l'Imaginaire est un animal, lequel est il ? et Pourquoi ?

Par Shopen

L'aigle ! C'est l'image que j'ai vu en pensant à mon imagination. C'est d'ailleurs cet animal qui a marqué une partie d'un roman en jachère (comme bien d'autre). L'aigle m'a servi à créer un événement imprévu permettant à l'un de mes héros d'avancer dans sa quête. Il fut également l'instrument du rêve de ce même personnage, sorte de métaphore du bâtiment qu'il a découvert (qui est en fait un vaisseau spatial laissé à l'abandon et qui est à l'origine de la fondation de son peuple).Il est pour moi signe de liberté. L'imagination permet de s'évader dans les airs de l'idéosphère. Imprévisible, il pique sa proie (l'idée introuvable) et la remonte dans les airs une fois l'objet de sa quête trouvé. Il va ensuite nourrir ses petits dans le réceptacle que forme le nid (l'Inconscient d'un individu, moi par exemple).



Sinon, j'ai toujours été fasciné par cet animal, symbole du rêve de l'Homme qui est de voler. De temps en temps, lorsque je lis et relis l'ESRA, j'essaye de m'entraîner à rêver que je m'envole comme le faisait jadis le peuple du rêve.Bref, imagination et liberté sont indissociables. De plus, l'aigle à une vue perçante et voit loin dans l'espace tout comme l'imagination qui permet de voir loin dans le temps (pour ceux qui écrivent de la science-fiction bien sûr ^^).



Et puisque je considère l'imaginaire comme un volatile captant les idées de la noosphère, je peux également considérer la colombe comme autre symbole de l'imagination. L'imagination représenterait dans ce cas présent une forme de paix intérieure à l'âme du rêveur. Cette paix peut amener à l'amour. L'amour que l'on pourrait éprouver pour ses personnages, ceux qui nous ont inspiré et qui existent dans la vie réelle ou encore celle ou celui qui nous sert de muse.

La paix entre les peuples est une manifestation d'amour entre les populations des nations concernées, la paix de l'âme peut libérer l'imagination et servir de catalyseur pour l'amour que l'on éprouve pour autrui.


samedi 4 juillet 2009

Et si l'imaginaire est un animal, quel serait il et pourquoi ?

J'écrivais de bon matin au réveil et mon esprit me suggéra cette question Et si l'imaginaire est un animal, quel serait il et pourquoi ? ce moyen métaphorique utilisé par notre intuition donne des informations toujours très étonnantes.


Voilà ma réponse : Le cheval, le cheval blanc avec des ailes, pégase ; le cheval des mers, l'hypoccampe ; pourquoi ? l'imaginaire a différent espace de création, déjà 3 niveaux (avec le cheval de terre) : la profondeur des océans, la mer, la terre et le monde végétal, mammifères et humains, et le ciel avec les oiseaux, les étoiles, les galaxies, univers, l'infini. sur la terre il y a l'infiniement petit, et dans les airs l'infiniement grand.


L'imaginaire nous donne accès à toutes ces richesses et mystérieuses vies, à l'au delà et la puissance infinie et l'intelligence infinie. et nous permet d'inventer des formes et des évènements dans des milieux différents, exemple avec le cheval qui donne pégase dans les airs et l'hypoccampe dans l'eau; et me dit que l'hypoccampe est liée à l'escargot... avec la forme spiralée. Symbole de l'origine ! Et aussi l'imaginaire nous permet de capter des évènements avec une multitude de différents points de vue. Certes les choses sont différentes vue du ciel et vue de la profondeur des océans. Pegase symbolise en extropolant les mythologies des Mondes... L'imaginaire crée le Monde !



A chaque instant une infinité de possible à engendrer avec le Cheval et le Paon (voir message ci-dessous) ; à plusieurs participants, cet exercice est enrichie qu'en aux réponses étonnantes de notre intuition et de notre imaginaire.
Il y a plusieurs variantes dans ce genre de questionnements, par exemple : Et si l'imaginaire est une architecture, laquelle serait elle et pourquoi ? ou bien Si cette personne est un animal, lequel serait il et pourquoi ? Pour répondre, faire 3 lentes et profondes respirations, et accueillir ce qui vient comme mots et images, et sensations. Ecrire, laissez aller les images, et les histoires, le flot créateur.
Photos Internet

Et si l'Imaginaire est un animal, lequel est ce et pourquoi ?

Pour Valérie :
Si l'imaginaire était un animal il serait...
L'image d'un paon vient de se glisser dans mon esprit.




Puis lui demandant Et Pourquoi ? Un autre ami FB écrivit :
Facile à comprendre; des yeux mille fois déployés, d'un horizon à l'autre.
Et Valérie rajouta :
Et il y a aussi cette roue de couleurs qui l'entoure, comme les rayons d'un soleil ;

Et l'autre ami repris :
Ses couleurs sont :
Moitié devant, moitié derrière.
Ou moitié dessous, moitié dessus;
C'est.. analogique.




Suite à ma réponse à cette fameuse question avec le Cheval, Valérie écrivit sur l'imagination en ces termes : "J'adore cette image du cheval qui se glisse dans toutes les dimensions. Car telle est la magie de l'imagination - sans limites, sans frontières, transcendant ainsi tous les espaces! Du point d'Origine, une forme spiralée qui part et s'étire dans l'infini telle une galaxie.... Une ouverture chargée de possibilités que l'on peut assembler comme bon nous semble!"
"Le paon représente aussi cette ouverture - ce point d'origine qui s'étire à travers ses multiples facettes, couleurs, regards, et résonances. Il porte en lui le germe de sa propre imagination/création..."

Cathy : De plus avec le paon, quand il n'y a rien (plumes du paon fermée) il y a un monde merveilleux qui peut apparaitre du rien (quand il ouvre ses plumes) ; donc l'imaginaire peut créer à partir du rien, ou bien l'imaginaire amène l'humain à pervevoir au de là des apparences et à imaginer des dessous et des dessus ; un peu comme l'éventail ... un monde se déploie alors qu'en surface on ne pourrait y voir qu'une surface plate rectangulaire quand il est fermé ;

Valérie : "Oui complètement! :-) et quand à partir de rien, l'éventail de l'imaginaire s'ouvre, les yeux de la pleine conscience se multiplient, rayonnent, observent - partout, là, ici, nulle part."

Cathy : oui et me vient l'idée que la metaphore du cheval que l'on retrouve autant dans les airs, que sur la terre et sous l'eau peut signifier que l'imaginaire prends des différents points de vue d'une situation pour la voir et la capter aussi ! et que l'imaginaire est actif dans les différents plans de consciences ; inconscient, intuitif, terrestre, spirituel, cosmogonique et sur le plan de l'incarnation ;



Toutes les photos viennent d'internet.